La France a réfuté jeudi les accusations « complètement infondées » du ministère libyen de l’Intérieur selon lequel Paris soutient le maréchal Khalifa Haftar, dont les forces ont lancé un assaut contre la capitale Tripoli.
Le président français à prévu de se rendre en Afrique du Sud début 2020. Cyril Ramaphosa sera pour sa part en France, fin août, où il a été invité pour le G7.
Négocier avec le gouvernement de Tripoli ? Le maréchal Haftar n’y a jamais sérieusement songé. Fort du soutien de l’Arabie saoudite, des Émirats, de l’Égypte, de la France et de la Russie, il a finalement décidé de prendre d’assaut la capitale.
Le premier secrétaire du parti socialiste français a refusé d’apposer sa signature au bas d’une lettre ouverte enjoignant Emmanuel Macron à « tenir un discours de vérité » sur le rôle de la France dans le génocide des Tutsi. Selon Olivier Faure, les autorités rwandaises « instrumentalisent le génocide pour consolider leur dictature ».
L’ONU et l’Union africaine (UA) ont appelé, au début d’une visite conjointe en Centrafrique, à une « mobilisation de tous pour avancer rapidement dans la mise en oeuvre de l’accord » de paix signé début février.
C’est aux États-Unis, loin de l’arène politique française, qu’elle a rebondi. Discrète depuis 2017, elle dit vouloir servir dorénavant le continent qui l’a vue naître.
Libéré en même temps que l’ancien président Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé est toujours à La Haye. Il espère pouvoir rentrer dès que possible en Côte d’Ivoire et multiplie les rencontres pour tenter de faire avancer sa cause.
En exil en Côte d’Ivoire depuis sa chute en 2014, Blaise Compaoré a adressé une lettre au président Roch Marc Christian Kaboré dans laquelle il dit « sa disponibilité et son soutien » face à la dégradation de la situation sécuritaire dans le pays. Une réaction à ce qu’il considère comme de « graves allégations » portées à son encontre par le président burkinabè, fin février.
Le président égyptien, est arrivé à Dakar, jeudi soir, après une courte visite à Conakry puis Abidjan. En Côte d’Ivoire, Abdel Fattah al-Sissi et Alassane Ouattara ont mis en avant l’agenda sécuritaire et affiché leur volonté de renforcer les liens économiques entre les deux pays.
Ambassadeur d’Éthiopie en France, Henok Teferra présentera ses lettres de créance le 12 avril au président français Emmanuel Macron. Les deux pays peuvent, selon lui, servir de point d’ancrage pour une coopération renouvelée et renforcée entre l’Afrique et l’Europe.
Le général Gaïd Salah a mis en garde mercredi contre des « tentatives de la part de certaines parties étrangères » de « déstabiliser le pays ». Si aucun pays n’est explicitement mentionné dans son discours, plusieurs spécialistes expliquent à Jeune Afrique pourquoi le chef d’état-major de l’armée pointerait la France.
Les Etats-Unis ont appelé mercredi les autorités soudanaises à laisser la population manifester sans violence, espérant que les forces de l’ordre ne tireront pas sur la foule de manifestants réclamant depuis cinq jours le démission du président Omar el-Béchir.
L’émissaire de l’ONU pour le Sahara occidental, Horst Kohler, et les membres du Conseil de sécurité ont espéré mercredi, lors d’une réunion à huis clos, que les parties au conflit demeureront engagées dans un processus de paix « constructif », selon des diplomates.
Renouvelée année après année, la mission d’appui des Nations unies en Libye tente d’assurer une médiation impartiale, huit ans après le début de la guerre civile en 2011. Aujourd’hui, alors que les combats armés reprennent, elle doit faire face à de multiples ingérences étrangères et à l’urgence de construire un sentiment d’appartenance nationale.
