Pour sa première visite à l’étranger depuis sa prise de pouvoir, le 5 septembre 2021, le chef de la junte guinéenne a été accueilli par son homologue malien, le colonel Assimi Goïta.
Déterminé à obtenir une condamnation diplomatique du Rwanda, qu’il a de nouveau accusé de soutenir le M23 à la tribune de l’ONU, Félix Tshisekedi peine pour l’instant à obtenir gain de cause.
L’amiral Jean-Philippe Rolland était en mission à Ouagadougou, à la mi-septembre. Objectif : apaiser les relations crispées entre les militaires français et burkinabè.
Après deux décennies de sanctions, lesquelles n’ont pas toutes été levées, Washington tente une nouvelle approche et a invité le ministre zimbabwéen des Affaires étrangères à participer au prochain sommet entre la première puissance mondiale et le continent.
Les obsèques de la souveraine britannique auront lieu à Londres dans la matinée du 19 septembre. Et beaucoup de présidents africains seront présents à cet événement mondial.
Rappelé par Tel-Aviv début septembre, le chef du bureau israélien à Rabat, nommé dans la foulée de la normalisation des relations entre les deux pays, fait face à de graves accusations. Qu’en est-il réellement ? Éléments de réponse.
Le souverain marocain prendra part personnellement au sommet de la Ligue arabe, à Alger, les 1er et 2 novembre prochain. Le début d’une nouvelle ère dans les relations entre Rabat et Alger ?
Afin de maintenir la pression sur Bamako, le président ivoirien s’est tourné vers le secrétaire général des Nations unies. La suite des négociations, avec Jeune Afrique.
Le président de la transition malienne, Assimi Goïta, a ouvertement lié la remise en liberté des 46 soldats ivoiriens interpellés le 10 juillet à Bamako à l’extradition de personnalités maliennes vivant en Côte d’Ivoire, dont le fils de l’ancien président Ibrahim Boubacar Keïta.
Le président bissau-guinéen va s’entretenir avec ses homologues russe et ukrainien après avoir organisé un sommet extraordinaire de la Cedeao en marge de l’Assemblée générale des Nations unies.
Après la libération, le 3 septembre, de trois des 49 soldats ivoiriens arrêtés le 10 juillet à Bamako pour « tentative d’atteinte à la sûreté extérieure de l’État », les discussions se poursuivent intensément concernant le sort du reste du groupe.
Le conflit entre la Russie et l’Ukraine était prévisible, pourtant rien n’a réellement été fait pour l’éviter. Un signe inquiétant alors que les tensions s’avivent entre grandes puissances, en particulier autour du sort de Taïwan.
Depuis l’élection de Joe Biden, aucun représentant américain pour la région des Grands Lacs n’a été désigné. Désintérêt des États-Unis ou manque de compétences ? Face aux violences dans l’Est de la RDC et à l’approche de l’élection présidentielle, de nombreuses voix réclament un plus grand engagement de Washington.
Le prochain sommet aura bien lieu en Tunisie en novembre. Et il devrait voir la reconduction à la tête de l’organisation de Louise Mushikiwabo, seule candidate à sa propre succession.
Nommé en mars, le chef de la diplomatie malgache préside le conseil des ministres de la Commission de l’océan Indien jusqu’en février 2023. Parmi ses priorités : la relance post-Covid, la sécurité maritime et la sécurité alimentaire. Entretien.
Le président de la transition, Assimi Goïta, a accepté de libérer trois soldats féminins du groupe des 49 militaires ivoiriens accusés de mercenariat. Des médiations et discussions sont en cours pour la remise en liberté prochaine des autres détenus.
De l’écrivain Tahar Ben Jelloun à Salah Bourdi, président du Cercle Eugène Delacroix, en passant par des milliers de tweets enflammés, l’indignation soulevée par le refus de la France de délivrer des visas à des Marocains témoigne de la dégradation des relations diplomatiques entre les deux pays.
Un projet de loi américain vise à contenir certaines activités de la Russie en Afrique. Sur le continent, des voix s’élèvent pour protester contre cette tentative d’ingérence.
Dans un communiqué du 27 août, le ministère des Affaires étrangères turc a vivement réagi aux propos tenus la veille par Emmanuel Macron sur l’influence de la Turquie en Afrique, lors du second jour de sa visite officielle en Algérie.
Organisée à Tunis, la 8e Conférence internationale de Tokyo pour le développement en Afrique a acté de nouveaux engagements politiques et économiques. Revue de détail.
« Maroc : diplomatie tous azimuts » (5/5). Rabat ne conditionne plus ses relations avec les autres États africains à leur position sur le Sahara. Mais ce nouveau pragmatisme ne fait pas perdre de vue l’objectif central de la diplomatie chérifienne : isoler la RASD et faire reculer l’influence algérienne.
Le Premier ministre japonais Fumio Kishida s’est engagé dimanche 28 août lors d’un sommet Japon-Afrique à Tunis à « remédier à une injustice historique » et à faire pression pour que le continent obtienne un siège permanent au Conseil de sécurité des Nations unies.
La présence de Brahim Ghali, le président sahraoui accueilli à Tunis par le président tunisien Kaïs Saïed dans le cadre de la Ticad, a déclenché une crise diplomatique entre les deux pays. Rabat voit, en arrière-plan, des pressions venues d’Alger.
« Maroc : diplomatie tous azimuts » (3/5). Alors que le royaume commençait à engranger plusieurs succès dans une région traditionnellement acquise au Polisario, la nouvelle « vague rose » menace de saper le lobbying exercé ces dernières années par Rabat. Qui n’a pas dit son dernier mot.
Alors que l’Afrique de l’Ouest est confrontée à une résurgence de coups d’État militaires dans un contexte de crise sécuritaire, plusieurs institutions internationales appuyées par l’ONU sont à la manœuvre pour rendre coercitif le protocole additionnel de l’organisation sous-régionale sur la démocratie et la bonne gouvernance.
À l’occasion de la visite à Alger d’Emmanuel Macron, les deux chefs d’État tentent d’ouvrir un nouveau chapitre dans les relations entre les deux pays. Mais les sujets qui fâchent sont toujours là.
La Millenium Challenge Corporation annonce la possible suspension d’une aide d’un demi-milliard de dollars à Tunis sur cinq ans en raison des récentes décisions du président Kaïs Saïed.
Malgré sa volonté de renouveler la relation entre la France et les États africains, maghrébins comme subsahariens, Emmanuel Macron, en visite en Algérie du 25 au 27 août, est aussi dans l’esprit de beaucoup le président français qui a restreint drastiquement l’octroi de visas aux ressortissants de ces pays. Une contradiction qui brouille durablement son message.
« Maroc : diplomatie tous azimuts » (2/5). Malgré des échanges économiques encore timides entre le royaume et l’Asie, ce continent soutient presque unanimement la position marocaine sur le Sahara aux Nations unies. Rabat, de son côté, ne ménage pas ses efforts pour resserrer ses liens avec tous les pays asiatiques.
La huitième édition de la Conférence de Tokyo sur le développement en Afrique (Ticad 8), les 27 et 28 août, aurait pu être l’occasion pour l’archipel et le continent de resserrer leurs liens. Mais l’absence du Premier ministre Fumio Kishida, testé positif au Covid, risque de pousser plusieurs chefs d’État africains à annuler leur venue.