En visite dans la capitale marocaine, le ministre français de la Justice, Gérald Darmanin, a réaffirmé sa volonté d’intensifier la lutte contre le terrorisme et le narcotrafic aux côtés de son homologue, Abdellatif Ouahbi.
Le président congolais devrait séjourner en France les 5 et 6 avril prochain, selon les informations de Jeune Afrique. Alors que le dossier dit des « Biens mal acquis » vient de connaître de nouveaux développements, il sera reçu par son homologue Emmanuel Macron.
Le président ghanéen s’est positionné comme médiateur entre la Cedeao et les trois pays réunis au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES). Il était le 9 mars à Niamey, où il s’est entretenu avec le général Tiani.
L’ACTU VUE PAR – Après avoir longtemps côtoyé l’OIF, Christine Desouches vient de publier un ouvrage qui revient sur l’histoire de l’organisation, tout en présentant les principaux défis qui l’attendent.
En première ligne dans la crise entre Niamey et Cotonou, le ministre des Affaires étrangères s’appuie sur des caciques au sein du gouvernement et de l’administration, mais aussi sur des fidèles de longue date.
John Dramani Mahama a été reçu samedi 8 mars à Bamako par le général Assimi Goïta. Il a tenté de le réconcilier avec la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), que le Mali a quitté en janvier.
Alors que les tensions entre les deux pays sont au plus haut, les autorités algériennes ont reçu l’ambassadeur de France jeudi, pour lui faire part de « la gravité d’un projet de manœuvres militaires avec la Maroc ».
Le Nigérian a été réélu le 12 février à la tête de la commission Affaires politiques, Paix et Sécurité de l’organisation continentale. Un poste influent, mais aussi très scruté.
À Abidjan, le 5 mars, les présidents ivoirien et ghanéen ont évoqué leur souhait d’aider le Mali, le Burkina Faso et le Niger dans leur lutte contre le terrorisme. Ces trois pays avaient précisément évoqué le manque d’appui de l’organisation sous-régionale dans le domaine sécuritaire.
Alors que Donald Trump proposait de transformer Gaza en « Riviera » sous contrôle américain, les leaders du monde arabe se sont accordés sur une alternative n’impliquant pas le déplacement massif des populations palestiniennes du territoire.
Depuis plusieurs mois, le ministère russe de la Défense et les hommes d’Africa Corps à Bangui tentent de convaincre le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra d’accepter le remplacement de Wagner par une nouvelle structure. Coulisses.
Le 28 février, l’ancien ministre des Affaires étrangères Mohamed Benaïssa s’est éteint, à 88 ans, laissant derrière lui l’empreinte d’un diplomate hors pair et d’un homme de dialogue entre les cultures et les nations. Youssef Amrani, l’un de ses plus fidèles disciples et amis, lui rend hommage.
Tatiana Dovgalenko, chargée, au sein du ministère russe des Affaires étrangères, du Département pour le partenariat avec l’Afrique, évoque les relations de Moscou avec les pays du continent, l’impact de la guerre en Ukraine, la politique de la France en Afrique et la montée du sentiment antifrançais.
Le ministre de l’Intérieur français a annoncé que certains ressortissants algériens avaient déjà été expulsés à leur arrivée à l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle. Avant d’indiquer que la France « exige désormais un ordre de mission pour les Algériens présentant un passeport diplomatique à nos postes-frontières ».
Alors que le Premier ministre français a menacé, mercredi, de remettre en cause les accords de 1968 après un comité interministériel sur l’immigration, l’Algérie a réagi à cette escalade diplomatique ce jeudi.
L’ambassade de Chine au Mali affirme que le refus de délivrer un visa à certains commerçants maliens n’est en aucun cas lié à un présumé rejet du passeport de l’Alliance des États du Sahel (AES). Toutes les chancelleries emboîteront-elles le pas chinois ?
Scindé en deux territoires, le pays est administré à l’ouest, par le gouvernement d’Union nationale, représenté par Abdelhamid Dbeibah, et à l’est, par l’Armée nationale libyenne du maréchal Khalifa Haftar, qui se rapproche de la Russie, notamment sur le plan militaire et stratégique.
Alors que Washington a pris des mesures contre l’ancien ministre de la Défense James Kabarebe, et que Londres a annoncé le gel de la majorité de ses aides financières à destination de Kigali, les autorités rwandaises continuent d’affirmer qu’elles « défendent » la population et leurs frontières en soutenant les paramilitaires du M23.
Alger s’indigne de la visite en début de semaine du président de la chambre haute du Parlement français, Gérard Larcher, au Sahara occidental, que le Maroc considère comme ses « Provinces du Sud ».
Le président congolais a évoqué un possible accord minier avec les États-Unis, espérant s’assurer le soutien de Washington, alors que l’est de son pays est en proie à la rébellion du M23, soutenue par le Rwanda. Mais ce « deal » est loin d’être gagné.
Ce mercredi 26 février, le Premier ministre français a réuni une partie de son gouvernement lors d’un comité interministériel de contrôle de l’immigration (Cici). S’il a assuré ne pas vouloir d’« escalade » avec l’Algérie, il a menacé de remettre en cause les accords de 1968, qu’il n’estime « pas respectés ».
Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, s’est dit prêt à « prendre davantage » de mesures restrictives de ce type contre Alger si la coopération franco-algérienne n’était « pas reprise ».
Reçu par Abdourahamane Tiani le 24 février, Mohammed Bin Abdulaziz al-Khulaifi, ministre d’État et des Affaires étrangères, est venu discuter de plusieurs sujets de coopération. Mais aussi, plus discrètement, plaider en faveur de la libération de Mohamed Bazoum.
Imbroglio entre le Doge d’Elon Musk et les autorités de Bamako. Washington annonce l’annulation d’un financement public que le Mali affirme pourtant avoir refusé depuis deux ans. Le gouvernement malien exige de la traçabilité et en profite pour broder autour de son idéologie souverainiste.
Réunis à Bamako les 22 et 23 février, une vingtaine de ministres du Burkina Faso, du Mali et du Niger se sont dits prêts à entamer des discussions avec la Cedeao. Les trois pays, qui sont officiellement sortis de l’organisation en janvier 2025, assurent privilégier « l’intérêt supérieur des populations ».
Il s’agit de la première entrevue entre les présidents congolais et burundais depuis l’avancée significative du M23 en janvier. Face aux rebelles et à leurs soutiens rwandais, Félix Tshisekedi espère conserver l’appui d’Évariste Ndayishimiye et de son armée.
Lors d’une réunion cette semaine dans la capitale kenyane, les paramilitaires en lutte contre le pouvoir central du général Abdel Fattah al-Burhan ont annoncé leur volonté de mettre en place un gouvernement parallèle au Soudan.
Alors que les tensions sont fortes avec l’Américain Donald Trump, qui a refusé d’envoyer son ministre des Affaires étrangères à la réunion des diplomates du G20 à Johannesburg, le président sud-africain a tenté tant bien que mal de défendre le « droit international » et la voie diplomatique dans la résolution des conflits.
Ministre des Affaires étrangères de Djibouti pendant vingt ans, ce diplomate s’apprête à succéder à Moussa Faki Mahamat à la tête de la Commission de l’Union africaine. Un dossier ultrasensible l’attend déjà : la crise entre la RDC et le Rwanda.
Nouveau partenariat de défense dans le cadre d’Africom, diversification des investissements, engagements en cours… Dans une interview à « USA-Today », l’ambassadeur algérien à Washington donne quelques orientations sur les relations de son pays avec la nouvelle administration américaine.