Le président sud-soudanais Salva Kiir et l’ex-vice président Riek Machar étaient sous pression samedi pour entamer des pourparlers et arrêter l’escalade de la violence dans leur jeune pays, au bord de la guerre civile depuis près de deux semaines.
Après dix jours de combat intense, le gouvernement sud-soudanais a annoncé vendredi qu’il était prêt à un « cessez-le-feu immédiat » avec les rebelles de l’ancien vice-président Riek Machar. Réunis en sommet à Nairobi, les dirigeants de l’Autorité intergouvernementale sur le développement (Igad), regroupant des pays de la Corne de l’Afrique et d’Afrique de l’Est, ont salué cet engagement et espéré que Riek Machar prendrait « des engagements similaires ».
Les combats entre l’armée et la rébellion se poursuivaient jeudi dans une région pétrolière au nord du Soudan du Sud. Sur le front diplomatique, une nouvelle médiation menée par les dirigeants kényan et éthiopien s’est ponctuée, selon eux, par « de bons progrès ».
Uhuru Kenyatta, le président kényan, et Hailemariam Desalegn, le Premier ministre éthiopien, sont arrivés jeudi matin au Soudan du Sud pour s’entretenir avec le président Salva Kiir et tenter de faire cesser le conflit qui fait rage depuis dix jours dans ce pays.
Un charnier d’au moins 34 morts a été découvert lundi au Soudan du Sud, à Bentiu, capitale de l’État pétrolier d’Unité (nord). Sur le plan politique, Riek Machar, l’ancien vice-président et chef de file de la rébellion, a affirmé mardi qu’il était « prêt à engager des pourparlers » en Éthiopie avec son rival, le président Salva Kiir.
La résolution des problèmes de l’Est de la RDC passera par un dialogue direct entre les chefs d’État de la sous-région, estime Russ Feingold, l’envoyé spécial américain dans la région des Grands Lacs, dans une interview accordée à « Jeune Afrique » le 6 décembre, en marque du Sommet Afrique-France.
Sur le papier, la rébellion du Mouvement du 23-Mars (M23) a pris fin après une défaite militaire, début novembre, sanctionnée par la récente déclaration de Nairobi. Pourtant, plusieurs sources, dont un rapport encore confidentiel d’experts onusiens, indiquent que l’ex-groupe rebelle tenterait de se refaire une santé en procédant à de nouveaux recrutements au Rwanda et en Ouganda, où ses dirigeants se sont réfugiés.
Près d’une vingtaine d’accords bilatéraux entre des entreprises françaises et algériennes ont été signés, lundi à Alger, à l’occasion de la visite du Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault.
Un an après François Hollande, Jean-Marc Ayrault, le Premier ministre français, effectue à son tour lundi et mardi une visite officielle en Algérie afin de cultiver une relation « apaisée » entre les deux pays. Ce déplacement sera largement consacré au partenariat économique entre les deux pays, actuellement confronté à une concurrence grandissante.
Dès l’ouverture de l’événement, deux ombres ont plané sur l’Élysée. Celle de Mandela, symbole d’union, disparu le 5 décembre. Et celle de la Centrafrique, emportée dans une spirale de violence. Vous avez dit « paix et sécurité » ?
Le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault se rend à Alger, le 16 décembre, pour une visite de deux jours. Il sera accompagné de huit ministres de son gouvernement et une cinquantaine d’hommes d’affaires dont quelques dirigeants du CAC 40. Au cours de son séjour, une quinzaine d’accords économiques et de contrats devraient être signés. Le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, 60 ans, fait le point sur les relations entre les deux pays.
Laurent Touchard travaille depuis de nombreuses années sur le terrorisme et l’histoire militaire. Il a collaboré à plusieurs ouvrages et certains de ses travaux sont utilisés par l’université Johns-Hopkins, aux États-Unis. Cette semaine il fait le point sur les capacités militaires de la Force africaine en attente (FAA) dans le contexte de la crise centrafricaine.
