Alors que la mobilisation contre un cinquième mandat du président algérien Abdelaziz Bouteflika se poursuit, les voisins et partenaires du plus grand pays d’Afrique suivent très attentivement l’évolution de la situation, redoutant une déstabilisation qui aurait pour eux des conséquences sécuritaire, migratoire ou encore énergétique.
Selon nos informations, Emmanuel Macron a été officiellement convié aux 25e commémorations du génocide des Tutsi, le 7 avril à Kigali. Paris n’a pas encore communiqué sa réponse mais cette invitation marque une étape décisive dans le rapprochement amorcé entre la France et le Rwanda après l’élection d’Emmanuel Macron.
Le président français, qui décollera lundi 11 mars en fin de journée pour une visite à Djibouti et en Éthiopie, avant de terminer par le Kenya, rencontrera pour la première fois son homologue congolais Félix Tshisekedi ainsi que le président malgache Andry Rajoelina, en marge du One Planet Summit à Nairobi, le 14 mars.
Traditionnellement tourné vers le Maghreb, le royaume ibérique s’est longtemps tenu à distance du reste du continent. Avec le Plan Afrique III, l’heure d’une étroite coopération semble avoir enfin sonné.
Depuis son élection, l’hôte de la Maison-Blanche s’ingénie à prendre de court ses collaborateurs comme ses alliés, notamment en ce qui concerne le monde arabe.
Nommé en juin 2018, le chef de la diplomatie espagnole, Josep Borrel revient sur la politique développée par Madrid pour renforcer ses liens avec le continent. Entretien.
Moins d’une semaine après la polémique autour de la fermeture du poste-frontière de Gatuna (nord du Rwanda), nécessaire selon Kigali pour mener à bien des travaux de construction dans la zone, les deux ministères des Affaires étrangères ont continué, mardi 5 mars, de commenter les tensions entre les deux pays.
Le président portugais Marcelo Rebelo de Sousa, en visite officielle en Angola, et son homologue angolais Joao Lourenço ont salué mercredi l’« excellence » des relations entre leurs deux pays après plusieurs années de crispation.
La présidence et le ministère des Affaires étrangères français suivent de très près la mobilisation populaire contre un cinquième mandat du président Abdelaziz Bouteflika. Le mot d’ordre : pas d’ingérence, mais en même temps pas d’indifférence. Coulisses.
Le secrétaire général de l’ONU affirme voir des « progrès » dans l’application de l’accord de paix de 2015, alors que plusieurs membres du Conseil de sécurité ont fait part de leur impatience et menacé le Mali de sanctions.
Le président érythréen Issayas Afeworki et le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed ont discuté lundi à Juba des moyens de renforcer le processus de paix au Soudan du Sud avec leur homologue Salva Kiir.
Le secrétaire d’État adjoint des États-Unis pour les affaires africaines va se rendre en Ouganda, au Rwanda, en RDC et au Cameroun entre le 7 et le 18 mars. De passage à Paris, Tibor Nagy s’est confié à Jeune Afrique en amont de cette longue tournée.
La Fondation Magic System s’est engagée le 1 mars à Abidjan aux côtés de l’Union européenne (UE) à promouvoir la paix, la cohésion sociale et la démocratie en Côte d’Ivoire, en prélude de la présidentielle prévue en 2020 et qui suscite déjà de fortes tensions entre les acteurs politiques.
Le président du Parlement syrien a participé dimanche pour la première fois depuis la guerre qui a éclaté en 2011 en Syrie à une réunion interparlementaire arabe à Amman, en plein débat sur un retour de Damas dans les instances panarabes.
Depuis l’investiture du nouveau président, le 24 janvier, le camp Kabila et le camp Tshisekedi n’ont pas affiché leurs divergences… Sauf à une occasion.
