L’opposition mauritanienne accuse le chef de la diplomatie française d’avoir reconnu une « ingérence » dans le pays après le putsch de 2008. En cause, la « fierté » exprimée par Bernard Kouchner sur la gestion française des coups d’État en Mauritanie, au Niger et à Madagascar.
Le vice-ministre libyen chargé des Affaires européennes va prochainement prendre ses fonctions d’ambassadeur en Tunisie. Un pays qu’il connaît bien. Ne serait-ce que pour y avoir occupé le même poste, il y a vingt-trois ans.
Face à une nouvelle donne géostratégique défavorable, de hauts responsables de l’appareil sécuritaire israélien réclament la reprise des pourparlers avec la Syrie.
Deux anciens ministres français des Affaires étrangères s’insurgent contre « un affaiblissement sans précédent » de l’institution, dans une tribune du journal « Le Monde ». Selon eux, l’influence internationale de la France s’en trouve menacée.
La Centrafrique souhaite l’aide des États-Unis pour « neutraliser » la rébellion ougandaise de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) active sur son territoire, a déclaré le chef de la diplomatie centrafricaine, cité lundi par la radio d’État.
Pour sa dernière interview avant son départ du Sénégal, l’ex-ambassadeur de France, Jean-Christophe Rufin, n’a pas manqué d’égratigner le président sénégalais Abdoulaye Wade et le secrétaire général de l’Élysée, Claude Guéant. Entre autres.
L’Afrique du Sud a mis en cause des « agents » et un « pays étranger » – sans citer le Rwanda – dans la tentative d’assassinat du général rwandais Kayumba Nyamwasa, exilé en Afrique du Sud depuis février dernier – un officier ambitieux, très proche des services ougandais, et qui se pose depuis une décennie en rival du président Paul Kagamé.
Le général Antonio Indjai, qui a renversé le précédent chef d’état-major bissau-guinéen avant de prendre sa place, n’est pas très apprécié en dehors du continent. Aucune délégation occidentale n’a souhaité assister à la cérémonie de son investiture, et les États-Unis l’ont même jugé « indigne » de ce poste.
La révélation de l’incroyable richesse minérale du sous-sol afghan (d’une valeur de 1 000 milliards de dollars) a fait l’effet d’une bombe. Et provoque autant d’espoirs que d’inquiétudes.
1972, 1991, 2002, 2009… L’histoire du pays est, depuis l’indépendance, un éternel recommencement : il faut que les Malgaches manifestent, et que certains d’entre eux y laissent leur vie, pour que le régime en place vacille. Dans la Grande Ile, on vote « avec les pieds », mais cela s’avère bien souvent sans effet. Attendus comme le messie, les chefs d’État successifs, qui se sont essayés tantôt au libéralisme, tantôt au socialisme, n’ont jamais su endiguer la spirale de la misère. Si bien que dans ce pays à la terre et au sous-sol riches, les trois quarts de la population vivent au jour le jour.
Une corruption massive, l’un des pires climat des affaires du monde : la diplomate néerlandaise en poste à Kinshasa, Ellen Berends-Vergunst, a dressé un portrait peu élogieux de la RD Congo à l’occasion de son départ, mercredi.
Le chef de la junte nigérienne, Salou Djibo, s’est rendu à Tripoli le 13 juin. Au menu des discussions avec Mouammar Kadhafi : l’argent versé aux ex-rebelles touaregs, qui n’est pas parvenu aux destinataires…
Le président de la transition guinéenne est arrivé à l’aéroport de Casablanca, mardi 22 juin. À moins d’une semaine de l’élection présidentielle, ce voyage, qualifié de « visite privée », devrait comporter des entretiens politiques.
Depuis dix ans, cet homme très attaché à l’Afrique dirige l’action culturelle extérieure de la France. Au moment de céder sa place, il revient sur cette décennie.
Claude Guéant, le secrétaire général de la présidence française, a rencontré le président Abdelaziz Bouteflika et plusieurs de ses ministres, dimanche à Alger. Une visite destinée à réchauffer les relations entre les deux pays.
Depuis le drame de Gaza, les ex-alliés stratégiques sont à couteaux tirés. La rupture est-elle irrémédiable ? Dans cette hypothèse, c’est tout l’équilibre des forces au Moyen-Orient qui s’en trouverait modifié.
Le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) est intervenu dans la polémique au sujet de la détention de Peter Erlinder, demandant sa « libération immédiate ». L’avocat américain, conseil de l’opposante Victoire Ingabire, est poursuivi pour négation du génocide.
Le secrétaire d’État français à la Coopération s’est voulu rassurant sur les relations avec le Sénégal, quelques jours après l’annonce par l’ambassadeur de France, Jean-Christophe Rufin, de son prochain départ de Dakar.
Les ministres des Affaires étrangères suisse et espagnol se trouvaient à Tripoli pour négocier le départ de l’homme d’affaires suisse Max Göldi libéré jeudi après avoir purgé quatre mois de prison, dans un contexte de crise diplomatique entre Tripoli et Berne.
Max Göldi, un ressortissant helvétique détenu à Tripoli depuis février dernier, vient d’être libéré. Il attend ses papiers pour pouvoir rejoindre son pays, en dépit des tensions diplomatiques entre celui-ci et la Libye.
L’écrivain et diplomate Jean-Christophe Rufin a annoncé mercredi qu’il quitterait, à la fin du mois, son poste d’ambassadeur de France au Sénégal. Depuis trois ans, il a connu des périodes de tension avec le président Aboulaye Wade, qui souhaitait son départ.
Pour le président français, le sommet de Nice, du 31 mai au 1er juin, a été l’occasion d’officialiser sa stratégie africaine. « Décomplexée » et davantage tournée vers le monde anglophone. Vœu pieux ?
Le président français ne fait pas dans la dentelle avec les diplomates. Il a annoncé lui-même (dans un avion et devant témoin) son limogeage imminent à son chef du protocole.
Mardi 8 juin, le ministère ougandais des Affaires étrangères a fait savoir que le président soudanais, Omar el-Béchir, serait bien convié au sommet de l’Union africaine, prévu fin juillet à Kampala. Samedi, la présidence ougandaise avait affirmé le contraire, s’attirant les foudres du Soudan.
Malgré les pressions américaines, la justice rwandaise est restée ferme. Lundi 7 juin, le tribunal de Kigali a rejeté la demande de remise en liberté de l’Américain Peter Erlinder. Avocat de l’opposante Victoire Ingabire, il est accusé de négation du génocide et d’atteinte à la sécurité nationale.