Peu avant son discours prononcé mardi à Soweto en hommage à Nelson Mandela, le président américain Barack Obama a serré la main de son homologue cubain Raul Castro. Un moment historique dans les relations entre les deux pays.
L’Afrique s’apprête à accueillir des dizaines de dirigeants venus des quatre coins du monde pour rendre un dernier hommage à Nelson Mandela, dont les valeurs et le combat sont salués de manière quasi unanime.
Une quarantaine de chefs d’État et de gouvernement africains se sont réunis, vendredi et samedi, à Paris, à l’occasion du sommet de l’Élysée pour la paix et la sécurité. Un évènement marqué par le décès de Nelson Mandela et le début de l’intervention française en Centrafrique. Revivez les événements de la journée.
Le sommet qui, les 6 et 7 décembre, réunit à Paris les chefs d’État africains a pour thème la paix et la sécurité. L’occasion pour la France, qui a perdu de son influence, et ses interlocuteurs africains d’élaborer une nouvelle relation ?
Le roi du Maroc Mohammed VI a decliné l’invitation au sommet de l’Élysée pour la paix et la sécurité en Afrique, organisé vendredi et samedi à Paris. Il rejoint ainsi l’Algérien Abdelaziz Bouteflika, le Sud-africain Jacob Zuma ou encore le Rwandais Paul Kagamé sur la liste des absents. En tout, 39 chefs d’État et de gouvernement africains sont annoncés, soit un de plus que lors du dernier sommet Afrique – France en 2010.
Jacob Zuma ne participera pas au sommet de l’Élysée pour la paix et la sécurité en Afrique, organisé vendredi et samedi à Paris. Le président sud-africain doit se rendre à une importante réunion de son parti, l’ANC, en vue de l’élection présidentielle de 2014.
Dans ses relations avec l’Afrique, la France voudrait désormais n’apparaître qu' »en appui » de l’Union africaine. Mais lors des crises, l’ex-puissance coloniale demeure encore et toujours en première ligne.
Un mini-sommet sur la Centrafique se tiendra le 7 décembre à Paris, après un vote à l’ONU sur le sujet et dans la foulée d’un sommet sur la paix et la sécurité en Afrique, a annoncé samedi la présidence française.
François Hollande et plusieurs de ses homologues d’Afrique centrale se réuniront, le 7 décembre, à Paris, pour un mini-sommet sur la Centrafrique. Seront également présents Ban Ki-moon et Nkosazana Dlamini-Zuma. Les discussions auront lieu en marge du sommet de l’Élysée sur la paix et la sécurité.
Le 29 novembre 2012, la Palestine accédait au statut d’État observateur non membre à l’ONU. Une « journée historique », s’enthousiasmait alors le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, saluant une nouvelle donne en matière de diplomatie. Un an plus tard, qu’a fait la Palestine de cette première année ?
L’ambassadeur de Palestine en France, Hael al Fahoum, répond aux questions de Jeune Afrique à l’occasion de l’anniversaire de l’accession de son pays au rang d’État non-membre observateur. Il y a un an, le 29 novembre 2012, la diplomatie palestinienne remportait une victoire importante. Douze mois après, quelles ont été les avancées ? La Palestine a-t-elle vraiment profité de son nouveau statut ? Interview.
Entre la délicate question du Sahara occidental et la crise sahélienne, difficile pour la Mauritanie de préserver l’équilibre dans les relations avec Rabat et Alger.
L’Iran et les grandes puissances ont scellé dans la nuit de samedi à dimanche un premier accord historique pour contenir le programme nucléaire de Téhéran, mais ont souligné qu’il ne s’agissait que d’une « première étape » franchie.
La crise entre l’Egypte et la Turquie, née avec la destitution du président islamiste Mohamed Morsi et la répression de ses partisans, s’est aggravée samedi, Le Caire expulsant l’ambassadeur de Turquie en réduisant sa représentation diplomatique et Ankara appliquant la « réciprocité ».