Le Libanais Jean Boustani, arrêté à New York dans le cadre de l’affaire de la « dette cachée » du Mozambique, a également collaboré avec l’Angola. Notamment dans le cadre de la visite du président João Lourenço en France, en mai dernier.
Charles Koffi Diby, proche de DSK et conseiller d’Alassane Ouattara, conseille Faure Gnassingbé dans ses relations avec le FMI ; L’avion emprunté par Abdoulaye Wade pour se rendre à Conakry, mi-janvier, n’appartenait pas à un homme d’affaires guinéen… Chaque semaine, Jeune Afrique vous dévoile les coulisses du pouvoir. Plongée dans les secrets des chefs d’État et de leur premier cercle.
Nicolás Maduro (et Hugo Chávez à titre posthume) devraient recevoir le prix Nobel d’économie 2019. Ils ont accompli un exploit qu’aucun économiste n’aurait cru possible.
Lors d’un sommet organisé par les Nations unies à Abou Dhabi, les deux rivaux ont conclu mercredi 27 février un nouvel accord de principe pour la tenue d’élections. S’il permet aux alliés émiratis d’Haftar de s’imposer comme nouveaux médiateurs clés, le maréchal entend aussi « convertir son avancée militaire en victoire diplomatique ». Décryptage.
Alors que la date de clôture des candidatures au poste de directeur général de la FAO a été fixée au 28 février, les manœuvres battent leur plein en coulisse.
Dans un long feuilleton qui oppose Port-Louis à Londres au sujet de la souveraineté sur les îles Chagos, la Grande-Bretagne vient de se faire tirer les oreilles par la Cour internationale de justice.
Le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a annoncé sa démission le 25 février, après une visite du président syrien Bashar al-Assad à son homologue iranien. Principal négociateur de l’accord de 2015 sur le nucléaire, Javad Zarif aurait été « poussé vers la sortie », selon Azadeh Kian, spécialiste du pays. Hassan Rohani a refusé sa démission le 26 février.
Au coeur de la brouille entre Uhuru Kenyatta, le chef de l’État kényan, et Mohamed Abdullahi Mohamed, le président de la somalie : une zone maritime que se disputent les deux pays.
Dans le cadre de sa récente tournée en Asie, le prince héritier saoudien Mohamed Ben Salman a promis au total 130 milliards de dollars d’investissements. Si la pétromonarchie est en pleine reconversion économique, a-t-elle les moyens et la volonté de tenir ses engagements ? Analyse.
Ils ne disposent pas de mandat, ni de poste officiel mais pèsent sur des dossiers internationaux hautement sensibles. La crise libyenne, qui se prolonge notamment du fait de la rivalité entre leaders politiques, a donné matière à agir à ces hommes d’influence, affairistes, lobbyistes, intermédiaires et autres consultants.
La Commission électorale (Ceni) de RDC a rejeté samedi les accusations de corruption et de violation des droits humains contre trois de ses dirigeants par les autorités américaines après les scrutins ayant consacré Félix Tshisekedi vainqueur de la présidentielle contestée par l’opposant Martin Fayulu.
Le Premier ministre français, Edouard Philippe, a conforté samedi à Bamako l’aide financière et militaire de la France au Mali face à la menace jihadiste, tout en appelant à accélérer la mise en oeuvre de l’accord de paix de 2015.
Alors que Paul Kagame a quitté la présidence de l’Union africaine et pris le relais de l’Ougandais Yoweri Museveni à la tête de l’EAC, les relations entre les deux pays restent tendues, notamment en raison des agissements présumés de dissidents rwandais en Afrique du Sud, selon le président rwandais, qui s’est confié au journal « The East African ».
Le couple princier britannique, Harry et son épouse Meghan Markle, est annoncé samedi 23 février au Maroc pour un voyage officiel de trois jours. En octobre 1980, les Marocains se souviennent que la reine Elizabeth II avait rendu visite au roi Hassan II, dans un contexte mouvementé en raison d’affrontements au Sahara.