Seuls cinq pays africains n’ont pas voté lors de l’Assemblée générale de l’ONU en faveur de l’octroi à la Palestine du statut d’observateur non membre, le 29 novembre : le Cameroun, le Malawi, le Rwanda, la RDC et le Togo. Explications.
De retour au pays après une longue convalescence en France, le président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz est apparu en pleine possession de ses moyens. Ses opposants, eux, restent mobilisés.
La France a donné samedi le coup d’envoi d’une aide massive au développement de la Côte d’Ivoire, affichant un soutien appuyé même si des inquiétudes commencent à poindre à Paris sur la capacité d’Abidjan à en finir avec les tensions nées de le crise meurtrière de 2010-2011.
Lors d’un vote historique à l’Assemblée générale de l’ONU, jeudi 29 novembre, la Palestine est devenue un État observateur aux Nations unies. La nouvelle, qualifiée d’ « acte de naissance » par le président de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas a été accueillie par une explosion de joie à Ramallah.
Dar es-Salaam veut s’impliquer davantage dans les médiations au sein de sa sous-région. Explications du ministre tanzanien des Affaires étrangères, Bernard Membe.
Le secrétaire général des Nations-unies, Ban Ki-moon, a remis son rapport sur le Mali au Conseil de sécurité de l’ONU dans lequel il souligne la nécessité de favoriser le dialogue avant toute intervention armée au Mali. Dans le même temps, le secrétaire général du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), Bilal Ag Achérif, était en visite à Paris pour rencontrer les autorités françaises.
Les rebelles du M23 ont conquis la ville du Nord-Kivu en cinq jours, avant d’initier un mouvement de retrait une semaine plus tard, le 28 novembre. L’armée congolaise n’a quasiment pas résisté et les Casques bleus ne se sont pas interposés. La seule issue, à présent, est le dialogue. Mais le rapport de forces n’est pas en faveur de Kinshasa. Un reportage de notre envoyé spécial, paru dans J.A. n° 2707.
Défense, diplomatie, économie, sport… Au Qatar, il n’est pas un domaine où le prince Tamim Ibn Hamad Al Thani n’ait un pouvoir décisionnel. Le successeur de l’émir Hamad est prêt.
À l’approche du vingtième anniversaire de la tragédie d’avril 1994, les comptes de ce passé qui ne passe pas restent plus que jamais à solder entre France et le Rwanda. Même si certains, à Paris, préféreraient qu’on les efface. Enquête sur un impossible oubli.
À son arrivée au pouvoir, Bachar al-Assad était un jeune chef d’État incarnant une promesse de changement. Mais depuis mars 2011 et le déclenchement de la contestation, le fils de Hafez al-Assad s’est mué en dictateur impitoyable.
Un mois après le passage de François Hollande à Kinshasa, le Premier ministre congolais Augustin Matata Ponyo, en visite à Paris, s’est employé à décrisper l’atmosphère.
Devant la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale, le 14 novembre à Paris, le ministre nigérien des Affaires étrangères, Mohamed Bazoum, s’est exprimé sur la situation au Mali. Et il n’a pas mâché ses mots.
De la situation dans la bande sahélo-saharienne à l’état des relations avec Paris, le ministre des Affaires étrangères décrypte la politique étrangère de son pays.
Directeur de la formation, des études et de la recherche à l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) à Paris, Michel Foucher est diplomate et géographe. Il est notamment l’auteur de L’Obsession des frontières (éd. Perrin, 2007, réédité en 2012) et de La Bataille des cartes (éd. François Bourin, 2011).
À l’occasion de sa visite en France, du 14 au 16 novembre, le Premier ministre congolais Augustin Matata Ponyo tente de rassurer les investisseurs potentiels, notamment en minimisant les tensions entre Kinshasa et Paris. Pendant ce temps, la crise continue au Nord-Kivu, et les crispations ethniques s’intensifient dans la région du Masisi.
Économie, sécurité et démocratie sont les trois thèmes autour desquels s’articule la visite d’État en France du Premier ministre congolais, Augustin Matata Ponyo, du 14 au 16 novembre. Détails des rencontres officielles prévues.
Le Premier ministre de la RDC, Augustin Matata Ponyo, effectuera du 14 au 16 novembre une visite d’État en France. Objectif : rassurer les investisseurs, donner des gages d’avancées démocratiques et parler de la sécurité au Nord-Kivu.
La présidente du Liberia effectuera une visite officielle à Paris, le 7 novembre. Ellen Johnson-Sirleaf y recevra notamment la grand-croix de la Légion d’honneur (la plus haute décoration civile du pays) à l’Élysée.
L’émir du Qatar, Hamad Ibn Khalifa Al Thani, est le premier chef d’État à avoir honoré le Hamas, à Gaza, d’une visite officielle. Distribuant, comme à son habitude, des centaines de millions de dollars. Mais on le soupçonne aussi d’aider des jihadistes au Mali.
Il avait deux passions : la diplomatie et la Guinée. Ambassadeur de France à Conakry, où il fut l’artisan de la normalisation des relations entre Ahmed Sékou Touré et l’ancienne puissance coloniale, puis à Dakar, notre collaborateur s’est éteint le 18 octobre, à l’âge de 78 ans.
Le 13 octobre, en marge du sommet de la Francophonie, le président français François Hollande a rencontré ses homologues comorien, camerounais, congolais, et béninois
Hamad Ibn Jassem Al Thani, Premier ministre du Qatar, qualifie la répression ménée par le régime de Bachar al-Assad contre la rébellion syrienne de « guerre d’extermination » contre son peuple. Doha fustige également l’immobilisme de la communauté internationale.
Il venait à Kinshasa à reculons et a tenu à le faire savoir. De petits gestes en petites phrases, François Hollande a pris ses distances avec le président congolais lors du 14e sommet de la Francophonie… Et tant pis si ses homologues africains en ont pris ombrage.