Les présidents des Sénats camerounais, ivoirien, gabonais, congolais et du Congo-Brazzaville ont été invités par leur homologue français, Gérard Larcher, à participer à une réunion devant aborder les thèmes de la migration et du codéveloppement.
La ministre française de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, se rendra à Dakar les 10 et 11 juin pour lancer le campus franco-sénégalais de Diamniadio.
Sur fond de tensions entre pro-saoudiens et pro-iraniens, l’Arabie saoudite accueille du 30 au 31 mai trois sommets : le Conseil de coopération du Golfe (CCG) et la Ligue arabe, convoqués d’urgence par le roi Salman, et la 14e réunion ordinaire de l’Organisation de la coopération islamique (OCI). Si plusieurs chefs d’État participent aux sommets, d’autres ont envoyé leurs représentants.
Au Moyen-Orient, où les États-Unis sont moins actifs depuis qu’ils extraient leur propre gaz de schiste et qu’Israël a gagné en puissance, la Russie est de retour au premier plan, notamment sur les théâtres de conflit en Syrie et en Libye.
Les nouveaux maîtres du pouvoir à Khartoum suivent la voie esquissée par Omar el-Béchir avec le Golfe persique. Le général qui dirige le Conseil militaire de transition a annoncé que les troupes soudanaises restaient engagées au Yémen. De son côté, l’Arabie saoudite enverra une aide humanitaire au Soudan.
Félix Tshisekedi multiplie les accords avec des partenaires étrangers afin de les impliquer davantage dans la formation de l’armée congolaise. Une manière de tenter de réduire l’emprise de Joseph Kabila sur la hiérarchie militaire.
Face à la montée des tensions dans le Golfe, les orientations des pays du Maghreb peuvent être difficiles à décrypter. Volontaire ? À l’acmé des tensions entre Doha et Ryad en 2018, Jeune Afrique relevait déjà un « ni-ni des pays maghrébins ».
Alors que les tensions montent dans le Golfe, Jeune Afrique vous présente les acteurs qui tentent d’apaiser la situation et ceux qui soufflent sur les braises.
Dans un courrier adressé au président français Emmanuel Macron, que Jeune Afrique a pu consulter, les avocats de Djibrill Bassolé, un des principaux accusés dans le procès du putsch manqué de 2015 au Burkina, affirment qu’il est atteint d’un cancer qui ne peut être traité qu’en France et demandent aux autorités françaises de l’accueillir.
Kampala a accusé l’armée rwandaise d’avoir tué deux personnes près d’un poste frontière lors d’une incursion que les autorités qualifient de violation territoriale. Kigali conteste cette version de l’incident. Après plusieurs mois de crise, l’incident marque un nouveau regain de tension entre les deux pays.
Plusieurs chefs d’État et personnalités sont attendus à Libreville pour rendre hommage à Omar Bongo Ondimba, l’ancien président gabonais et père de l’actuel occupant du Palais du bord de mer, disparu le 8 juin 2009.
La Libye n’a besoin de personne pour « se suicider », a mis en garde l’émissaire de l’Organisation des Nations unies (ONU), Ghassan Salamé, en référence à la dégradation de la situation dans ce pays riche en pétrole, regrettant le manque de réaction de la communauté internationale.
Le chef de guerre libyen, en visite officielle mercredi à Paris où il a rencontré le président français Emmanuel Macron, a déclaré que les conditions n’étaient « pas réunies » pour un cessez-le-feu dans un pays en plein chaos.
Alfred Nguini, l’ambassadeur du Cameroun en France, a dû attendre un mois et demi que Yaoundé lui envoie ses lettres de créance. Le diplomate ne dispose par ailleurs toujours pas de logement dans la capitale française.
Le ministre français des Affaires étrangères a été reçu par Félix Tshisekedi, lundi à Kinshasa. L’occasion de saluer « l’alternance » démocratique dans le pays et d’annoncer une coopération bilatérale renforcée entre la France et la RDC.
Tiébilé Dramé, nommé ministre des Affaires étrangères le 5 mai, a mené ses premières missions à l’extérieur. Il s’est rendu en Europe, du 14 au 16 mai, pour une mini-tournée lors de laquelle il a notamment rencontré la chef de la diplomatie européenne et été reçu à l’Élysée.
En Libye, en Syrie ou encore au Yémen, la politique étrangère actuelle de la France, tiraillée entre le réalisme et la défense du statut de « Pays des droits de l’homme », suscite autant de critiques que d’incompréhensions.
Paul Kagame et Macky Sall ont visité ce vendredi le salon Viva Technology, à Paris. Les deux pays, aux trajectoires différentes dans ce secteur, y ont défendu leur stratégie digitale respective.
Avec le sabotage de quatre pétroliers au large des côtes émiraties, puis l’attaque de drones, revendiquée par les Houtis, contre deux pipelines saoudiens, le Golfe a connu une semaine sous haute tension. Les Émirats jouent l’apaisement, tandis que l’Arabie saoudite hausse le ton.
Le ministre français de l’Intérieur se rendra à Abidjan puis à Dakar, lors d’une mini tournée en Afrique de l’Ouest du 19 au 21 mai. Objectif : renforcer la coopération bilatérale avec ces deux partenaires phares de la France dans la région.
Le président français Emmanuel Macron recevra la semaine prochaine le maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’Est libyen, afin de tenter de relancer le processus politique dans le pays.
Alassane Dramane Ouattara (ADO) était en visite mercredi 15 mai à Libreville, où il a rencontré son homologue gabonais Ali Bongo Ondimba (ADO). Après une période délicate, la relation entre les deux hommes semble de nouveau au beau fixe.
Après N’Djamena le 20 mai, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian se rendra à Kinshasa dans le but de « relancer » la coopération bilatérale entre la France et la RDC.
Les présidents ivoirien et nigérien ont abordé début mai à Abidjan la question des crises libyenne et soudanaise, pour lesquelles ils plaident en faveur d’une action concertée au sein de l’Union africaine.
Félix Tshisekedi a annoncé la reprise de la coopération militaire avec la Belgique. Bruxelles a de son côté affirmé qu’un échange d’ambassadeurs pourrait « intervenir prochainement ».
Après le président togolais, qui s’est rendu à Libreville début mai pour y rencontrer son homologue gabonais, le président malien est également annoncé. D’autres présidents africains pourraient être présents au Gabon lors des célébrations du dixième anniversaire de la mort d’Omar Bongo Ondimba, le 8 juin.
Le Qatar a marqué l’opinion publique française depuis plusieurs décennies par sa présence dans le pays et sa volonté d’influence sur la scène politique et économique, suscitant un débat permanent sur sa stratégie, ses investissements et ses vocations islamiques.