La cour d’appel de Paris devra se prononcer le 3 juillet prochain sur la validité du non-lieu qui a conclu près de vingt ans d’enquête sur l’attentat contre l’avion du président rwandais Juvénal Habyarimana, épisode déclencheur du génocide de 1994.
La récente visite, à Libreville, du secrétaire d’État auprès du ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères est le signe d’une relance diplomatique, amenée à se poursuivre, entre le Gabon et la France.
La crise sécuritaire au Sahel inspire des dénonciations de conspirations internationales. Une certaine société civile africaine met la France à l’index, tandis que le président français évoque la Russie à mots couverts…
La paix en Afrique se fera avec les Africains, ou ne se fera pas. L’Europe doit le comprendre et accepter la main tendue l’Union africaine, à l’heure où la Turquie s’apprête à s’engager militairement en Libye.
L’antagonisme entre le président turc Recep Tayyip Erdogan et son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi n’est pas nouveau. Ces deux chefs d’État ne s’embarrassent même pas de préserver les apparences.
Le sommet de Moscou sur la Libye était censé aboutir à un accord cessez-le-feu entre Fayez al-Sarraj et Khalifa Haftar, pour entériner l’arrêt des combats obtenus par Moscou et Ankara depuis dimanche 12 janvier. Mais la diplomatie russe n’a pas su rapprocher les belligérants autour d’un texte.
Alassane Ouattara, qui doit boucler la réforme constitutionnelle avant fin mars, se rendra d’abord à Londres pour le sommet Royaume-Uni - Afrique sur l’investissement.
Le livre « Profession diplomate » de l’ancien ambassadeur Yves Aubin de la Messuzière revient sur ses expériences en Afrique et au Moyen-Orient. Il se confie à Jeune Afrique sur ses années de travail au Maghreb et les liens complexes entre diplomatie et pouvoirs exécutifs.
Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a demandé au président sud-africain Cyril Ramaphosa d’intervenir pour apaiser le différend avec l’Egypte au sujet d’un important barrage hydraulique que l’Ethiopie construit sur le Nil Bleu.
Un cessez-le-feu à l’initiative d’Ankara et Moscou est entré en vigueur dimanche 12 janvier en Libye, pays ensanglanté par plus de neuf mois de combats aux portes de sa capitale, après un intense ballet diplomatique suscité par la crainte d’une internationalisation accrue du conflit.
La France, la Chine, la Turquie, les États-Unis… Et, désormais, la Russie qui fait un retour remarqué. Le continent est un terrain de luttes d’influence entre les grandes puissances. Si l’Afrique a tout intérêt à jouer de cette diversification de ses partenaires, elle doit prendre garde à ne pas s’y laisser dévorer.
Il est nécessaire de stopper la tendance à la création d’institutions, d’agences, de projets régionaux susceptibles de contraindre la réalisation d’une vision partagée par les États ouest-africains. L’objectif pourrait être de disposer, à l’horizon 2030, d’une seule organisation politique interétatique en Afrique de l’Ouest.
Un ex-conseiller du chef de l’État malien a été inculpé et écroué jeudi après la publication sur le compte officiel de la présidence d’un tweet offensant pour l’administration Trump dans la crise avec l’Iran.
« Connerie », « État voyou » : le compte Twitter officiel de la présidence malienne s’en est pris trivialement à Donald Trump, après l’assassinat du général Qassem Soleimani. Piratage ? Pire…
Le député des Français établis hors de France (Maghreb et Afrique de l’Ouest) M’jid El Guerrab annonce le lancement d’une mission parlementaire sur la politique française d’attribution des visas. L’objectif : proposer des pistes d’amélioration pour mettre fin aux dysfonctionnements que rencontrent les ressortissants étrangers, en particulier au Maghreb.
Les visites simultanées à Alger du chef du gouvernement d’union nationale libyen Fayez al-Sarraj et du ministre turc des Affaires étrangères, lundi 6 janvier, illustrent l’effort diplomatique de l’Algérie d’Abdelmadjid Tebboune dans la résolution du conflit en Libye, où Ankara vient d’annoncer le début du déploiement de ses troupes.
Les forces loyales au maréchal Khalifa Haftar se sont emparées lundi de la ville de Syrte, portant un coup dur au Gouvernement d’union nationale (GNA), dans un contexte régional tendu après l’annonce par la Turquie d’envoi de troupes en Libye.
Six mois après l’expiration de son mandat à la tête de la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs (CIRGL), le chef de l’État congolais en est toujours de facto le président.
La Cour nationale du droit d’asile (CNDA) n’a pas statué sur le cas de Zahra Mansour, ex-garde du corps de Mouammar Kadhafi réfugiée en France, qui argue qu’elle ne pourrait retourner en Libye sans y être menacée de mort.
Lors de leur réunion à huis clos à Niamey, le 15 décembre, le dirigeant Idriss Déby Itno a redit à ses pairs son intention d’envoyer un bataillon de l’armée tchadienne dans la zone sensible des trois frontières.
La volonté du président turc d’impliquer la Tunisie dans le chaos libyen a suscité l’hostilité et l’indignation de l’opinion publique. Le pays n’a aucun intérêt à déroger à la neutralité qui caractérise sa diplomatie et n’a pas les moyens de gérer un conflit de plus, a fortiori quand il est exogène.
L’émir du Qatar a lancé une offensive en Afrique, où son pays souhaite accroître ses investissements. Après s’être longtemps appuyé sur les Marocains, il compte aujourd’hui sur plusieurs personnalités influentes pour lui ouvrir les portes du continent.
Recep Tayyip Erdogan et son homologue tunisien Kaïs Saïed se sont entretenus sur la question libyenne mercredi, lors d’une visite surprise du dirigeant turc à Tunis.
Le président tunisien a lancé une initiative de dialogue entre tribus libyennes en vue d’œuvrer à la réconciliation chez son voisin, toujours en proie à de violents affrontements. Kaïs Saïed promet de rester à égale distance de ses interlocuteurs et de s’appuyer sur la légitimité populaire, mais en a-t-il les moyens ?
Le Qatar fait du lobbying pour que l’Union africaine (UA) prenne une part plus active à la résolution du conflit libyen et se dit prêt à financer ses initiatives.
Le directeur Afrique du National Democratic Institute (NDI) Christopher Fomunyoh et Alan Doss, qui dirige la Fondation Kofi Annan (KAF), s’étaient contentés d’un simple courrier pour annoncer que les ex-chefs d’État nigérian Goodluck Jonathan et béninois Nicéphore Soglo mèneraient une mission conjointe à Conakry sous l’égide de leurs ONG respectives.
Les forces du maréchal Khalifa Haftar ont annoncé samedi soir avoir arraisonné un cargo turc battant pavillon de la Grenade, au large de l’est de la Libye, pour le fouiller.