Alors que Tunis et Alger ont vivement critiqué le plan de paix pour le Proche-Orient présenté par Donald Trump le 28 janvier, Rabat a pris soin de ne pas froisser la Maison-Blanche, tout en rappelant sa position sur le dossier israélo-palestinien.
L’ancien chef de la diplomatie burkinabè est arrivé mercredi 29 janvier à Paris, où il doit recevoir des soins médicaux. Il a été condamné à dix ans de prison au terme du procès du putsch de 2015. Sa défense avait saisi Emmanuel Macron en janvier dans une lettre dont JA a obtenu copie.
Les Palestiniens et leurs alliés ont immédiatement désavoué le plan de paix pour le Proche-Orient du président Trump, présenté mardi 28 janvier, et favorable à Israël. Tour d’horizon des réactions.
Si le « Deal du siècle » est soutenu par le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, en difficulté sur le plan domestique, il est catégoriquement rejeté par la diplomatie palestinienne, le chef de l’Autorité palestinienne, mais aussi le Hamas.
Entre Alassane Ouattara et Muhammadu Buhari, les crispations ne sont pas nouvelles. Si leur relation s’était normalisée ces dernières années, leur rivalité a brusquement rejailli en juillet 2019, à propos de la réforme du franc CFA.
En vingt ans de règne, Mohammed VI a connu pas moins de quatre chefs de l’État français. Malgré quelques rares couacs, les liens entre les deux pays sont restés invariablement forts, de Jacques Chirac à Emmanuel Macron, en passant par Nicolas Sarkozy et François Hollande.
L’Algérien Hocine Benhadid, dont la santé s’était dégradée en détention, a pu se rendre en France pour y être soigné quelques jours après sa remise en liberté.
Umaro Sissoco Embaló, déclaré vainqueur de la présidentielle bissau-guinéenne mais toujours contesté devant la Cour suprême, a rendu visite à Paris à Denis Sassou Nguesso, récemment endeuillé.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan est arrivé dimanche à Alger pour une visite de 48 heures afin d’évoquer la situation en Libye, où est menacée une trêve fragile. L’Algérie veut jouer un rôle de médiateur dans cette crise régionale.
La décision de Rabat d’organiser la CAN 2020 de futsal à Laâyoune, au Sahara occidental, a provoqué la colère d’Alger et le forfait de l’Afrique du Sud. Face à la polémique, le premier vice-président de la Confédération africaine de football (CAF), Constant Omari, a justifié la position de son organisation.
Dire que le général iranien Qassem Soleimani, tué dans un raid américain en Irak début janvier, était un terroriste permet de lui retirer l’attribut d’humain et de légitimer le fait de le tuer.
Le chef d’état-major français des armées François Lecointre a annoncé mercredi que la force militaire française au Sahel serait renforcée, en supplément des 220 soldats déjà récemment envoyés pour supporter l’opération.
L’aéroport de Tripoli a été fermé mercredi soir après des menaces des forces loyales au maréchal Khalifa Haftar, alors qu’Alger s’apprête à accueillir jeudi une réunion ministérielle des pays voisins de la Libye.
Pour l’Allemagne, la présence de la Ligue arabe, de l’Union africaine (UA) et du Congo-Brazzaville était suffisante pour assurer une représentation des pays africains et arabes lors de la conférence de Berlin sur la paix en Libye. Pas de quoi convaincre Tunis et Rabat, écartés de l’événement.
Lutte contre le terrorisme, présence des troupes françaises, zone des trois frontières, engagement militaire américain… Le président français et ses homologues sahéliens ont abordé plusieurs sujets lors de leur réunion à huis clos, à Pau.
Lors du sommet Royaume-Uni – Afrique, le président rwandais a annoncé qu’il envisageait d’exempter de visa les ressortissants des États membres du Commonwealth, de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) et de l’Union africaine. Une manière de jouer la carte de l’intégration africaine, tout en ménageant les puissances française et britannique.
Franck Paris, le conseiller Afrique du président Emmanuel Macron, recevra à la fin de la semaine du 20 janvier, au 2, rue de l’Élysée, à Paris, Miguel Oyono Ndong Mifumu, l’ambassadeur de Guinée équatoriale en France.
Plusieurs fois reportée depuis octobre, la conférence de Berlin sur la paix en Libye a finalement eu lieu ce dimanche 19 janvier. Alors que l’escalade militaire a pris une nouvelle ampleur ces dernières semaines, les résultats affichés paraissent maigres.
La vieille rengaine de la « balkanisation » a repris de plus belle depuis l’élection de Félix Tshisekedi, brandie par une opposition congolaise qui n’a aucun intérêt à ce que la paix revienne en RDC et qui attise la haine contre les Rwandais et les Congolais d’expression rwandaise. Une imposture pure et simple.
Par sa sortie effective de l’UE, le 31 janvier, le Royaume-Uni change d’horizon économique et diplomatique. L’occasion pour le continent de redéfinir ses relations avec Londres, et sa place dans le jeu international.
La Tunisie n’a pas été conviée à la conférence de Berlin du 19 janvier visant à relancer le processus de paix en Libye, qui a réunit les dirigeants des principaux pays impliqués dans le conflit, y compris l’Algérie.
Sous l’égide de l’ONU, le sommet de ce dimanche réunit les dirigeants des principaux pays impliqués dans le conflit, excepté la Tunisie, qui se donnent pour objectif de relancer le processus de paix, en faisant notamment respecter l’embargo sur les livraisons d’armes.
À la veille de la conférence de Berlin sur la Libye, le ministre des Affaires étrangères du Congo-Brazzaville plaide pour une solution africaine au conflit. Une réunion consacrée à la crise libyenne se tiendra le 30 janvier prochain dans la capitale congolaise.
Vingt-huit objets issus de collections européennes privées ont rejoint les collections du Petit Musée de la Récade, dans le sud du pays. Une trentaine de statuettes du royaume d’Abomey devraient par ailleurs être restituées bientôt par la France au Bénin.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan débutera prochainement une tournée en Afrique. Au programme : le Sénégal, la Gambie, l’Algérie et sans doute le Maroc.
Principalement connu sur le contient pour ses activités philanthropiques, le milliardaire américain George Soros y a également beaucoup investi. Pour gérer ses activités, il y dispose de plusieurs soutiens.