Ali Bongo Ondimba sera finalement transféré au Maroc mercredi 28 novembre, comme l’a annoncé la Première dame Sylvia Bongo Ondimba ce mardi. La convalescence du président avait auparavant fait l’objet d’un étrange ballet entre Rabat, Libreville et Riyad, aux frontières des relations personnelles et de la diplomatie.
Dans la foulée de la conférence de Palerme, l’émissaire onusien pour la Libye fait le point sur sa mission. Entre avancées sécuritaires et flou institutionnel, Ghassan Salamé veut croire en de réels progrès.
Ebenezer Akwanga, le leader d’un groupe séparatiste anglophone au Cameroun, était en tournée en Afrique australe, notamment à Johannesburg et au Lesotho, pour promouvoir la cause de l’indépendance de l’Ambazonie.
Appréciant peu l’annonce de Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’UA, concernant l’envoi d’une mission d’information à Libreville au sujet de « la situation sanitaire du chef de l’État gabonais », Régis Immongault, le ministre des Affaires étrangères, lui a répondu.
Dans un communiqué daté du 19 novembre mais publié une semaine plus tard, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine demande la levée des sanctions internationales, celles de l’UE en particulier, qui frappent Emmanuel Ramazani Shadary, candidat de la coalition au pouvoir à la présidentielle en RDC.
L’annonce de la visite du prince héritier saoudien Mohamed Ben Salman, prévue le 27 novembre à Tunis, a provoqué une levée de boucliers au sein de la société civile.
Le ministère marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a reçu l’ambassadeur d’Algérie, lundi 26 novembre à Rabat. Il demande une réponse officielle de l’Algérie à la « main tendue » par Mohammed VI sur le dossier du Sahara occidental.
Rien n’est encore définitivement tranché mais, sauf revirement de dernière minute, le président gabonais pourrait finalement être transféré cette fin de semaine au Maroc pour y poursuivre sa convalescence.
Le ministère des Affaires étrangères algérien a déclaré jeudi 22 novembre vouloir tenir au plus vite une réunion du Conseil des ministres de l’UMA. Tout en éludant la question du Sahara Occidental, à deux semaines d’un rendez-vous de l’ONU sur le sujet à Genève.
Les chefs des diplomaties congolaise et émiratie ont signé, en début de semaine à Abou Dhabi, un accord d’exemption réciproque de visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques. Une étape de plus dans le rapprochement entre les deux pays.
Les participants à la 36e assemblée parlementaire ACP-UE à Cotonou, sommet sur la Centrafrique à Khartoum, Michel Sapin en Mauritanie… Chaque semaine, Jeune Afrique vous invite dans les coulisses de la diplomatie continentale.
Le Premier ministre français vient d’annoncer que les nouveaux étudiants extra-européens devraient désormais payer des droits d’inscription largement supérieurs à ceux acquittés par les ressortissants de l’Union.
Le Maroc et l’Espagne se sont prononcés lundi pour le renforcement de la coopération entre les deux pays, notamment sur la question migratoire, à l’occasion de la première visite officielle à Rabat du chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez.
Le président rwandais a proposé à son homologue français de se rendre à Kigali début 2019 ; lors de leur rencontre à l’Élysée, Alassane Ouattara et Emmanuel Macron ont notamment évoqué l’état de santé d’Ali Bongo Ondimba… Chaque semaine, Jeune Afrique vous dévoile les coulisses du pouvoir. Plongée dans les secrets des chefs d’État et de leur premier cercle.
En marge de la conférence de Palerme consacrée au dialogue interlibyen (12‑13 novembre), une réunion privée a été discrètement organisée dans l’une des chambres de la Villa Igiea.
À l’invitation d’Emmanuel Macron, plus de vingt chefs d’État et de gouvernement africains ont pris part aux cérémonies du centenaire de l’armistice, le 11 novembre. Outre les prises de paroles publiques, les dirigeants africains ont surtout profité de l’occasion pour multiplier les rendez-vous.
À trois mois de la fin du mandat de Paul Kagame à la tête de l’Union africaine, le bilan des réformes proposées est en demi-teinte. Après le sommet extraordinaire de l’institution, qui s’est clôturé dimanche 18 novembre à Addis-Abeba, Jeune Afrique fait le point.
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a envoyé dimanche au roi du Maroc Mohamed VI son traditionnel message pour l’anniversaire de l’indépendance du pays, sans y répondre à sa proposition de lancer un « dialogue franc et direct » entre les deux voisins.
Marquée par l’imbroglio autour de la présence du maréchal Haftar, mais aussi la communication d’un hôte italien soucieux de montrer qu’il a repris la main sur le dossier libyen, la conférence de Palerme a rappelé à l’auteur de ces lignes la commedia dell’arte, ce genre théâtral italien mettant en scène des comédies improvisées par des acteurs masqués.
Le conseil d’administration de ce fonds s’est réuni pour la première fois, ce week-end à Addis-Abeba, en marge du sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA). Il doit permettre, à terme, de financer 25% des opérations de soutien à la paix entreprises par l’organisation continentale.
Dans un communiqué publié dans la soirée du samedi 17 novembre, le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, s’est dit « préoccupé par certains développements en rapport avec la situation sanitaire du chef de l’État gabonais ». Il va envoyer une « mission d’information et d’écoute à Libreville ».
Le sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA) sur la réforme institutionnelle s’est ouvert samedi 17 novembre à Addis-Abeba. Le premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, a prononcé l’un des discours d’ouverture devant une quinzaine de chefs d’État et de gouvernement.
À la veille du sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA), où les chefs d’État africains doivent se rassembler à Addis-Abeba les 17 et 18 novembre pour s’accorder sur un projet de réforme institutionnelle portée par Paul Kagame, Pierre Moukoko Mbonjo, le chef de l’unité chargée de sa mise en œuvre, fait le point pour Jeune Afrique.
Les chefs d’État africains se rassemblent ce week-end à Addis Abeba pour un sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA), où ils chercheront à s’accorder sur un projet de réforme institutionnelle de l’organisation porté depuis deux ans par le président rwandais Paul Kagame.
Sourires, photos et petites phrases. C’est le modeste bilan de la conférence de Palerme sur la Libye, qui s’est clôturée mardi 13 novembre en début de soirée.
Le président Joseph Kabila n’a pas reçu le secrétaire général adjoint de l’ONU chargé des opérations de maintien de la paix ni le directeur général de l’OMS, en visite en République démocratique du Congo la semaine dernière.
A la onzième heure du onzième jour du onzième mois, 70 dirigeants venus du monde entier ont remonté les Champs-Elysées jusqu’à l’Arc de Triomphe au son des cloches des églises de Paris.
Place du Maroc en Afrique, nouveaux partenariats pour le continent, nouveaux acteurs économiques… Après trois jours de débats à Tanger, Brahim Fassi Fihri, le président du Forum MEDays dresse un bilan de cette 11ème édition.
Le chercheur américain, qui était jusque-là directeur d’Africa Center au sein de l’Atlantic Council – un think tank prorébulicain -, a été nommé envoyé spécial des États-Unis dans la région des Grands Lacs par le Département d’État américain, vendredi 9 novembre.
Nommée ministre des Affaires étrangères par IBK à l’aube de son second mandat, Kamissa Camara, 35 ans, prend peu à peu ses marques à la tête de la diplomatie malienne. Une belle promotion pour cette ancienne analyste née en France et passée par les États-Unis, qui fait aujourd’hui figure d’« atout jeune » du président malien.