Côte d’Ivoire, Libye, RD Congo, France, droits de l’homme, opposition… Le chef de l’État rwandais livre sa part de vérité à sa manière. Parfois lapidaire. Toujours directe. Entretien exclusif avec l’« Iron man » de Kigali.
Les services du président sénégalais Abdoulaye Wade ont annoncé la venue du président ivoirien Alassane Ouattara, jeudi. L’occasion pour Abidjan et Dakar de renouer de bonnes relations après les brouilles des années Gbagbo.
Le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a déclaré qu’il n’avait pas l’intention de se rendre au Rwanda, où il n’est d’ailleurs pas le bienvenu, tant qu’un rapport accusant la France de complicité dans le génocide de 1994 continuerait à circuler.
Les autorités algériennes ont tendance à confier l’annonce d’importantes décisions à des personnalités étrangères, essentiellement françaises. Des fuites organisées qui répondent à une stratégie de communication très particulière…
La visite express en Tunisie du ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a été l’occasion pour lui d’annoncer une aide de 350 millions d’euros au pays, sous forme de prêt. Et de tâter le pouls de la révolution.
L’ancien Premier ministre se félicite de l’intervention militaire française contre le régime de Kadhafi… mais plaide pour une solution politique rapide.
Le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, a pour la première fois samedi proposé un dialogue aux mouvements islamistes dans le monde arabe dès lors qu’ils appliquent les règles du jeu démocratique et refusent toute violence.
Abdoulaye Wade se félicite de la chute de Laurent Gbagbo. Une position qui a aussitôt provoqué un début de chasse aux Sénégalais à Treichville, dans la capitale économique ivoirienne. Phénomène récurrent : depuis 2001, les tensions entre Dakar et Abidjan ont été nombreuses.
Ils se sont appréciés, entraidés même, avant de se détester. Depuis plus de dix ans, l’ex-président de Côte d’Ivoire Laurent Gbagbo et le chef de l’État burkinabè Blaise Compaoré s’observent, se jaugent et se méfient. Chacun soupçonnant toujours l’autre d’être à l’origine de ses ennuis. Une « amitié » en dents de scie dont l’épilogue s’est joué à Abidjan, le 11 avril.
Interdiction de YouTube, arrestations arbitraires, menaces de poursuites contre 4 000 journalistes… Et si un État AKP était en train de se substituer à « l’État profond » contrôlé par les militaires ?
Le 25 mars, la RD Congo a rappelé son ambassadeur en poste de l’autre côté du fleuve. À l’origine de la brouille : le général Munene, dont le président Kabila réclame l’extradition.
Au fil des jours, les proches de Kadhafi sont de plus en plus nombreux à prendre le large. Parmi eux, Moussa Koussa et Ali Triki, deux figures emblématiques de la Jamahiriya.
Laurent Gbagbo, qui serait retranché dans un profond bunker de la résidence présidentielle sous la protection de militaires d’élite angolais, semble avoir perdu définitivement la main, même si les FRCI n ‘arrivent pas à le déloger. Dans la soirée, Alassane Ouattara a prononcé une adresse au peuple ivoirien dans laquelle il appelle à la réconciliation nationale et à tirer un trait sur la page des années Gbagbo, lequel est désormais soumis à un blocus. Revivez les événements de la journée de jeudi.
Première visite officielle en France pour le nouveau président, bien décidé à ne pas paraître trop zélé tout en s’assurant le soutien nécessaire à la reconstruction de son pays.
Rendus fous furieux par l’élimination de leur équipe par le Club Africain de Tunis en Ligue des Champions, samedi dernier, quelques hooligans du Zamalek Le Caire ont pénétré sur le terrain pour agresser physiquement le trio arbitral algérien et des joueurs tunisiens. Quatre d’entre eux ont été blessés. Karim Chamari, le préparateur physique du Club Africain, témoigne de ces incidents pour jeuneafrique.com.
D’intenses combats ont opposé dimanche les insurgés et les forces loyales à Mouammar Kadhafi aux portes du site pétrolier de Brega. Dans le camp Kadhafi, affaibli par une nouvelle défection, deux fils du dirigeant libyen proposeraient une transition démocratique et, ainsi, le retrait de leur père du pouvoir.
En nommant le diplomate et prêtre sandiniste nicaraguayen Miguel d’Escoto Brockmann ambassadeur de Libye auprès de l’ONU, le colonel Kadhafi a encore suscité des commentaires aux Nations unies. Pendant ce temps, l’ancien représentant du « Guide » aux Nations unies, Abdurrahman Mohammed Shalgham, continue à assister aux réunions du Conseil de sécurité.
Un équilibre précaire s’est installé en Libye. Mouammar Kadhafi refuse de s’avouer vaincu et son armée pilonne toujours les insurgés, reprenant les villes gagnées par eux. Mais l’Otan a pris la tête des opérations alliées et la diplomatie s’active en coulisses.
Le Premier ministre tunisien Béji Caïd Essebsi s’est exprimé mercredi soir pour tenter de rassurer l’opinion tunisienne sur l’évolution de la transition. Mais un nouveau rassemblement est prévu à la Kasbah à partir du 1er avril.
Une nouvelle défection parmi les proches de Kadhafi, celle de son désormais ex-ministre des Affaires étrangères Moussa Koussa, laisse à penser que le régime s’effondre peu à peu.
L’instabilité politique en Libye pourrait favoriser à terme la montée en puissance d’Aqmi. Ses membres ont semble-t-il déjà pioché dans les dépôts d’armes de Mouammar Kadhafi et auraient même prêté main forte aux insurgés. D’où la nécessité d’une guerre rapide pour les Occidentaux.