L’ancien président de la transition en Guinée, Sékouba Konaté, peine à renouveler son passeport en France, où il réside. Pour contourner ces difficultés, il en a appelé à Macky Sall pour obtenir la nationalité sénégalaise.
La Libye a demandé au Conseil de sécurité de l’ONU d’envoyer une équipe d’inspecteurs pour enquêter sur les violences contre des civils dans la capitale Tripoli, selon une lettre publiée jeudi.
Tunis reproche à Moncef Kartas, membre du panel d’experts des Nations unies pour la Libye arrêté le 26 mars, d’avoir notamment « reçu et divulgué des données sécuritaires importantes sur la lutte antiterroriste ».
C’est plus qu’une épine dans le pied, c’est une véritable épée de Damoclès. L’affaire du coup d’État manqué au Burkina Faso rattrapera-t-elle Guillaume Soro ?
S’il a perdu son allié Blaise Compaoré en 2014, Guillaume Soro peut toujours compter sur un carnet d’adresses bien rempli. De Mohammed VI à Faure Gnassingbé en passant par Teodoro Obiang, tour d’horizon des chefs d’État avec lesquels l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne entretient des liens.
Alors qu’un sommet africain doit se tenir le 23 avril sur la situation en Libye sous la houlette d’Abdel Fattah al-Sissi, président en exercice de l’UA, ce dernier a déjà plaidé la cause du général Khalifa Haftar auprès de certains dirigeants du continent.
Le ministre ivoirien de la Défense joue les bons offices entre le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré et l’ancien président Blaise Compaoré, en exil en Côte d’Ivoire, qui souhaite rentrer au Burkina Faso.
Des chefs d’État africains réunis sous la houlette d’Abdel Fattah al-Sissi, président en exercice de l’Union africaine, ont appelé mardi à une « transition pacifique et démocratique » d’ici trois mois au Soudan. le Conseil de paix et de sécurité de l’UA avait posé un ultimatum de quinze jours aux militaires.
Deux sommets africains se tiendront mardi au Caire sous la houlette du chef de l’État égyptien Abdel Fattah al-Sissi, président en exercice de l’Union africaine (UA), pour évoquer en urgence les crises au Soudan et en Libye.
L’annonce tardive d’un contact direct entre Donald Trump et le maréchal Khalifa Haftar pendant son offensive sur Tripoli clarifie un jeu international dans lequel Washington et Moscou apparaissent sur un même bord, au risque de marginaliser l’ONU en Libye.
Le ministre de l’Intérieur du gouvernement de Fayez-al-Sarraj a accusé la France d’appuyer le maréchal Haftar dans son avancée vers Tripoli, et décidé de suspendre toute relation avec l’Hexagone. Si un appui militaire direct est peu probable, le « silence complice » de Paris permet au maréchal de s’arroger une place diplomatique importante, estime le spécialiste Jalel Harchaoui.
Atteintes aux droits de l’homme, gestion de la crise anglophone, violences policières, arrestations arbitraires… Le Parlement européen a adopté jeudi une résolution très critique vis-à-vis des autorités camerounaises.
La France a réfuté jeudi les accusations « complètement infondées » du ministère libyen de l’Intérieur selon lequel Paris soutient le maréchal Khalifa Haftar, dont les forces ont lancé un assaut contre la capitale Tripoli.
Le président français à prévu de se rendre en Afrique du Sud début 2020. Cyril Ramaphosa sera pour sa part en France, fin août, où il a été invité pour le G7.
Négocier avec le gouvernement de Tripoli ? Le maréchal Haftar n’y a jamais sérieusement songé. Fort du soutien de l’Arabie saoudite, des Émirats, de l’Égypte, de la France et de la Russie, il a finalement décidé de prendre d’assaut la capitale.
Le premier secrétaire du parti socialiste français a refusé d’apposer sa signature au bas d’une lettre ouverte enjoignant Emmanuel Macron à « tenir un discours de vérité » sur le rôle de la France dans le génocide des Tutsi. Selon Olivier Faure, les autorités rwandaises « instrumentalisent le génocide pour consolider leur dictature ».
