De nombreux chefs d’État ont confirmé leur présence au prochain sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie, organisé à Villers-Cotterêts, en France, les 4 et 5 octobre, et qui consacrera l’adhésion de cinq nouveaux pays.
GARDE RAPPROCHÉE – Après que le président kényan, William Ruto, a officiellement apporté son soutien à son principal opposant en tant que candidat à la Commission de l’Union africaine, le pays a mis en place une équipe de politiciens, technocrates et autres experts pour s’assurer la victoire.
Alors que le secrétaire général des Nations unies se déclarait « optimiste », en août, pour la création d’un siège permanent pour l’Afrique au Conseil de sécurité, les États-Unis viennent de soutenir l’idée de deux sièges. Un débat aux allures de serpent de mer, voire de trompe-l’œil.
Alors que la tension est encore montée d’un cran dans la Corne de l’Afrique avec l’arrivée de troupes égyptiennes en Somalie, le président djiboutien cherche à apaiser la situation entre ses deux grands voisins.
Le président angolais João Lourenço, qui prendra en 2025 la présidence de l’Union africaine, cherche à approfondir les liens de son pays, partenaire historique de la Chine, avec Washington.
À Pékin, en marge du Forum sur la coopération sino-africaine (Focac), le chef de la transition guinéenne s’est entretenu avec le président chinois et a affirmé vouloir faire de la Chine un partenaire économique privilégié, en particulier dans le domaine minier.
Le chef de l’État mauritanien réélu en juin dernier et le président malien de la transition se sont rencontrés pour la première fois à Pékin le 4 septembre, après des mois d’escalade diplomatique. Les deux voisins, dont les pays sont très liés, ne s’étaient pas parlé directement depuis des mois.
En voyage en Chine pour le Forum de coopération sino-africaine (Focac), le chef de la transition malienne a multiplié les visites auprès d’entreprises chinoises avec, en ligne de mire, le renforcement des partenariats dans les domaines de l’énergie et de l’armement.
Nommé par Bola Tinubu à la tête des services d’espionnage du Nigeria, Mohammed Mohammed devra redoubler d’efforts pour réconcilier les pays du Sahel avec l’organisation ouest-africaine.
Des communes nigériennes envisagent de changer les noms de certains de leurs espaces publics. Le média russe Sputnik croit savoir que des artères pourraient être renommées en l’honneur de Vladimir Poutine.
Alors que les relations entre Paris et les pays de l’Alliance des États du Sahel sont au plus bas depuis l’arrivée des juntes au pouvoir, les ambassades françaises à Niamey, Bamako et Ouagadougou fonctionnent au ralenti dans un climat hostile.
Diomaye Faye, Tshisekedi, Oligui Nguema, Sassou Nguesso… Les dirigeants du continent, qui entendent profiter du 9ᵉ Forum sur la coopération sino-africaine (Focac) pour renforcer leurs liens économiques avec la Chine, se rendront en nombre à Pékin, du 4 au 6 septembre.
Réunis pendant deux jours en Angola, les ministres des Affaires étrangères de la RDC et du Rwanda ne sont pas parvenus à un compromis. Plusieurs points de blocage subsistent et, sur le terrain, les combats ont repris entre le M23 et des groupes armés liés à l’armée congolaise.
Une nouvelle rencontre des ministres des Affaires étrangères congolais et rwandais doit se tenir les 20 et 21 août à Luanda. L’Angola tente d’obtenir un accord de paix entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame.
À la suite du présumé soutien ukrainien aux rebelles maliens, Bamako a rompu ses relations diplomatiques avec Kiev, puis expulsé l’ambassadrice de Suède dont le pays a retiré son aide au développement. Le Sahel apparaît davantage comme un nouveau terrain d’affrontement entre la Russie et l’Ukraine.
La junte d’Assimi Goïta a ordonné, ce 9 août, à la diplomate suédoise, Kristina Kühnel, de quitter le territoire sous 72 heures, à la suite d’une « déclaration erronée et hostile » d’un ministre suédois sur le soutien du Mali à la Russie.
Le retrait de l’ambassadeur d’Algérie en France, le 30 juillet, après le soutien de Paris au plan d’autonomie marocain sur le Sahara occidental, a provoqué une rupture totale des contacts entre responsables algériens et français.
Décidée en 2023, la réouverture de l’ambassade du Bénin dans la capitale nigérienne, retardée en raison de la crise diplomatique entre les deux pays, devrait être effective après la prise de fonction officielle, le 6 août, de Gildas Agonkan. Le diplomate avait été nommé il y a un peu plus d’un an.
Les autorités de Niamey reprochent à Kiev un « soutien » à des « groupes terroristes », après une lourde défaite de l’armée malienne et de ses supplétifs du groupe Wagner, fin juillet à Tinzawaten.
Les manœuvres diplomatiques se sont intensifiées, lundi 5 août, pour tenter d’éviter une escalade militaire au Moyen-Orient, alors que de nombreux pays appellent leurs ressortissants à quitter le Liban.
Le président de la transition gabonaise, Brice Clotaire Oligui Nguema, a été officiellement convié à se rendre à Washington afin d’évoquer le retour à la démocratie dans son pays.
Selon la junte au pouvoir, Kiev est impliqué dans une lourde défaite de l’armée malienne et du groupe Wagner, fin juillet, dans des combats contre des séparatistes et des jihadistes dans le nord du pays.
LE MATCH – Les élections n’auront lieu qu’en février 2025, mais la campagne pour la présidence de la Commission de l’Union africaine a déjà commencé. Elle oppose l’ancien Premier ministre kényan et le ministre djiboutien des Affaires étrangères, qui fourbissent déjà leurs armes.
L’annonce, il y a un an, de ce projet de partenariat entre Thiès et la ville ukrainienne devenue russe en 2014 avait suscité l’ire de Kiev en pleine guerre contre Moscou.
Selon les informations de « Jeune Afrique », Bruxelles a retiré sa demande d’agrément du nouvel ambassadeur proposé à Kigali. Les tensions diplomatiques entre les deux pays montent d’un cran.
La présidence angolaise a annoncé qu’un accord de cessez-le-feu a été conclu entre Kinshasa et Kigali, dans le conflit qui oppose l’armée congolaise et la rébellion du M23, au Nord-Kivu.
Des émissaires d’Abdourahamane Tiani se sont rendus du 24 au 25 juillet à Cotonou pour tenter d’aplanir les différends entre Niamey et Cotonou. Mais la menace sécuritaire dans le nord-ouest du Bénin pourrait retarder la réouverture des frontières, réclamée depuis plusieurs semaines par Patrice Talon.