Hulusi Akar, le ministre turc de la Défense, et Abdulhamid Dabaiba, le Premier ministre du gouvernement de Tripoli, ont signé ce 26 octobre deux accords, portant notamment sur la modernisation par Ankara de l’aviation militaire libyenne.
Tout en maintenant ses accusations contre la France, que Bamako accuse d’avoir violé l’espace aérien malien, Abdoulaye Diop, le diplomate en chef de la transition, a soutenu lors du 8e Forum international de Dakar que le pays « n’a de problème à traiter avec aucun partenaire », tant que ce n’est pas pour se faire « dicter des solutions ».
À l’initiative d’une réunion africaine en marge de la conférence des Nations unies pour le climat, les présidents sénégalais et congolais, ainsi que leur hôte égyptien, ont convié plusieurs de leurs pairs.
Devant le Conseil de sécurité de l’ONU, Bamako a encore imputé à la France un soutien aux groupes jihadistes du Sahel, mais n’a toujours pas apporté de preuve. Décryptage.
Les relations diplomatiques semblaient au beau fixe, mais une lettre du royaume à l’ONU, interprétée comme l’expression de revendications territoriales sur ces deux enclaves, nie l’existence de frontières terrestres entre les deux pays.
Le chef de l’État bissau-guinéen et président en exercice de la Cedeao a posé un ultimatum au président de la transition guinéenne, avant de faire une demande très particulière au secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres. Explications.
Il sera le grand ordonnateur de la COP27, qui s’ouvrira le 6 novembre à Charm el-Cheikh. Voici ceux qui l’aident à ancrer l’influence de son ministère.
Selon les informations de Jeune Afrique, le ministre de l’Intérieur français se rendra à la fin du mois dans la capitale sénégalaise pour discuter de la coopération sécuritaire et de la question migratoire.
L’Assemblée générale des Nations unies a adopté à une écrasante majorité, ce 12 octobre, une résolution condamnant les récentes annexions russes en Ukraine. Le résultat du vote traduit une légère érosion du soutien de plusieurs pays africains envers la Russie.
Le Groupe d’action financière (Gafi), chargé de lutter contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, menace de placer la RDC sur sa « liste noire ». L’administration de Félix Tshisekedi se démène pour éviter ce revers. Coulisses.
En pleine opération de séduction vis à vis de l’Afrique, le ministre ukrainien des Affaires étrangères a dû écourter sa tournée sur le continent. Il y a des priorités plus ou moins prioritaires…
Si rien de concret n’a été annoncé lors de la venue à Alger d’Élisabeth Borne et de ses ministres sur l’épineux dossier des visas, la prochaine visite à Paris – à une date qui reste à déterminer – du ministre algérien de l’Intérieur, Brahim Merad, devrait permettre des avancées en la matière.
« Densifier » la relation, montrer à quel point les échanges sont redevenus naturels et fluides, concrétiser les intentions annoncées lors du voyage d’Emmanuel Macron en août. Si le voyage de la Première ministre française à Alger est placé sous le signe des accords économiques, les sujets politiques ne sont jamais bien loin.
Ce 16 octobre, le Parti communiste chinois doit reconduire à sa tête son secrétaire général, lui ouvrant la porte à un troisième mandat présidentiel. Mais derrière cette continuité, des réformes s’imposent dans un pays en proie à des difficultés.
La Première ministre française Élisabeth Borne a entamé dimanche 9 octobre une visite de deux jours en Algérie pour donner « une impulsion nouvelle » et concrète à la réconciliation amorcée en août par Abdelmadjid Tebboune et Emmanuel Macron.
En durcissant sa politique de visas avec les citoyens du Maghreb, Paris aura parachevé un lent processus de perte d’influence dans la région, qu’Emmanuel Macron cherche maintenant à enrayer. Si ses efforts semblent porter leurs fruits avec l’Algérie, il reste beaucoup à faire avec la Tunisie et, surtout, le Maroc.
La réunion de l’organisation, prévue le 14 octobre et censée être consacrée en grande partie à la situation au Burkina Faso, n’aura finalement pas lieu.
Le 29 septembre, l’ancien ministre d’Abdou Diouf et de Macky Sall a officiellement pris ses fonctions de représentant spécial d’António Guterres en Libye, où il est désormais attendu. Il s’était retiré de la vie politique sénégalaise en 2013 pour se consacrer à une carrière diplomatique.
Annoncé pour 2022, le prochain Forum du partenariat Russie-Afrique (nouvelle appellation du Sommet Russie-Afrique, dont la dernière édition s’est déroulée à Sotchi en 2019), devrait avoir lieu dans la ville portuaire, en avril 2023.
La représentante républicaine Lisa McClain exige des sanctions contre l’Algérie pour un prétendu contrat d’armes russes de 7 milliards de dollars conclu en 2021. Une information non vérifiée, qui lui a pourtant permis de rallier 27 autres parlementaires.
Nommé ministre des Affaires étrangères dès l’arrivée au pouvoir du maréchal Sissi, en 2014, le diplomate égyptien a su à la fois imposer son style et composer avec l’appareil sécuritaire. Il sera le grand ordonnateur de la COP27, qui s’ouvrira le 6 novembre à Charm el-Cheikh.
Les présidents ghanéen et gambien Nana Akufo-Addo et Adama Barrow et le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey, étaient à Bamako ce jeudi 29 septembre afin de négocier avec le régime d’Assimi Goïta.
Condamné à la peine capitale par les séparatistes pro-russes pour avoir combattu au côté de l’armée ukrainienne, l’étudiant marocain a finalement été libéré grâce à l’intervention de l’Arabie saoudite. Si beaucoup de ses compatriotes le soutiennent, d’autres voient en lui un terroriste et un traître.
À mesure que Bamako s’est isolé, le ministre des Affaires étrangères s’est progressivement coupé de son réseau. Il garde néanmoins quelques proches collaborateurs, devenus d’autant plus indispensables.
À quelques semaines du sommet de la Ligue arabe à Alger, les États membres peinent à s’accorder sur une série de dossiers brûlants. Une mésentente en partie liée à la constitution, autour du Rabat et d’Alger, de deux axes antagonistes à cheval entre l’Afrique et le Moyen-Orient.
La rencontre entre les présidents français, congolais et rwandais, ce 21 septembre à New York, est le fruit de plusieurs semaines de discrets efforts de Paris qui cherche à gagner en influence dans la région des Grands Lacs. Elle n’a pas manqué de faire réagir.
L’arrivée prochaine de ce nouveau responsable de l’ambassade de France au Cameroun ne doit rien au hasard. Il est en effet le seul haut gradé à figurer dans l’actuel mercato diplomatique. Explications.