Les autorités congolaises et les rebelles du M23 sont de retour à Doha pour une nouvelle et peut-être dernière session de discussions. Pour la première fois, des ministres congolais et rwandais sont également présents.
Le mot « dette » est devenu un fouet que l’on brandit au-dessus des pays africains pour susciter peur et soumission. Mais cela ne peut plus être une conversation à sens unique, et le continent ne se laissera pas décourager par les insultes, le dénigrement, les récits mensongers ou les tweets malveillants, insiste le ministre ghanéen des Affaires étrangères, Samuel Okudzeto Ablakwa.
Au mini-sommet qui réunit cinq chefs d’État africains à Washington, le président américain s’est étonné du niveau d’anglais du président du Liberia, dont c’est pourtant la langue officielle. Un impair de plus, qui démontre la méconnaissance abyssale de l’Afrique du locataire de la Maison-Blanche…
La rencontre entre Donald Trump et cinq de ses homologues africains a suscité autant de malaise diplomatique qu’elle a engendré de belles promesses économiques. Le président a déclaré que « ses nouveaux amis » pourraient être exemptés de droits de douane spécifiques.
En septembre 2022, Mamadou Hawa Gassama s’en était pris au président Ouattara lors d’une interview dans un média malien. Il a été interpellé au début de juillet après une visite familiale dans le nord de la Côte d’Ivoire.
Les chefs d’État du Liberia, du Sénégal, de Mauritanie, de Guinée-Bissau et du Gabon doivent être reçus ce mercredi 9 juillet par le président des États-Unis pour un déjeuner à la Maison-Blanche. Les discussions devraient être centrées sur les questions commerciales, d’investissement et de sécurité.
Entre Alger et Abou Dhabi, la bonne entente n’est plus qu’un lointain souvenir. Désormais, l’Algérie accuse le riche État pétrolier du Golfe de mener des opérations pour la déstabiliser.
Présenté comme un coup d’éclat diplomatique, l’accord scellé entre Kigali et Kinshasa à Washington, s’il constitue une étape significative, sera difficile à mettre en œuvre sur le terrain. L’analyse de Romain Gras, au micro de RFI.
Les rebelles et les autorités congolaises s’apprêtent à se retrouver au Qatar pour un nouveau cycle de négociations. De sa réussite dépend la pérennité de l’accord de paix signé à Washington entre la RDC et le Rwanda. Le M23, lui, espère encore poser ses conditions.
Dans un entretien exclusif accordé à Jeune Afrique, le conseiller spécial de Donald Trump pour l’Afrique défend l’accord de paix signé le 27 juin par Kinshasa et Kigali. Il insiste sur le fait que Washington est « optimiste mais réaliste », et veut croire dans la bonne volonté des présidents Tshisekedi et Kagame.
Le Premier ministre algérien Nadir Larbaoui a rencontré son homologue espagnol en marge de la Conférence des Nations unies sur le financement du développement, à Séville. L’évolution de la position espagnole sur le Sahara occidental en 2022 avait conduit à une crise entre les deux pays.
Ambitieux sur le fond, l’accord signé à Washington le 27 juin prévoit notamment la neutralisation des FDLR et la levée des mesures défensives du Rwanda. La réussite de ce « deal » qualifié « d’historique » dépendra pourtant de plusieurs paramètres clés.
Les membres de la maréchaussée arrêtés le 21 juin ont regagné Abidjan le week-end dernier, grâce à l’intervention des services sécuritaires ivoiriens et marocains.
Entamé en mai 2024, un mois après l’investiture du chef de l’État, par le rappel du personnel nommé sous Macky Sall, le mercato diplomatique à la tête des ambassades et consulats du Sénégal à Paris touche à sa fin.
Quel sera l’avenir de l’ambitieux accord de paix signé le 27 juin sous l’égide des États-Unis ? Si Kinshasa et Kigali affichent leur satisfaction, le ministre rwandais des Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe, répète néanmoins que l’éradication des FDLR demeure un préalable à la suite des opérations.
Kinshasa et Kigali ont signé vendredi 27 juin un accord de paix à Washington, « une étape importante » pour mettre fin au conflit dans l’est de la RDC, s’est félicitée samedi l’Union africaine.
Un groupe de parlementaires s’est rendu du 16 au 20 juin dans la capitale française afin d’échanger avec leurs homologues et les autorités. Ils ont souhaité sensibiliser aux différents axes de rupture prônés par le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye.
En 2020, lors du premier mandat de Donald Trump, ces accords avaient entraîné la normalisation des relations entre Israël et plusieurs pays arabes, notamment le Maroc.
En visite à Abidjan, le 24 juin, le président béninois a réitéré son souhait d’accueillir dans son pays l’Organisation ouest-africaine de la santé, dont le siège doit être attribué à la Côte d’Ivoire. Coulisses.
L’armée soudanaise, en guerre depuis plus de deux ans contre les Forces de soutien rapide (FSR) menées par Mohamed Hamdane Daglo, assure avoir trouvé des armes en provenance du Kenya appartenant à ces derniers.
Le conseiller spécial de Donald Trump pour l’Afrique a effectué une visite éclair en Angola, le 24 juin. Entre rencontres diplomatiques, annonces d’accords énergétiques et plaidoyer pour la paix dans les Grands Lacs, Massad Boulos a tenté de faire entendre la voix d’une Amérique pragmatique.
Sur instruction de leur ministère de tutelle, les cadres dirigeants de la compagnie pétrolière algérienne, ainsi que ceux de deux autres entreprises, ne peuvent plus se rendre en France, ni même y transiter. Un épisode de plus dans l’escalade des tensions entre Paris et Alger.
Le général-président malien poursuit une visite officielle au cours de laquelle il doit rencontrer Vladimir Poutine. Les « liens de coopération » évoqués concernent bien sûr la sécurité, mais aussi l’énergie ou le transport.
Le chef de la junte malienne doit rencontrer le président russe, Vladimir Poutine, pour parler des « liens de coopération » entre les deux pays dans des domaines tels que « la sécurité, l’énergie ou le transport », quelques jours après l’annonce du départ du groupe paramilitaire Wagner du Mali.
La cheffe du gouvernement italien promeut son dispositif ce vendredi lors d’un sommet co-présidé par Ursula von der Leyen. Ces investissements, notamment dans le domaine de l’énergie, sont aussi un moyen de renforcer l’influence de Rome sur le continent africain.
Kigali et Kinshasa ont paraphé le texte provisoire d’un accord de paix à Washington. Il prévoit entre autres la fin des hostilités et « le respect de l’intégrité territoriale » de la RDC, dont l’est est en partie contrôlé par le M23, soutenu par le Rwanda.
Préparé depuis plusieurs mois, le premier déplacement du président de la transition guinéenne à Abidjan a été l’occasion d’aborder les futures échéances électorales dans son pays.
Alors que l’armée israélienne mène des frappes sur l’Iran depuis la semaine dernière, affirmant vouloir empêcher Téhéran d’obtenir l’arme nucléaire, plusieurs États, donc dix en Afrique, ont signé cette déclaration.
Les ressortissants de la moitié des pays du continent pourraient bientôt être interdits d’entrée aux États-Unis ou se voir imposer de très fortes restrictions. De la RDC au Bénin, en passant par la Côte d’Ivoire et le Sénégal, cartographie des pays visés.
Alors qu’on pensait les relations entre Cotonou et Niamey en voie d’apaisement, le général Abdourahamane Tiani a ravivé les tensions en accusant de nouveau Patrice Talon d’abriter des bases terroristes en complicité avec la France.