Longtemps proche conseiller du président burkinabè Blaise Compaoré, Sadio Lamine Sow a créé la surprise en acceptant, fin avril, le portefeuille de la diplomatie malienne.
Bachar al-Assad ne cédera pas. C’est en substance ce qu’il a répété, dans un discours prononcé dimanche 3 juin. Dédaignant les quelque 13 400 personnes décédées depuis le 15 mars 2011 dans la répression, il a dénoncé « un complot terroriste tramé à l’étranger ». Alors que la communauté internationale reste divisée, la stratégie du dictateur ne change pas : aucun compromis avec les rebelles « terroristes ».
La pression internationale sur Bachar al-Assad est encore montée d’un cran, mardi 29 mai. La France, l’Allemagne, l’Italie, les États-Unis et l’Australie, entre autres, ont annoncé leur décision d’expulser les représentants diplomatiques syriens de leurs capitales. Le président français, François Hollande, a également annoncé la tenue d’une nouvelle réunion des « amis de la Syrie », en juillet à Paris.
Suite à la publication de l’article sur les dettes contractées par l’ambassade de RDC à Paris envers l’un de ses avocats, l’ambassadeur Ileka Atoki a tenu à nous faire part des précisions ci-dessous.
François Hollande a choisi de nommer au Quai d’Orsay Laurent Fabius, l’un de ses vieux rivaux socialistes, plutôt que Pierre Moscovici, longtemps donné favori. Quelles sont les raisons de ce choix ? Et quelles en seront les conséquences diplomatiques ?
Récusée comme ambassadrice de France au Rwanda, la diplomate Hélène Le Gal revient au premier plan par la grande porte : celle de l’Élysée, version Hollande.
Les chefs d’État accueillent diversement l’alternance française. Si le Nigérien Mahamadou Issoufou et le Guinéen Alpha Condé sont tout sourire, leurs homologues d’Afrique centrale se méfient de François Hollande.
Le nouveau président français François Hollande connaît très mal le continent. Va-t-il y mener une autre politique que son prédécesseur ? Pas fondamentalement. Un changement de style ? Assurément.
La représentation diplomatique de la République démocratique du Congo en France semble avoir des difficultés à gérer ses comptes et doit une somme importante à son propre avocat.
La Cedeao, Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, goûtait peu la percée angolaise dans la région. Elle pourrait finir par s’accommoder du putsch du 12 avril en Guinée-Bissau et de ses conséquences.
Il y a ceux qui avaient fait le déplacement à Paris et ceux qui ont envoyé leurs félicitations depuis le continent. Par les canaux officiels, ou pas, la classe politique africaine n’a pas manqué de saluer l’arrivée de François Hollande à l’Élysée.
Le nouveau Premier ministre français Jean-Marc Ayrault a composé mercredi 16 mai le premier gouvernement du quinquennat de François Hollande. Laurent Fabius aux Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian à la Défense, et Manuel Valls au ministère de l’Intérieur ont notamment été nommés. Surtout, François Hollande a tenu sa promesse en privilégiant la parité et la diversité.
Le 18 avril, Paris a finalisé la remise à plat des accords militaires passés avec ses anciennes colonies. Au final, des bases moins nombreuses et des effectifs réduits. L’essentiel, c’est de se faire discret.
La France connaît le nom de son nouveau Premier ministre. Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale et maire de Nantes, remplace François Fillon à Matignon. Ses atouts : sa germanophilie et, peut-être, ses relations avec l’Afrique de l’Ouest.
Le nouveau président français connaît très mal le continent et en a très peu parlé durant la campagne électorale. Quelle politique africaine va-t-il mener ? Quel sera son style ? Dans sa dernière édition, en kiosque du 13 au 19 mai, Jeune Afrique a mené l’enquête.
À la tête d’un petit pays pauvre dont les progrès économiques et sociaux sont incontestables, le chef de l’État rwandais, Paul Kagamé, développe sa conception de la bonne gouvernance. Et dévoile son visage à la fois démocrate et autoritaire.
La représentante de l’Union européenne pour la politique extérieure et de sécurité, Catherine Ashton, juge « constructives et utiles » les négociations engagées avec l’Iran sur le nucléaire. Au grand dam de l’État hébreu.
En visite en Chine, le président du Soudan du Sud Salva Kiir a rappelé à Pékin combien l’entente entre Khartoum et Djouba était nécessaire à la République populaire. Mais celle-ci est-elle réellement prête à s’investir ?
Une victoire du candidat socialiste François Hollande, le 6 mai, ne plongerait pas dans le désespoir nombre de chefs d’État du continent. Même s’ils en redoutent parfois les conséquences économiques.
En tournée sur le continent africain mi-avril, le président taïwanais Ma Ying-jeou a fait du foot, des pompes, de la cuisine… Le tout pour ménager ses derniers soutiens face à Pékin.
Entré en fonction au plus fort de la guerre en Libye, le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Bazoum, revient sur les conséquences dans la région, et en particulier au Mali, de la chute de Kadhafi.
L’Arabie saoudite a décidé de rappeler son ambassadeur en Egypte et de fermer son ambassade au Caire et ses consulats à Alexandrie et Suez en raison de manifestations hostiles, a rapporté samedi l’agence officielle saoudienne Spa.
Michel Scarbonchi est ancien député européen, élu sous les couleurs du Mouvement des radicaux de gauche en 1994, puis du Parti socialiste de 1999 (jusqu’à à 2004). Il est aujourd’hui consultant à l’international.
Ces derniers mois, l’appareil diplomatique algérien a été mobilisé pour expliquer aux partenaires occidentaux comment le pays veut et peut changer sans révolution.