Les Forces de soutien rapide et leurs milices alliées, opposées à l’armée régulière soudanaise, sont responsables d’« attaques directes contre la population civile », selon les autorités américaines, qui ont imposé des sanctions à l’encontre de leur leader.
Après un relatif réchauffement des relations entre Niamey et Cotonou et la nomination d’ambassadeurs dans les deux pays, la querelle diplomatique a repris de plus belle entre le Niger et le Bénin.
Lors du traditionnel discours annuel aux ambassadeurs, le chef de l’État français a expliqué le désengagement progressif des troupes françaises du continent, en particulier au Sahel, par une nécessaire « réorganisation » stratégique.
Depuis l’arrivée au pouvoir des juntes militaires au Mali, au Burkina Faso ou au Niger, Alger perd du terrain dans la région sur le plan diplomatique. Un recul qui permet à Rabat de marquer des points. L’analyse de François Soudan au micro de RFI.
Premier pays du continent à prendre la présidence du G20, l’Afrique du Sud compte assumer sa stratégie de non-alignement, qui consiste à parler à tout le monde, de la Russie aux États-Unis. Un pari audacieux.
Lors de ses vœux du 31 décembre, le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé que les soldats français présents en Côte d’Ivoire allaient quitter le pays. Un retrait de plus pour Paris, après le Sénégal et le Tchad, qui avaient emboîté le pas au Mali, au Burkina Faso et au Niger.
Après l’annonce par la Côte d’Ivoire d’un départ rapide des soldats français du 43ᵉ BIMA, la France s’apprête à ne compter de bases militaires en Afrique qu’au Gabon et à Djibouti. L’information fait écho aux actualités du Sahel, du Sénégal et du Tchad.
Quelques jours avant les élections législatives, la rétrocession de la base militaire de Faya aux forces de défense et de sécurité tchadiennes marque une nouvelle étape du désengagement forcé de la France au Sahel. Les diplomates l’assurent : il n’y a pas de fâcherie.
Une nouvelle fois accusé de complot par Abdourahamane Tiani, le Nigeria a reçu le soutien de l’organisation sous-régionale, qui « réfute toute insinuation selon laquelle [il] deviendrait un État soutenant le terrorisme ».
Alors que l’Angola tente de relancer sa médiation, la RDC et le Rwanda ne s’entendent pas sur le format d’un dialogue entre le M23 et les autorités congolaises. Les négociations pilotées par l’ex-président kényan Uhuru Kenyatta, et reléguées ces derniers mois au second plan, pourraient-elles permettre une sortie de crise ?
Accord exclusif avec Tony Parker, projets de contrat avec l’AC Milan et l’Olympique lyonnais, accueil de compétitions internationales… Félix Tshisekedi et le gouvernement congolais multiplient les partenariats sportifs et culturels. Objectif : redorer l’image du pays et contrer le soft power du Rwanda.
Les ministres somalien et éthiopien des Affaires étrangères se sont rencontrés à Addis-Abeba, pour évoquer les heurts entre les deux pays survenus la veille et tenter de faire durer leur rapprochement entamé début décembre.
La Cedeao avait annoncé, lors de son dernier sommet, le 15 décembre, la mise en place d’une « période de transition » de six mois pour négocier les modalités de départ du Mali, du Niger et du Burkina Faso de l’organisation.
Ankara a mené seul, et de bout en bout, des négociations entre les deux pays. Une première depuis les débuts de son implantation sur le continent, en 2005.
Le ministère des Affaires étrangères du Nigeria a démenti dans un communiqué samedi 21 décembre les allégations portées par le Niger, qui l’accuse de vouloir de le « déstabiliser ».
Le président français a insisté sur l’importance de la présence militaire de la France dans le pays d’Afrique de l’Est pour le développement de sa stratégie dans la région indo-pacifique, lors d’une rencontre avec son homologue djiboutien, Ismaïl Omar Guelleh.
Après un premier contact formel avec l’islamiste Ahmad al-Chareh, les États-Unis ont abandonné l’offre de récompense pour son arrestation, le pouvoir qui a chassé Bachar al-Assad s’employant à rassurer la communauté internationale sur ses intentions.
En insistant sur la question migratoire au moment où ce département français de l’océan Indien, dévasté par un cyclone, fait face à une catastrophe humanitaire sans précédent, le ministre français Bruno Retailleau rallume la polémique avec les Comores voisines.
Les quatre agents de la Direction générale de la sécurité extérieure française, arrêtés en décembre 2023 au Burkina Faso et détenus depuis à Ouagadougou, ont été libérés après une médiation menée par le Maroc, qui a rendu publique l’information ce 19 décembre. Coulisses d’une année de détention et de tensions.
Les candidats à la présidence de la Commission de l’Union africaine, qui ne sont désormais plus que trois, ont présenté leur programme le 13 décembre. Le Djiboutien a fait bonne impression, tandis que le Kenyan Raila Odinga s’est montré plus hésitant.
LE DÉCRYPTAGE DE JA – Désormais actée, la sortie du Mali, du Burkina Faso et du Niger de l’organisation régionale sera négociée pendant six mois. Période durant laquelle les portes de l’institution « resteront ouvertes ». Le point sur les modalités de cette séparation à venir.
Depuis l’annulation du sommet de Luanda, Kigali et Kinshasa se renvoient la responsabilité de l’échec des négociations. Confirmant au passage l’impasse dans laquelle se trouve le processus diplomatique alors que, sur le terrain, la situation sécuritaire continue de se détériorer.
Les chefs d’État membres de la Cedeao ont proposé, lors du sommet de l’organisation à Abuja, dimanche, au Mali, au Niger et au Burkina d’obtenir un délai de rétractation de six mois après leur départ.
Les présidents rwandais et congolais devaient se rencontrer le 15 décembre dans la capitale angolaise sous les auspices du président João Lourenço. Mais à la dernière minute, leur rencontre a été annulée.
Le ministère algérien des Affaires étrangères a convoqué la semaine passée l’ambassadeur de France à Alger pour adresser « une sévère mise en garde » à Paris, accusée d’avoir mené « des opérations et manœuvres agressives » pour « déstabiliser » le pays.
Les présidents rwandais et congolais devaient se rencontrer ce 15 décembre à Luanda pour mettre fin au conflit dans l’est de la RDC. Mais dimanche matin, le porte-parolat de la présidence congolaise avait fait état d’une « impasse ».
Les trois États ont annoncé le 14 décembre constituer « un espace sans visa pour tout ressortissant » de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), alors que les chefs d’État de la sous-région se réunissent ce dimanche.
Les présidents congolais et rwandais doivent se rencontrer le 15 décembre à Luanda. Mais qu’il s’agisse de la neutralisation des FDLR, de la demande de dialogue direct entre Kinshasa et le M23 ou du retrait des troupes rwandaises de l’est de la RDC, les obstacles à une sortie de crise restent nombreux.
Ce dimanche 15 décembre, les chefs d’État de la sous-région se réuniront afin d’acter le prochain départ du Mali, du Burkina Faso et du Niger. Une sortie qui semble inévitable mais qui pourrait faire l’objet d’une certaine souplesse de la part de la Cedeao.
Le 13 décembre 1996, le Ghanéen fut le premier Noir élu secrétaire général des Nations unies. À l’époque, François Soudan s’interrogeait, dans JA, sur la capacité de ce haut fonctionnaire policé, proche des Américains, à imprimer sa marque à la tête du « machin ».