Le 15 février, les chefs d’État du G5 Sahel, Macky Sall et Nana Akufo Addo se sont réunis en huis clos pendant plus de deux heures, tandis qu’Emmanuel Macron a participé aux échanges par visioconférence. Voici ce qu’ils se sont dit.
Sous l’impulsion du président angolais, la CEEAC s’active sur le terrain pour convaincre les groupes de la Coalition des patriotes pour la Centrafrique (CPC) et François Bozizé de participer à un dialogue le 2 mars à Luanda.
Malgré la présence de soldats français, la situation sécuritaire est loin d’être stabilisée. Au point que certains suggèrent désormais un dialogue avec les jihadistes, alors que s’ouvre ce lundi le sommet du G5 Sahel à N’Djamena.
Le Britannique a été élu procureur pour un mandat de neuf ans, vendredi 12 février, lors d’un vote à bulletin secret. Faute d’avoir atteint un consensus, les États-parties ont dû, pour la première fois, en passer par un vote.
La représentante de l’Unesco pour le Maghreb, la Libanaise Golda el-Khoury, a été mise en cause pour son management et écartée de son poste de directrice du bureau de Rabat après des propos jugés déplacés à l’égard de l’équipe marocaine.
Le président français recevra très prochainement son homologue ivoirien, qu’il n’a pas revu depuis leur déjeuner, le 4 septembre dernier, et sa réélection pour un troisième mandat. Voici les sujets qu’ils aborderont.
Dans un message vidéo adressé à l’Union africaine, le nouveau président américain a promis respect, dialogue et cohérence. Et peut-être même une visite au prochain sommet de l’institution panafricaine.
La Confédération africaine de football (CAF) connaîtra son nouveau président le 12 mars. Dernier rebondissement dans une campagne qui n’en manque pas : le retour d’Ahmad Ahmad, un temps écarté pour des soupçons de détournements de fonds.
Élu pour un an en septembre 2020, Nana Akufo-Addo vient déjà d’être reconduit à la présidence de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest. Les dirigeants étaient très pressés d’officialiser leur décision.
Alors que la crise s’enlise en Centrafrique, où les groupes armés font face au président réélu Faustin-Archange Touadéra, l’Angola tente une médiation.
Des organisations syndicales du ministère des Affaires étrangères dénoncent des parachutages de personnalités n’appartenant pas au corps diplomatique à la tête des ambassades et consulats tunisiens. Et soulignent qu’une part importante d’entre eux sont des membres du ministère de l’Intérieur.
Le 15 février s’ouvrira à Abuja une session cruciale de la commission mixte Cameroun-Nigeria, qui sera présidée par le représentant spécial de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest, Mohamed Ibn Chambas. Qui espère bien parachever le processus de délimitation des frontières avant la fin de son mandat, courant 2021.
Le président malien de la transition a été reçu à déjeuner à l’Élysée par le chef de l’Etat français le 27 janvier. Sommet de N’Djamena, élections au Mali, Assimi Goïta… Voici ce qu’il faut retenir de leurs discussions.
Crise migratoire, Sahara, lutte antiterroriste… La ministre espagnole des Affaires étrangères Arancha González Laya revient sur les dossiers chauds entre son pays et le Maghreb.
Le 5 janvier, l’émir étreignait son meilleur ennemi, le prince héritier saoudien, Mohammed Ben Salman, mettant fin au blocus que lui imposaient plusieurs de ses voisins depuis 2017. Une séquence qui lui a coûté cher, mais dont le Qatar est sorti renforcé.
Poterie de Sejnane, pêche à la charfiya, harissa… Depuis sa nomination en 2016 à l’Unesco, le diplomate s’attelle à porter plusieurs pans de la culture et de la civilisation tunisienne au panthéon du patrimoine mondial.
Officiellement investi président des États-Unis mercredi 20 janvier, Joe Biden est déjà revenu sur certaines des mesures phares de Donald Trump. Il a aussi nommé un Africain en tant que dirigeant intérimaire de la Millennium Challenge Corporation.
Les deux chefs d’État se sont rencontrés en tête-à-tête, le 19 janvier, pour évoquer la réouverture partielle de la frontière entre le Bénin et le Nigeria. Patrice Talon a fait une proposition à Muhammadu Buhari.
Après trois années à la tête de la mission de maintien de la paix en RDC, la diplomate algérienne Leïla Zerrougui s’apprête à passer la main. Pour lui succéder, le secrétaire général de l’ONU António Guterres a choisi de nommer l’expérimentée diplomate guinéenne Bintou Keïta.
Visas, sécurité, développement… La politique africaine du nouveau président américain se lit tout autant dans les déclarations d’intention que dans le casting de la nouvelle administration.
Alors qu’une dizaine de pays africains projettent de se tourner vers le nucléaire civil et ont annoncé leur intention de se doter d’une centrale, la Chine et la Russie se positionnent sur le marché.
La nomination du médiateur de la CEEAC pourrait intervenir peu après le 19 janvier. Mais le choix de la personnalité se heurte aux exigences des uns et des autres, et notamment à celles du président centrafricain Faustin-Archange Touadéra. JA vous donne les détails.
La Tunisie espère mettre à profit sa présidence du Conseil de sécurité en janvier pour faire valoir sa vision des dossiers régionaux, alors que sa diplomatie semble en perte de vitesse.
L’Iran pourrait craindre que l’unité retrouvée des États du Golfe se fasse contre lui. Mais peut aussi espérer, a contrario, peser davantage sur le Conseil de coopération du Golfe. Explications.
Depuis le 27 septembre 2020, la Guinée a fermé ses frontières avec trois de ses voisins. Plus de trois mois plus tard, le maintien de la mesure a de lourdes conséquences, en particulier pour les transporteurs et commerçants dépendants du trafic entre la Guinée et le Sénégal.
Bien qu’encore affectée par des crises sanitaires, sécuritaires, humanitaires et diplomatiques, la région des Grands Lacs enregistre des évolutions positives, que l’ONU entend accompagner.
Collaboration culturelle et scientifique, immigration, Libye… Le ministre des Affaires étrangères italien Luigi Di Maio a livré à JA les grands axes de la politique africaine de son pays.
Pour espérer une paix durable avec ses voisins arabes, Israël ne peut plus se contenter d’une diplomatie tactique, mais doit se pencher sur les problèmes de fond, selon l’ex-ambassadeur marocain Ahmed Faouzi.