Reçu mardi à la Maison Blanche, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a été salué par son homologue américain Donald Trump pour le « très bon travail » qu’il effectue afin de se maintenir à la tête de l’Égypte après 2022, année de la fin de son deuxième mandat.
L’émissaire onusien pour la Libye Ghassan Salamé a annoncé le report sine die de la conférence nationale interlibyenne, dont l’objectif était d’aider le pays à sortir du chaos, en raison des combats menés près de Tripoli entre les forces du maréchal Khalifa Haftar et celles de Fayez al-Sarraj.
Des militants se présentant comme des victimes de la répression politique des trois dernières années en RDC ont appelé Félix Tshisekedi à revenir sur la nomination de Roger Kibelisa, assistant du conseiller spécial du président en matière de sécurité, visé par des sanctions de l’Union européenne.
Le chef de la DGSN, Abdellatif Hammouchi, a félicité ses éléments pour avoir assuré la sécurité lors de la visite du pape François au Maroc, les 30 et 31 mars derniers. Un déplacement au cours duquel le souverain pontife a notamment reçu un DVD offert par le roi Mohammed VI.
L’organisation du 30e sommet de la Ligue arabe a coûté 22 millions de dollars, près de 600 militaires ivoiriens seront concernés par la nouvelle phase du plan de départs à la retraite… Chaque semaine, Jeune Afrique vous invite dans les coulisses de la diplomatie africaine.
À l’occasion d’une visite d’État de trois jours en Turquie début mai, le président congolais Félix Tshisekedi s’entretiendra avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, ainsi qu’avec des dirigeants d’entreprises.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a fermement condamné lundi l’escalade de la violence autour de la capitale libyenne Tripoli et appelé à un arrêt immédiat des combats. L’Union européenne a également appelé le maréchal Khalifa Haftar à arrêter son offensive contre Tripoli.
La visite du pape François a braqué les projecteurs du monde sur le royaume pendant quarante-huit heures. Temps fort : la signature d’un document sur Jérusalem.
C’est finalement Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie et des Finances, qui représentera l’exécutif français lors de la cérémonie du souvenir organisée à Paris par l’association de rescapés rwandais Ibuka.
Les États-Unis ont révoqué le visa de la procureure générale de la Cour pénale internationale, Fatou Bensouda, en réaction à l’éventuelle ouverture d’une enquête sur des crimes de guerre présumés commis par des soldats américains en Afghanistan.
Le président congolais Félix Tshisekedi, en visite à Washington, a affirmé jeudi vouloir « déboulonner le système dictatorial qui était en place », n’épargnant pas son prédécesseur Joseph Kabila.
Depuis 1994, la représentation de la République française lors des commémorations du génocide des Tutsi alterne entre mélodrame bilatéral et politique de la chaise vide. Le 7 avril, malgré l’amélioration récente des relations entre les deux pays, Emmanuel Macron sera représenté par un simple député. Au risque de froisser les autorités rwandaises ?
Depuis la démission du président algérien Abdelaziz Bouteflika, dans la soirée du 2 avril, les réactions à l’international se font attendre. Si la France, les États-Unis et la Russie se sont empressés de réagir, les pays arabes affichent, eux, une grande discrétion.
Mike Pompeo, le chef de la diplomatie américaine, a exprimé mercredi son « soutien au programme de changement » du nouveau président congolais, Félix Tshisekedi, en visite aux États-Unis du 3 au 5 avril.
Depuis la reconnaissance américaine de la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan, le monde arabe s’interroge. Pour ce territoire convoité par les autorités syriennes et israéliennes, les conséquences de cette décision pourraient être lourdes sur le long terme, selon Barah Mikaïl, chercheur et spécialiste du Moyen-Orient.
Le juge d’instruction Serge Tournaire est en charge de deux dossiers concernant Djibouti. Le premier porte sur l’opposant djiboutien Mohamed Kadamy, qui réside en France, le second sur le volet djiboutien du financement libyen présumé de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007.