En rappelant son ambassadeur à Brazzaville, Kinshasa confirme une crise diplomatique entre la RDC et le Congo-Brazzaville dont les premiers signes sont apparus à la suite de quelques incidents entre les deux pays.
L’ancien ministre dirige depuis le 1er janvier l’action culturelle extérieure de la France. Il sera amené à piloter des événements comme la Biennale de Venise et les Rencontres photo de Bamako.
Le président Alpha Condé, pour sa première visite officielle en France, a sollicité le soutien de Paris pour accompagner le processus des réformes en Guinée.
Laurent Gbagbo a chargé plusieurs membres de son gouvernement d’approcher les chancelleries occidentales à Abidjan pour évoquer la possibilité d’un dialogue inter-ivoirien. Elles lui ont opposé une fin de non-recevoir.
Il comptait sur la désunion des Arabes, sur la lâcheté des Occidentaux et sur le soutien de la Chine. C’est raté. Alors qu’il s’apprêtait à lancer un assaut décisif sur Benghazi, le « Guide » libyen a subi un terrible revers : le vote, au Conseil de sécurité de l’ONU, d’une résolution autorisant le recours à la force… contre lui.
Soutien indéfectible de Laurent Gbagbo, le président angolais José Eduardo dos Santos vient à son tour de reconnaître la position de l’Union africaine, qui considère Alassane Ouattara comme le seul président élu de Côte d’Ivoire. Lâchage en règle du président ivoirien sortant ? Tout n’est pas si simple.
Malgré les rumeurs sur son état de santé et son relatif silence, le chef de l’État algérien semble avoir gardé la main. Mais sa succession n’est plus un sujet tabou.
L’ancien président haïtien Jean-Bertrand Aristide a atterri à Port-au-Prince vendredi, après sept ans d’exil. Les États-Unis et la France avaient dit craindre que ce retour annoncé ne déstabilise le processus électoral en cours.
Les forces du président sortant Laurent Gbagbo ont encore frappé le quartier d’Abobo à Abidjan. Mais cette fois, ce ne sont pas des maisons individuelles qui ont été prises pour cible mais un marché rempli de monde. Bilan : « entre 25 et 30 personnes tuées », selon l’ONU.
La secrétaire d’État américaine Hillary Clinton a fait escale à Tunis, au cours de sa tournée en Afrique du Nord. Si sa visite n’a pas été bien appréciée par tous, elle a réaffirmé la nécessité pour la Tunisie et l’Égypte de devenir des « modèles du type de démocratie » que Washington souhaite voir émerger.
Les forces loyalistes se rapprochent du fief des insurgés en Libye et promettent un assaut imminent. La communauté internationale tarde à réagir, mais la mise en place d’une zone d’exclusion aérienne pourrait être décidée aujourd’hui à l’ONU.
Lors d’un entretien avec le roi du Maroc Mohammed VI, le Premier ministre tunisien Béji Caïd Essebsi a insisté sur la nécessaire relance de l’UMA. Un déblocage qui passe, selon lui, par la résolution du problème du Sahara occidental.
Les troupes qui ont attaqué la ville de Duékoué mercredi ont été repoussées, selon le camp Gbagbo. Les Forces nouvelles (pro-Ouattara) nient cependant toute responsabilité dans cette attaque ainsi que dans la guérilla urbaine menée par le « commando invisible » à Abidjan.
Le président français n’est plus dans les bonnes grâces de la Libye depuis qu’il a reconnu les révolutionnaires et soutenu une intervention étrangère. Seif el-Islam Kadhafi le qualifie de « clown » et lui demande de « rendre l’argent » qu’il aurait perçu pour sa campagne de 2007.
Alain Juppé devra s’efforcer de tisser des liens avec les régimes qui ont succédé aux dictatures du monde arabe et de faire oublier les relations passées avec les despotes déchus. Il lui faudra incarner le professionnalisme d’une diplomatie largement discréditée.
