Si rien de concret n’a été annoncé lors de la venue à Alger d’Élisabeth Borne et de ses ministres sur l’épineux dossier des visas, la prochaine visite à Paris – à une date qui reste à déterminer – du ministre algérien de l’Intérieur, Brahim Merad, devrait permettre des avancées en la matière.
« Densifier » la relation, montrer à quel point les échanges sont redevenus naturels et fluides, concrétiser les intentions annoncées lors du voyage d’Emmanuel Macron en août. Si le voyage de la Première ministre française à Alger est placé sous le signe des accords économiques, les sujets politiques ne sont jamais bien loin.
Ce 16 octobre, le Parti communiste chinois doit reconduire à sa tête son secrétaire général, lui ouvrant la porte à un troisième mandat présidentiel. Mais derrière cette continuité, des réformes s’imposent dans un pays en proie à des difficultés.
La Première ministre française Élisabeth Borne a entamé dimanche 9 octobre une visite de deux jours en Algérie pour donner « une impulsion nouvelle » et concrète à la réconciliation amorcée en août par Abdelmadjid Tebboune et Emmanuel Macron.
En durcissant sa politique de visas avec les citoyens du Maghreb, Paris aura parachevé un lent processus de perte d’influence dans la région, qu’Emmanuel Macron cherche maintenant à enrayer. Si ses efforts semblent porter leurs fruits avec l’Algérie, il reste beaucoup à faire avec la Tunisie et, surtout, le Maroc.
La réunion de l’organisation, prévue le 14 octobre et censée être consacrée en grande partie à la situation au Burkina Faso, n’aura finalement pas lieu.
Le 29 septembre, l’ancien ministre d’Abdou Diouf et de Macky Sall a officiellement pris ses fonctions de représentant spécial d’António Guterres en Libye, où il est désormais attendu. Il s’était retiré de la vie politique sénégalaise en 2013 pour se consacrer à une carrière diplomatique.
Annoncé pour 2022, le prochain Forum du partenariat Russie-Afrique (nouvelle appellation du Sommet Russie-Afrique, dont la dernière édition s’est déroulée à Sotchi en 2019), devrait avoir lieu dans la ville portuaire, en avril 2023.
La représentante républicaine Lisa McClain exige des sanctions contre l’Algérie pour un prétendu contrat d’armes russes de 7 milliards de dollars conclu en 2021. Une information non vérifiée, qui lui a pourtant permis de rallier 27 autres parlementaires.
Nommé ministre des Affaires étrangères dès l’arrivée au pouvoir du maréchal Sissi, en 2014, le diplomate égyptien a su à la fois imposer son style et composer avec l’appareil sécuritaire. Il sera le grand ordonnateur de la COP27, qui s’ouvrira le 6 novembre à Charm el-Cheikh.
Les présidents ghanéen et gambien Nana Akufo-Addo et Adama Barrow et le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey, étaient à Bamako ce jeudi 29 septembre afin de négocier avec le régime d’Assimi Goïta.
Condamné à la peine capitale par les séparatistes pro-russes pour avoir combattu au côté de l’armée ukrainienne, l’étudiant marocain a finalement été libéré grâce à l’intervention de l’Arabie saoudite. Si beaucoup de ses compatriotes le soutiennent, d’autres voient en lui un terroriste et un traître.
À mesure que Bamako s’est isolé, le ministre des Affaires étrangères s’est progressivement coupé de son réseau. Il garde néanmoins quelques proches collaborateurs, devenus d’autant plus indispensables.
À quelques semaines du sommet de la Ligue arabe à Alger, les États membres peinent à s’accorder sur une série de dossiers brûlants. Une mésentente en partie liée à la constitution, autour du Rabat et d’Alger, de deux axes antagonistes à cheval entre l’Afrique et le Moyen-Orient.
La rencontre entre les présidents français, congolais et rwandais, ce 21 septembre à New York, est le fruit de plusieurs semaines de discrets efforts de Paris qui cherche à gagner en influence dans la région des Grands Lacs. Elle n’a pas manqué de faire réagir.
L’arrivée prochaine de ce nouveau responsable de l’ambassade de France au Cameroun ne doit rien au hasard. Il est en effet le seul haut gradé à figurer dans l’actuel mercato diplomatique. Explications.
Pour sa première visite à l’étranger depuis sa prise de pouvoir, le 5 septembre 2021, le chef de la junte guinéenne a été accueilli par son homologue malien, le colonel Assimi Goïta.
Déterminé à obtenir une condamnation diplomatique du Rwanda, qu’il a de nouveau accusé de soutenir le M23 à la tribune de l’ONU, Félix Tshisekedi peine pour l’instant à obtenir gain de cause.
L’amiral Jean-Philippe Rolland était en mission à Ouagadougou, à la mi-septembre. Objectif : apaiser les relations crispées entre les militaires français et burkinabè.
Après deux décennies de sanctions, lesquelles n’ont pas toutes été levées, Washington tente une nouvelle approche et a invité le ministre zimbabwéen des Affaires étrangères à participer au prochain sommet entre la première puissance mondiale et le continent.
Les obsèques de la souveraine britannique auront lieu à Londres dans la matinée du 19 septembre. Et beaucoup de présidents africains seront présents à cet événement mondial.
Rappelé par Tel-Aviv début septembre, le chef du bureau israélien à Rabat, nommé dans la foulée de la normalisation des relations entre les deux pays, fait face à de graves accusations. Qu’en est-il réellement ? Éléments de réponse.
Le souverain marocain prendra part personnellement au sommet de la Ligue arabe, à Alger, les 1er et 2 novembre prochain. Le début d’une nouvelle ère dans les relations entre Rabat et Alger ?
Afin de maintenir la pression sur Bamako, le président ivoirien s’est tourné vers le secrétaire général des Nations unies. La suite des négociations, avec Jeune Afrique.
Le président de la transition malienne, Assimi Goïta, a ouvertement lié la remise en liberté des 46 soldats ivoiriens interpellés le 10 juillet à Bamako à l’extradition de personnalités maliennes vivant en Côte d’Ivoire, dont le fils de l’ancien président Ibrahim Boubacar Keïta.
Le président bissau-guinéen va s’entretenir avec ses homologues russe et ukrainien après avoir organisé un sommet extraordinaire de la Cedeao en marge de l’Assemblée générale des Nations unies.
Après la libération, le 3 septembre, de trois des 49 soldats ivoiriens arrêtés le 10 juillet à Bamako pour « tentative d’atteinte à la sûreté extérieure de l’État », les discussions se poursuivent intensément concernant le sort du reste du groupe.
Le conflit entre la Russie et l’Ukraine était prévisible, pourtant rien n’a réellement été fait pour l’éviter. Un signe inquiétant alors que les tensions s’avivent entre grandes puissances, en particulier autour du sort de Taïwan.
Depuis l’élection de Joe Biden, aucun représentant américain pour la région des Grands Lacs n’a été désigné. Désintérêt des États-Unis ou manque de compétences ? Face aux violences dans l’Est de la RDC et à l’approche de l’élection présidentielle, de nombreuses voix réclament un plus grand engagement de Washington.