Les États-Unis ont vivement dénoncé samedi la « xénophobie des autorités chinoises à l’égard des Africains », victimes de discriminations dans la ville de Canton après plusieurs cas positifs au Covid-19 dans la communauté nigériane.
Alors qu’aucun accord n’a pas pu être trouvé entre Le Caire, Karthoum et Addis-Abeba, le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, a réitéré son intention de remplir l’énorme barrage construit sur le Nil dès le mois de juillet.
Les Africains vivant dans la grande métropole chinoise de Canton, dans le sud de la Chine, dénoncent de nombreuses discriminations après plusieurs cas positifs au Covid-19 parmi la communauté nigériane. L’Union africaine a fait part de sa préoccupation et convoqué l’ambassadeur chinois à l’UA.
Alors que l’épidémie de Covid-19 s’installe peu à peu dans le monde arabe, plusieurs États ont échangé des promesses de soutien et d’aide. Que dit cette solidarité – parfois sélective – des relations diplomatiques au Moyen-Orient et au Maghreb ?
L’ancien ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, devait être nommé en mars dernier envoyé spécial des Nations unies pour la Libye. Mais sa candidature a été bloquée par Washington, avec le soutien de deux capitales arabes. Explications.
L’épidémie de Covid-19 a fait des dizaines de milliers de morts et forcé la moitié de la population mondiale au confinement. Ses conséquences sur les guerres en cours au Moyen-Orient restent encore incertaines.
Le 3 avril, dix présidents africains se sont entretenus en visioconférence, à laquelle s’est joint leur homologue français Emmanuel Macron. Un plan de riposte à la pandémie de Covid-19, dont Jeune Afrique a obtenu en exclusivité les détails, a été évoqué.
L’heure est à la mobilisation générale du côté des Nations unies. Leur secrétaire général, António Guterres, vient de rendre public un rapport sur la lutte contre le coronavirus. Il revient pour Jeune Afrique sur les priorités identifiées par l’ONU.
Coopération et solidarité. C’est le message que les Nations unies ont voulu faire passer en présentant ce 31 mars un rapport sur les impacts du coronavirus et une amorce de plan pour le vaincre. Mais tout repose sur la bonne volonté des États.
L’interminable crise libyenne et l’ambiguïté de la position américaine offrent un nouveau terrain d’action aux nombreux lobbyistes de Washington. Tour d’horizon des réseaux d’influence américains du Gouvernement d’union nationale et de Khalifa Haftar.
Promis par l’Arabie saoudite en décembre 2018, les cent millions de dollars saoudiens censés servir à équiper le G5 Sahel n’ont toujours pas été versés. La faute à un conflit avec la France.
Un audit externe a été commandé par Moussa Faki Mahamat sur des départements clés de l’Union africaine pour la période 2012-2018. Une première au sein de l’organisation panafricaine.
Tensions entre l’organisation qu’elle préside et la Guinée d’Alpha Condé, remise en cause de son indépendance vis-à-vis de la France et du Rwanda…. Plus d’un an après avoir pris la tête de la Francophonie, Louise Mushikiwabo revient sur les dossiers brûlants de l’organisation et les attaques auxquelles elle fait face.
Le président congolais Félix Tshisekedi s’agace de la lenteur des négociations avec son homologue angolais João Lourenço à propos du partage de l’exploitation pétrolière au large de ses côtes.
Officiellement, Paris reconnaît la légitimité du gouvernement de Tripoli et soutient le processus politique. Mais, dans les faits, c’est au controversé Khalifa Haftar que vont ses faveurs. Genèse d’une relation aussi privilégiée que risquée.
Le Tchad et l’Angola se sont mis d’accord sur un règlement de la dette tchadienne avec des têtes de bétail. La première livraison de 1 500 têtes est arrivé cette semaine en Angola, mais ce sont 75 000 bovins qui devront être livrés pour rembourser les 88 millions d’euros dûs.
L’affaire du passeport diplomatique d’un ressortissant iranien, présumé faux par la justice centrafricaine, cache-t-elle un scandale plus vaste, impliquant notamment d’anciens ministres ?
Le président Alpha Condé devait recevoir ce mardi à Conakry ses pairs de la Cedeao, Mahamadou Issoufou, Muhamadu Buhari et Alassane Ouattara, en amont du double scrutin législatif et référendaire du 22 mars. Mais la visite a été annulée en raison de la pandémie de coronavirus.
Une enquête est en cours au sein de la direction financière de l’Union africaine (UA) au sujet de plusieurs virements de l’organisation vers de mauvais comptes bancaires.
De nombreux États africains seront représentés à haut niveau au Forum international militaro-technique (« Army 2020 ») organisé par Moscou, dont les dates viennent d’être annoncées.
La première réunion du groupe de contact Union africaine-ONU s’est tenue à Oyo, au Congo-Brazzaville, les 12 et 13 mars. Il y a notamment été question de la nomination du prochain émissaire de l’ONU pour la Libye.
Réunis durant deux jours à Oyo sous l’égide du président congolais Denis Sassou N’Guesso, les représentants de l’ONU et les chefs d’État africains ont convenu des modalités d’organisation d’une conférence interlibyenne en juillet prochain à Addis-Abeba.
Le Premier ministre centrafricain tente de calmer le jeu dans le bras de fer qui se joue entre la Minusca et le Mouvement des patriotes centrafricains pour la paix (MPCP).
Le maréchal Khalifa Haftar a été reçu par Emmanuel Macron, au palais de l’Élysée. Lors de ce rendez-vous, qui ne figurait pas à l’agenda officiel du président français, l’homme fort de l’est de la Libye, aurait assuré être prêt à signer le cessez-le-feu, mais indiqué qu’il fallait que les milices le respectent aussi.
Dans le cadre d’une mission parlementaire chargée d’évaluer la politique d’attribution des visas, les députés français M’jid El Guerrab et Sira Sylla (majorité présidentielle) visiteront plusieurs consulats du continent. Première étape : Abidjan, le 10 mars.
La compagnie Air France-KLM craint l’impact de l’épidémie de coronavirus sur ses vols en Afrique subsaharienne en provenance de la France, placée par le Congo dans la catégorie des « pays à risque ».
Félix Tshisekedi a profité de sa visite aux États-Unis pour annoncer la reprise des relations diplomatiques entre la RDC et Israël, ainsi que son soutien au plan de paix controversé de Donald Trump, au risque de déclencher une polémique, notamment avec certains de ses alliés du FCC. Retour sur un revirement diplomatique.