Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a appelé vendredi à Khartoum à une transition démocratique « rapide » au Soudan, accentuant la pression internationale sur les militaires au pouvoir, après la violente répression du mouvement de contestation.
Le Premier ministre éthiopien est arrivé vendredi dans la capitale soudanaise. Il doit y rencontrer les acteurs de la contestation et les militaires au pouvoir, alors que la pression internationale s’intensifie contre le Conseil militaire, dans un contexte de répression sanglante des manifestations.
Le domaine, situé en région parisienne, dans lequel doit habiter Alfred Nguini, le nouvel ambassadeur du Cameroun en France, est proposé à des vacanciers via une plateforme de location.
Alors que plusieurs chefs d’État sont attendus à Libreville le 8 juin pour commémorer les dix ans de la mort d’Omar Bongo Ondimba, le ballet diplomatique se poursuit dans la capitale gabonaise, avec la visite le 5 juin du président tchadien Idriss Déby Itno.
Le Premier ministre malien Boubou Cissé s’est engagé devant plusieurs diplomates étrangers à remettre d’ici trois mois un calendrier et une feuille de route pour favoriser l’application de l’accord de paix de 2015.
Selon nos sources, le « courant est bien passé » entre le président malgache, Andry Rajoelina, et son homologue français, Emmanuel Macron, le 29 mai dernier. La gestion des îles Éparses était notamment au centre des discussions.
Le gouvernement burkinabè s’est réjoui mardi de la décision de la justice française de valider l’extradition de François Compaoré vers le Burkina Faso, où le frère de l’ancien président est mis en cause dans l’assassinat, en 1998, du journaliste Norbert Zongo.
De plus en plus court-circuitée par l’influence des grandes puissances, la tâche de médiateur de l’ONU en zones de conflit est devenue presque « mission impossible ». Le Sahara occidental, la Libye ou encore le Yémen usent particulièrement vite les envoyés onusiens, dont plusieurs ont jeté l’éponge ou confié leur désarroi au cours des dernières semaines.
En visite aux États-Unis, Elie Smith a défendu auprès d’un responsable américain l’ouverture d’un dialogue sur la crise anglophone qui secoue le Cameroun.
Les présidents des Sénats camerounais, ivoirien, gabonais, congolais et du Congo-Brazzaville ont été invités par leur homologue français, Gérard Larcher, à participer à une réunion devant aborder les thèmes de la migration et du codéveloppement.
La ministre française de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, se rendra à Dakar les 10 et 11 juin pour lancer le campus franco-sénégalais de Diamniadio.
Sur fond de tensions entre pro-saoudiens et pro-iraniens, l’Arabie saoudite accueille du 30 au 31 mai trois sommets : le Conseil de coopération du Golfe (CCG) et la Ligue arabe, convoqués d’urgence par le roi Salman, et la 14e réunion ordinaire de l’Organisation de la coopération islamique (OCI). Si plusieurs chefs d’État participent aux sommets, d’autres ont envoyé leurs représentants.
Au Moyen-Orient, où les États-Unis sont moins actifs depuis qu’ils extraient leur propre gaz de schiste et qu’Israël a gagné en puissance, la Russie est de retour au premier plan, notamment sur les théâtres de conflit en Syrie et en Libye.
Les nouveaux maîtres du pouvoir à Khartoum suivent la voie esquissée par Omar el-Béchir avec le Golfe persique. Le général qui dirige le Conseil militaire de transition a annoncé que les troupes soudanaises restaient engagées au Yémen. De son côté, l’Arabie saoudite enverra une aide humanitaire au Soudan.
Félix Tshisekedi multiplie les accords avec des partenaires étrangers afin de les impliquer davantage dans la formation de l’armée congolaise. Une manière de tenter de réduire l’emprise de Joseph Kabila sur la hiérarchie militaire.
Face à la montée des tensions dans le Golfe, les orientations des pays du Maghreb peuvent être difficiles à décrypter. Volontaire ? À l’acmé des tensions entre Doha et Ryad en 2018, Jeune Afrique relevait déjà un « ni-ni des pays maghrébins ».
Alors que les tensions montent dans le Golfe, Jeune Afrique vous présente les acteurs qui tentent d’apaiser la situation et ceux qui soufflent sur les braises.
Dans un courrier adressé au président français Emmanuel Macron, que Jeune Afrique a pu consulter, les avocats de Djibrill Bassolé, un des principaux accusés dans le procès du putsch manqué de 2015 au Burkina, affirment qu’il est atteint d’un cancer qui ne peut être traité qu’en France et demandent aux autorités françaises de l’accueillir.
Kampala a accusé l’armée rwandaise d’avoir tué deux personnes près d’un poste frontière lors d’une incursion que les autorités qualifient de violation territoriale. Kigali conteste cette version de l’incident. Après plusieurs mois de crise, l’incident marque un nouveau regain de tension entre les deux pays.
Plusieurs chefs d’État et personnalités sont attendus à Libreville pour rendre hommage à Omar Bongo Ondimba, l’ancien président gabonais et père de l’actuel occupant du Palais du bord de mer, disparu le 8 juin 2009.
La Libye n’a besoin de personne pour « se suicider », a mis en garde l’émissaire de l’Organisation des Nations unies (ONU), Ghassan Salamé, en référence à la dégradation de la situation dans ce pays riche en pétrole, regrettant le manque de réaction de la communauté internationale.
Le chef de guerre libyen, en visite officielle mercredi à Paris où il a rencontré le président français Emmanuel Macron, a déclaré que les conditions n’étaient « pas réunies » pour un cessez-le-feu dans un pays en plein chaos.
Alfred Nguini, l’ambassadeur du Cameroun en France, a dû attendre un mois et demi que Yaoundé lui envoie ses lettres de créance. Le diplomate ne dispose par ailleurs toujours pas de logement dans la capitale française.
Le ministre français des Affaires étrangères a été reçu par Félix Tshisekedi, lundi à Kinshasa. L’occasion de saluer « l’alternance » démocratique dans le pays et d’annoncer une coopération bilatérale renforcée entre la France et la RDC.
Tiébilé Dramé, nommé ministre des Affaires étrangères le 5 mai, a mené ses premières missions à l’extérieur. Il s’est rendu en Europe, du 14 au 16 mai, pour une mini-tournée lors de laquelle il a notamment rencontré la chef de la diplomatie européenne et été reçu à l’Élysée.
En Libye, en Syrie ou encore au Yémen, la politique étrangère actuelle de la France, tiraillée entre le réalisme et la défense du statut de « Pays des droits de l’homme », suscite autant de critiques que d’incompréhensions.