Politicien madré, le ministre russe des Affaires étrangères est le visage de l’offensive de Moscou en Afrique, où la Russie surfe sur le sentiment anti-occidental. Portrait d’un vétéran de la scène diplomatique mondiale.
Les 17 et 18 décembre, à Istanbul, le président Recep Tayyip Erdogan recevra une vingtaine de ses pairs du continent, pour la troisième édition de cet événement.
L’Union européenne a sanctionné lundi 13 décembre le groupe paramilitaire russe Wagner ainsi que huit personnes qui lui sont liées, dont Valery Zakharov, conseiller pour la sécurité du président centrafricain, Faustin-Archange Touadéra.
Rivalité dans la Corne de l’Afrique, positions opposées s’agissant de l’Égypte, du Qatar, des conflits en Libye et en Syrie… Entre Ankara et Abou Dhabi, la mésentente était totale depuis neuf ans. Pourquoi se reparlent-ils aujourd’hui ?
Le 2 décembre, le chef de l’État ivoirien s’est entretenu au palais présidentiel avec son homologue sud-africain, alors en visite de 72 heures dans le pays.
Les 17 et 18 décembre, Recep Tayyip Erdogan recevra les dirigeants du continent à l’occasion d’un troisième grand sommet, à Istanbul. Objectif : resserrer les liens politiques et commerciaux, patiemment tissés depuis vingt ans.
L’ACTU VUE PAR… Chaque samedi « Jeune Afrique » invite une personnalité à décrypter un sujet d’actualité. À la veille du sommet Afrique-Chine, organisé à Dakar, les 29 et 30 novembre, l’économiste et sinologue français Thierry Pairault analyse l’état des relations entre les deux parties.
L’arrivée possible de mercenaires russes à Bamako, le jeu d’Assimi Goïta, la montée du sentiment anti-français, les actes posés par Mahamat Idriss Déby Itno au Tchad… Entretien avec la ministre des Armées d’Emmanuel Macron.
Le président américain devrait programmer bientôt un sommet destiné à renforcer les liens entre son pays et l’Afrique. Technique dérisoire ? Ses homologues restent pourtant friands de ces rencontres…
Macky Sall assumera, à partir de février 2022, la présidence tournante de l’Union africaine et les défis sécuritaires, politiques, économiques et sanitaires ne manquent pas.
L’annonce de la possible arrivée de la société de sécurité russe Wagner au Mali fait polémique. Ce n’est pourtant que le dernier acte de l’offensive médiatique, discrète et déterminée, que mène Moscou dans le pays. Au grand dam de la France.
Transition au Mali et en Guinée, sécurité au Sahel, crise autour du Sahara, investissements dans les infrastructures… Depuis Dakar, dernière étape de sa première tournée en Afrique, le patron de la diplomatie américaine a répondu aux questions de JA.
Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a mis en garde le 20 novembre le groupe russe Wagner contre toute ingérence au Mali, appelant à une transition rapide vers un pouvoir civil.
Gel des avoirs financiers, interdiction de voyager… La Cedeao a frappé fort en sanctionnant près de 150 personnalités, mais a épargné pour l’instant le président de la transition et son ministre des Affaires étrangères.
C’est à Dakar qu’Antony Blinken, le secrétaire d’État américain, achèvera sa première tournée en Afrique. En deux décennies, le Sénégal est devenu une étape obligée pour les représentants de Washington en visite sur le continent. Et sans doute la seule parmi les pays francophones.
Le 15 novembre, le président français a discuté avec Vladimir Poutine de l’arrivée de Wagner au Mali. Un sujet qu’il a aussi abordé avec Roch Marc Christian Kaboré, Mohamed Bazoum, Mahamat Idriss Déby Itno, ainsi qu’avec Kamala Harris ces derniers jours.
L’actuelle reine de beauté nationale d’Afrique du Sud entend participer au concours de Miss Univers, le 12 décembre, à Eilat. Mais son gouvernement désapprouve, au nom de la cause palestinienne.
En pleine spirale de l’endettement, la Tunisie a vu ses créances augmenter auprès de nombreux bailleurs internationaux. Face à leur poids grandissant, Kaïs Saïed peut-il toujours brandir la carte de la souveraineté nationale ?
Pour la première fois depuis sa prise de fonction, le secrétaire d’État américain effectue une tournée sur le continent. Après le Kenya, où il ne va pas manquer d’évoquer la guerre en Éthiopie, il se rendra au Nigeria et au Sénégal.
Washington a imposé vendredi des sanctions contre l’Érythrée, alliée de l’Éthiopie dans le conflit du Tigré, mettant en garde contre « l’implosion » du pays d’Abiy Ahmed en cas d’échec d’une solution négociée.
La communauté internationale, réunie ce vendredi à Paris, a acté le maintien de l’organisation des élections en Libye le 24 décembre. Un pari risqué alors que de nombreux critères ne sont pas encore réunis.
Réunis le 7 novembre à Accra, les chefs d’État et de gouvernement de l’organisation sous-régionale ont, entre autres, imposé des sanctions individuelles aux « membres des autorités et des autres institutions de la transition » à Bamako.
La décision tunisienne de ne pas voter le prolongement du mandat de la Minurso indiquerait-elle une rupture avec la traditionnelle « neutralité » de Carthage sur le dossier du Sahara ? Explications d’un imbroglio au plus haut sommet de l’État.
L’ACTU VUE PAR… Chaque samedi « Jeune Afrique » invite une personnalité à décrypter un sujet d’actualité. Adjoint à la maire de Paris en charge des relations internationales et né d’un père camerounais, Arnaud Ngatcha s’attache à incarner une « diplomatie municipale » puissante, bien distincte de celle de l’Élysée.
Repartis entre le 3 et le 4 novembre, les chefs d’État africains ont profité de leur présence en Écosse pour multiplier les rendez-vous et faire avancer plusieurs dossiers diplomatiques mais aussi économiques.
À quatre mois de la fin réglementaire de la transition, le colonel Assimi Goïta entend rester maître du calendrier. Ce qui n’est pas du goût de Nana Akufo-Addo, le président en exercice de la Cedeao, qui fait pression pour que le transfert du pouvoir aux civils soit le plus rapide possible.
Alors que la COP26 ouvre ses portes au Scottish Event Campus de Glasgow et qu’un sommet des chefs d’État doit se tenir les 1er et 2 novembre, le continent attend plus que jamais un engagement des pays riches pour financer sa réponse au changement climatique.
La résolution renouvelant pour une année le mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental consacre le processus politique comme cadre unique de résolution du conflit.