Les chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ont tenu une visioconférence le 23 avril pour évoquer l’impact de la pandémie de Covid-19 sur la sous-région. Ils ont notamment choisi le Nigérian Muhammadu Buhari pour coordonner les efforts de l’organisation.
Après avoir renoncé au poste d’émissaire des Nations unies pour la Libye, le diplomate algérien rebondit au prestigieux Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri).
Faustin-Archange Touadéra (FAT) s’apprête à valider une modification de la Constitution qui lui permettrait, en cas de « glissement » de l’élection présidentielle de décembre 2020, d’assurer son propre intérim. Une idée qui lui est venue de ses réseaux personnels.
Coopération sécuritaire dans l’est de la RDC, impact du coronavirus sur la région, tensions politiques à Kinshasa, élections au Burundi… Un an après sa prise de fonction, l’envoyé spécial des Nations unies pour les Grands Lacs répond aux questions de Jeune Afrique.
Alors que la plupart de ses pairs ont suspendu leurs voyages à l’étranger, le président centrafricain, Faustin-Archange Touadéra, s’est rendu à Kinshasa puis à Brazzaville. Jeune Afrique vous livre les dessous de sa mini-tournée diplomatique.
Près de quatre mois après les résultats contestés de la présidentielle bissau-guinéenne du 29 décembre 2019, dont Umaro Sissoco Embaló avait été proclamé vainqueur par la commission nationale électorale (CNE), la Cedeao a annoncé mercredi qu’elle reconnaissait sa victoire, tout en demandant la nomination d’un nouveau Premier ministre.
Alors que sa nomination comme représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en Libye était sur le point d’être bouclée, l’ancien ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra a définitivement renoncé au poste.
Le 15 avril, dix-huit chefs d’État, de gouvernement et d’institutions internationales ont appelé, sur le site de « Jeune Afrique », à une réponse multilatérale pour que le continent puisse faire face à l’épidémie de coronavirus. Voici comment cette initiative a été rendue possible.
Berceau de la pandémie de coronavirus, la Chine envoie du matériel sanitaire à travers le continent. Mais ces efforts suffiront-ils à faire oublier ses manquements dans la gestion de la crise et les traitements discriminatoires dont sont victimes les ressortissants africains sur son territoire ?
Dix-huit chefs d’État, de gouvernement et d’institutions internationales d’Afrique et d’Europe préconisent des mesures d’exception pour aider le continent à faire face à la pandémie.
En pleine pandémie de Covid-19, le président américain Donald Trump a vivement critiqué l’Organisation mondiale de la santé et sa gestion de la crise. Mais à travers elle, c’est surtout la Chine qui est visée…
Les compte rendus des audioconférences hebdomadaires des conseillers du commerce extérieur (CCE) de la France en Afrique, auxquels Jeune Afrique a eu accès début avril, traduisent les angoisses des communautés d’expatriés résidant sur le continent face aux conséquences de la progression de la pandémie de Covid-19.
Le 24 mars, le ministère des Affaires étrangères français produisait une note sur les effets de la pandémie de coronavirus en Afrique. Depuis, le texte a fuité et, si beaucoup le jugent anecdotique, il agite les réseaux diplomatiques.
Les États-Unis ont vivement dénoncé samedi la « xénophobie des autorités chinoises à l’égard des Africains », victimes de discriminations dans la ville de Canton après plusieurs cas positifs au Covid-19 dans la communauté nigériane.
Alors qu’aucun accord n’a pas pu être trouvé entre Le Caire, Karthoum et Addis-Abeba, le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, a réitéré son intention de remplir l’énorme barrage construit sur le Nil dès le mois de juillet.
Les Africains vivant dans la grande métropole chinoise de Canton, dans le sud de la Chine, dénoncent de nombreuses discriminations après plusieurs cas positifs au Covid-19 parmi la communauté nigériane. L’Union africaine a fait part de sa préoccupation et convoqué l’ambassadeur chinois à l’UA.
Alors que l’épidémie de Covid-19 s’installe peu à peu dans le monde arabe, plusieurs États ont échangé des promesses de soutien et d’aide. Que dit cette solidarité – parfois sélective – des relations diplomatiques au Moyen-Orient et au Maghreb ?
L’ancien ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, devait être nommé en mars dernier envoyé spécial des Nations unies pour la Libye. Mais sa candidature a été bloquée par Washington, avec le soutien de deux capitales arabes. Explications.
L’épidémie de Covid-19 a fait des dizaines de milliers de morts et forcé la moitié de la population mondiale au confinement. Ses conséquences sur les guerres en cours au Moyen-Orient restent encore incertaines.
Le 3 avril, dix présidents africains se sont entretenus en visioconférence, à laquelle s’est joint leur homologue français Emmanuel Macron. Un plan de riposte à la pandémie de Covid-19, dont Jeune Afrique a obtenu en exclusivité les détails, a été évoqué.
L’heure est à la mobilisation générale du côté des Nations unies. Leur secrétaire général, António Guterres, vient de rendre public un rapport sur la lutte contre le coronavirus. Il revient pour Jeune Afrique sur les priorités identifiées par l’ONU.
Coopération et solidarité. C’est le message que les Nations unies ont voulu faire passer en présentant ce 31 mars un rapport sur les impacts du coronavirus et une amorce de plan pour le vaincre. Mais tout repose sur la bonne volonté des États.
L’interminable crise libyenne et l’ambiguïté de la position américaine offrent un nouveau terrain d’action aux nombreux lobbyistes de Washington. Tour d’horizon des réseaux d’influence américains du Gouvernement d’union nationale et de Khalifa Haftar.
Promis par l’Arabie saoudite en décembre 2018, les cent millions de dollars saoudiens censés servir à équiper le G5 Sahel n’ont toujours pas été versés. La faute à un conflit avec la France.
Un audit externe a été commandé par Moussa Faki Mahamat sur des départements clés de l’Union africaine pour la période 2012-2018. Une première au sein de l’organisation panafricaine.
Tensions entre l’organisation qu’elle préside et la Guinée d’Alpha Condé, remise en cause de son indépendance vis-à-vis de la France et du Rwanda…. Plus d’un an après avoir pris la tête de la Francophonie, Louise Mushikiwabo revient sur les dossiers brûlants de l’organisation et les attaques auxquelles elle fait face.
Le président congolais Félix Tshisekedi s’agace de la lenteur des négociations avec son homologue angolais João Lourenço à propos du partage de l’exploitation pétrolière au large de ses côtes.
Officiellement, Paris reconnaît la légitimité du gouvernement de Tripoli et soutient le processus politique. Mais, dans les faits, c’est au controversé Khalifa Haftar que vont ses faveurs. Genèse d’une relation aussi privilégiée que risquée.