L’ONU et l’Union africaine (UA) ont appelé, au début d’une visite conjointe en Centrafrique, à une « mobilisation de tous pour avancer rapidement dans la mise en oeuvre de l’accord » de paix signé début février.
C’est aux États-Unis, loin de l’arène politique française, qu’elle a rebondi. Discrète depuis 2017, elle dit vouloir servir dorénavant le continent qui l’a vue naître.
Libéré en même temps que l’ancien président Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé est toujours à La Haye. Il espère pouvoir rentrer dès que possible en Côte d’Ivoire et multiplie les rencontres pour tenter de faire avancer sa cause.
En exil en Côte d’Ivoire depuis sa chute en 2014, Blaise Compaoré a adressé une lettre au président Roch Marc Christian Kaboré dans laquelle il dit « sa disponibilité et son soutien » face à la dégradation de la situation sécuritaire dans le pays. Une réaction à ce qu’il considère comme de « graves allégations » portées à son encontre par le président burkinabè, fin février.
Le président égyptien, est arrivé à Dakar, jeudi soir, après une courte visite à Conakry puis Abidjan. En Côte d’Ivoire, Abdel Fattah al-Sissi et Alassane Ouattara ont mis en avant l’agenda sécuritaire et affiché leur volonté de renforcer les liens économiques entre les deux pays.
Ambassadeur d’Éthiopie en France, Henok Teferra présentera ses lettres de créance le 12 avril au président français Emmanuel Macron. Les deux pays peuvent, selon lui, servir de point d’ancrage pour une coopération renouvelée et renforcée entre l’Afrique et l’Europe.
Le général Gaïd Salah a mis en garde mercredi contre des « tentatives de la part de certaines parties étrangères » de « déstabiliser le pays ». Si aucun pays n’est explicitement mentionné dans son discours, plusieurs spécialistes expliquent à Jeune Afrique pourquoi le chef d’état-major de l’armée pointerait la France.
Les Etats-Unis ont appelé mercredi les autorités soudanaises à laisser la population manifester sans violence, espérant que les forces de l’ordre ne tireront pas sur la foule de manifestants réclamant depuis cinq jours le démission du président Omar el-Béchir.
L’émissaire de l’ONU pour le Sahara occidental, Horst Kohler, et les membres du Conseil de sécurité ont espéré mercredi, lors d’une réunion à huis clos, que les parties au conflit demeureront engagées dans un processus de paix « constructif », selon des diplomates.
Renouvelée année après année, la mission d’appui des Nations unies en Libye tente d’assurer une médiation impartiale, huit ans après le début de la guerre civile en 2011. Aujourd’hui, alors que les combats armés reprennent, elle doit faire face à de multiples ingérences étrangères et à l’urgence de construire un sentiment d’appartenance nationale.
Reçu mardi à la Maison Blanche, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a été salué par son homologue américain Donald Trump pour le « très bon travail » qu’il effectue afin de se maintenir à la tête de l’Égypte après 2022, année de la fin de son deuxième mandat.
L’émissaire onusien pour la Libye Ghassan Salamé a annoncé le report sine die de la conférence nationale interlibyenne, dont l’objectif était d’aider le pays à sortir du chaos, en raison des combats menés près de Tripoli entre les forces du maréchal Khalifa Haftar et celles de Fayez al-Sarraj.
Des militants se présentant comme des victimes de la répression politique des trois dernières années en RDC ont appelé Félix Tshisekedi à revenir sur la nomination de Roger Kibelisa, assistant du conseiller spécial du président en matière de sécurité, visé par des sanctions de l’Union européenne.
Le chef de la DGSN, Abdellatif Hammouchi, a félicité ses éléments pour avoir assuré la sécurité lors de la visite du pape François au Maroc, les 30 et 31 mars derniers. Un déplacement au cours duquel le souverain pontife a notamment reçu un DVD offert par le roi Mohammed VI.