Une fois n’est pas coutume, le 1er juillet, le petit État célébrera l’anniversaire de son indépendance, en même temps que la victoire du Front patriotique rwandais et le début de la reconstruction du pays qu’il commémore chaque 4 juillet. Sans faste, dans la cohésion et la réflexion.
Alger estime qu’une solution « politique négociée » pourrait mettre fin à la crise au Mali, tout en affirmant à nouveau son attachement à « l’intégrité territoriale » de son voisin.
Les associations de défense des droits de l’homme dénoncent le passage sous silence d’un accord passé entre l’Italie et la le Conseil national de transition libyen (CNT) sur la maîtrise de l’immigration et le contrôle des frontières. Et pendant que l’Union européenne s’interroge sur la conduite à tenir avec le nouveau régime de Tripoli, le drame des migrants continue.
Ses précédents arbitrages en Guinée et au Niger plaident en sa faveur. Mais alors qu’au Mali la crise s’enlise, la mission de conciliation du chef d’État burkinabè, Blaise Compaoré, rencontre quelques obstacles.
Lors de son voyage diplomatique du 12 au 16 juin, le Premier ministre malien, Cheick Modibo Diarra, a obtenu des garanties de ses alliés français et algérien.
De grands espoirs en petits progrès, la politique américaine sur le continent n’a guère évolué sous le premier mandat de Barack Obama. Mais les changements intervenus après les révolutions arabes et les perspectives de croissance dans la plupart des pays incitent Washington à réviser ses objectifs.
Jugeant sa méthode « déséquilibrée et partiale », le royaume a retiré le 17 mai sa confiance à l’envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental. Explications.
Le président tunisien Moncef Marzouki a déclaré le 7 juin son « opposition de principe » à l’extradition du libyen Baghdadi Mahmoudi. « La décision de l’extradition est prise », avait pourtant affirmé l’avocat de l’ex-Premier ministre de Kadhafi à Jeune Afrique, le 22 mai dernier, citant le ministre de la Justice. De quoi relancer un feuilleton judiciaire aux forts relens politico-diplomatiques.
L’une est une inconditionnelle de la rigueur. L’autre veut privilégier la croissance. En dépit de leurs différences, Angela Merkel et François Hollande sont condamnés à s’entendre.
Un 4×4 blindé de la mission diplomatique de Grande-Bretagne a essuyé un tir de roquette, lundi 11 juin, devant le consulat britannique à Benghazi. Un membre de la sécurité a été blessé.
La « Françafrique de papa » est-elle passée de mode pour le nouveau gouvernement français ? Les ambassadeurs africains en France n’ont en tout cas pas reçu la visite de représentants de la nouvelle équipe de François Hollande, lors de leur petite fête en l’honneur de la Journée de l’Afrique, le 30 mai à Paris…
Faut-il voir la main de Kigali derrière le Mouvement du 23 mars qui sévit en RDC ? Non, répond la ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo. Une interview publiée le 3 juin dans J.A. n° 2682.
Le PCT, au pouvoir au Congo-Brazzaville, entend profiter des législatives de juillet pour renforcer encore son assise. Et préparer l’échéance présidentielle de 2016 avec Denis Sassou Nguesso ?
Après son agression au palais de Koulouba, Dioncounda Traoré a été opéré sans problème à Paris. Il réside depuis dans un grand hôtel parisien, où il a même reçu quelques visiteurs de marque.