Béji Caïd Essebsi a entamé mardi une tournée au Maghreb. En Algérie, il a rencontré le président Abdelaziz Bouteflika et le Premier ministre Ahmed Ouyahia, et a assuré ses voisins de sa volonté de resserrer les liens avec « les peuples frères », au lendemain de la révolution en Tunisie.
Lundi matin, pendant deux heures, des tirs à l’arme lourde ont retenti à Yopougon, près de la résidence privée de Philippe Mangou, chef d’état-major des armées fidèles au président sortant. Même scénario en fin d’après-midi dans le quartier d’Adjamé. Pendant ce temps, l’avancée des Forces nouvelles dans l’ouest de la Côte d’Ivoire provoque des défections du côté des troupes pro-Gbagbo.
Exclusif. L’ancien ministre libyen des Affaires étrangères, Ali Triki, est arrivé en France le 9 mars, porteur d’un message de Mouammar Kadhafi aux autorités françaises. Mais celles-ci l’ont éconduit, et il a dû poursuivre son chemin vers l’Égypte.
Seize ans après, Alain Juppé retrouve le Quai d’Orsay dans un contexte international bouleversé par les révolutions arabes. Pour la droite, il pourrait constituer une solution de rechange acceptable dans l’hypothèse – improbable – où Nicolas Sarkozy renoncerait à briguer un second mandat.
Le « Guide » libyen Mouammar Kadhafi a décidé d’offrir une récompense financière en échange de la capture du chef de l’opposition libyenne, Moustapha Abdeljalil. Il a parallèlement poursuivi ses contre-offensives sur le terrain, mais aussi sur les plans diplomatique et médiatique.
Un peu plus d’un an après le rapprochement franco-rwandais, la nomination du nouveau ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, n’est pas vue d’un bon oeil à Kigali. Où on l’attend de pied ferme…
Lors d’un discours au Congrès, l’ambassadeur de Côte d’Ivoire à Washington a appelé les États-Unis à venir en aide aux Ivoiriens. Un appel qui intervient alors que, sur le terrain, la situation est critique.
Un nouveau ministre des Affaires étrangères, Nabil al-Arabi, a été nommé dimanche en Égypte, a annoncé l’agence officielle Mena, dans le cadre de nominations destinées à remplacer des proches du régime d’Hosni Moubarak, chassé du pouvoir par un soulèvement populaire.
Depuis le 17 décembre, le président ivoirien élu Alassane Ouattara et son gouvernement vivent reclus au Golf Hôtel, à Abidjan, sous la protection de l’ONU. Entre petits coups de blues et grands élans d’optimisme, l’effervescence des premiers jours est retombée. Reportage.
L’auteur de l’attentat contre l’ambassade française, survenu en janvier dernier à Bamako, s’est évadé du lieu secret dans lequel il était détenu depuis son arrestation.
Le chef de la Ligue arabe, Amr Moussa, s’est déclaré candidat à la prochaine élection présidentielle égyptienne. Face à une opposition désorganisée, Amr Moussa apparaît comme une option crédible pour remplacer le président déchu Hosni Moubarak.
Pardonnez-moi de tirer ainsi sur l’ambulance, mais il est des clous qui méritent d’être enfoncés. L’ambulance en question? Cette diplomatie française au bord de la crise de nerfs, décriée comme jamais, au point désormais de se demander chaque jour quel sera le prochain avatar de ses turpitudes.
Contrairement aux États-Unis ou à la France, qui ont clairement appelé au départ de Mouammar Kadhafi, la diplomatie européenne a pris des précautions. Elle a préféré mettre en garde le régime libyen contre des sanctions à venir et l’a appelé à faire cesser les violations des droits de l’Homme.
Isolé sur la scène diplomatique, acculé dans son propre pays, Mouammar Kadhafi ne cède pas. En Libye, les manifestations continuent et la répression se poursuit, alors que le « Guide » appelle ses partisans à se battre pour lui.