Le président turc Recep Tayyip Erdogan est arrivé dimanche à Alger pour une visite de 48 heures afin d’évoquer la situation en Libye, où est menacée une trêve fragile. L’Algérie veut jouer un rôle de médiateur dans cette crise régionale.
La décision de Rabat d’organiser la CAN 2020 de futsal à Laâyoune, au Sahara occidental, a provoqué la colère d’Alger et le forfait de l’Afrique du Sud. Face à la polémique, le premier vice-président de la Confédération africaine de football (CAF), Constant Omari, a justifié la position de son organisation.
Dire que le général iranien Qassem Soleimani, tué dans un raid américain en Irak début janvier, était un terroriste permet de lui retirer l’attribut d’humain et de légitimer le fait de le tuer.
Le chef d’état-major français des armées François Lecointre a annoncé mercredi que la force militaire française au Sahel serait renforcée, en supplément des 220 soldats déjà récemment envoyés pour supporter l’opération.
L’aéroport de Tripoli a été fermé mercredi soir après des menaces des forces loyales au maréchal Khalifa Haftar, alors qu’Alger s’apprête à accueillir jeudi une réunion ministérielle des pays voisins de la Libye.
Pour l’Allemagne, la présence de la Ligue arabe, de l’Union africaine (UA) et du Congo-Brazzaville était suffisante pour assurer une représentation des pays africains et arabes lors de la conférence de Berlin sur la paix en Libye. Pas de quoi convaincre Tunis et Rabat, écartés de l’événement.
Lutte contre le terrorisme, présence des troupes françaises, zone des trois frontières, engagement militaire américain… Le président français et ses homologues sahéliens ont abordé plusieurs sujets lors de leur réunion à huis clos, à Pau.
Lors du sommet Royaume-Uni – Afrique, le président rwandais a annoncé qu’il envisageait d’exempter de visa les ressortissants des États membres du Commonwealth, de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) et de l’Union africaine. Une manière de jouer la carte de l’intégration africaine, tout en ménageant les puissances française et britannique.
Franck Paris, le conseiller Afrique du président Emmanuel Macron, recevra à la fin de la semaine du 20 janvier, au 2, rue de l’Élysée, à Paris, Miguel Oyono Ndong Mifumu, l’ambassadeur de Guinée équatoriale en France.
Plusieurs fois reportée depuis octobre, la conférence de Berlin sur la paix en Libye a finalement eu lieu ce dimanche 19 janvier. Alors que l’escalade militaire a pris une nouvelle ampleur ces dernières semaines, les résultats affichés paraissent maigres.
La vieille rengaine de la « balkanisation » a repris de plus belle depuis l’élection de Félix Tshisekedi, brandie par une opposition congolaise qui n’a aucun intérêt à ce que la paix revienne en RDC et qui attise la haine contre les Rwandais et les Congolais d’expression rwandaise. Une imposture pure et simple.
Par sa sortie effective de l’UE, le 31 janvier, le Royaume-Uni change d’horizon économique et diplomatique. L’occasion pour le continent de redéfinir ses relations avec Londres, et sa place dans le jeu international.
La Tunisie n’a pas été conviée à la conférence de Berlin du 19 janvier visant à relancer le processus de paix en Libye, qui a réunit les dirigeants des principaux pays impliqués dans le conflit, y compris l’Algérie.
Sous l’égide de l’ONU, le sommet de ce dimanche réunit les dirigeants des principaux pays impliqués dans le conflit, excepté la Tunisie, qui se donnent pour objectif de relancer le processus de paix, en faisant notamment respecter l’embargo sur les livraisons d’armes.
À la veille de la conférence de Berlin sur la Libye, le ministre des Affaires étrangères du Congo-Brazzaville plaide pour une solution africaine au conflit. Une réunion consacrée à la crise libyenne se tiendra le 30 janvier prochain dans la capitale congolaise.
Vingt-huit objets issus de collections européennes privées ont rejoint les collections du Petit Musée de la Récade, dans le sud du pays. Une trentaine de statuettes du royaume d’Abomey devraient par ailleurs être restituées bientôt par la France au Bénin.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan débutera prochainement une tournée en Afrique. Au programme : le Sénégal, la Gambie, l’Algérie et sans doute le Maroc.
Principalement connu sur le contient pour ses activités philanthropiques, le milliardaire américain George Soros y a également beaucoup investi. Pour gérer ses activités, il y dispose de plusieurs soutiens.
La cour d’appel de Paris devra se prononcer le 3 juillet prochain sur la validité du non-lieu qui a conclu près de vingt ans d’enquête sur l’attentat contre l’avion du président rwandais Juvénal Habyarimana, épisode déclencheur du génocide de 1994.
La récente visite, à Libreville, du secrétaire d’État auprès du ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères est le signe d’une relance diplomatique, amenée à se poursuivre, entre le Gabon et la France.
La crise sécuritaire au Sahel inspire des dénonciations de conspirations internationales. Une certaine société civile africaine met la France à l’index, tandis que le président français évoque la Russie à mots couverts…
La paix en Afrique se fera avec les Africains, ou ne se fera pas. L’Europe doit le comprendre et accepter la main tendue l’Union africaine, à l’heure où la Turquie s’apprête à s’engager militairement en Libye.
L’antagonisme entre le président turc Recep Tayyip Erdogan et son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi n’est pas nouveau. Ces deux chefs d’État ne s’embarrassent même pas de préserver les apparences.
Le sommet de Moscou sur la Libye était censé aboutir à un accord cessez-le-feu entre Fayez al-Sarraj et Khalifa Haftar, pour entériner l’arrêt des combats obtenus par Moscou et Ankara depuis dimanche 12 janvier. Mais la diplomatie russe n’a pas su rapprocher les belligérants autour d’un texte.
Alassane Ouattara, qui doit boucler la réforme constitutionnelle avant fin mars, se rendra d’abord à Londres pour le sommet Royaume-Uni - Afrique sur l’investissement.
Le livre « Profession diplomate » de l’ancien ambassadeur Yves Aubin de la Messuzière revient sur ses expériences en Afrique et au Moyen-Orient. Il se confie à Jeune Afrique sur ses années de travail au Maghreb et les liens complexes entre diplomatie et pouvoirs exécutifs.
Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a demandé au président sud-africain Cyril Ramaphosa d’intervenir pour apaiser le différend avec l’Egypte au sujet d’un important barrage hydraulique que l’Ethiopie construit sur le Nil Bleu.