À contre-courant de la vague d’indignation suscitée en Occident par la mort, confirmée par Riyad samedi 20 octobre, du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, les pays arabes n’ont pas officiellement réagi. La plupart d’entre eux semblent ne pas vouloir prendre le risque de défier leur partenaire saoudien…
Riyad a admis, samedi 20 octobre, que le journaliste saoudien Jamal Khashoggi avait bien été tué à l’intérieur du consulat d’Arabie saoudite à Istanbul. L’affaire, qui suscite un tollé mondial, a terni l’image du royaume au point que le prince héritier Mohamed Ben Salman (MBS) s’en trouve fragilisé.
Sept ans et demi après la chute de Laurent Gbagbo, plusieurs figures du Front populaire ivoirien (FPI) ont décidé de rentrer du Ghana, dont Émile Guiriéoulou et Justin Koné Katinan.
Alors que la France a suspendu ses visites politiques en Arabie Saoudite, l’invitation du royaume au Forum de Paris sur la Paix, du 11 au 13 novembre, n’a pas été officiellement levée. Une situation embarrassante, alors que la disparition du journaliste saoudien Jamal Khashoggi continue de susciter l’indignation.
L’Union soviétique a été parmi les premiers soutiens de la jeune Guinée indépendante, en 1958. Soixante ans après, la Russie est de retour dans la coopération économique, sanitaire et militaire. Alexandre Brégadzé, l’ambassadeur de Russie en Guinée, plaide pour un renforcement de cette coopération renouvelée.
La vague mondiale d’indignation suscitée par la disparition, mardi 2 octobre à Istanbul, du journaliste Jamal Khashoggi, pourrait coûter à Mohamed Ben Salman (MBS) son poste de prince héritier, et déclencher une crise politique en Arabie Saoudite. Analyse.
L’Afrique est partagée au sujet d’Emmanuel Macron. Elle envie sa jeunesse, qui tranche avec l’âge moyen de ses chefs d’État. Elle applaudit le milliard d’euros de dons supplémentaires inscrits au budget 2019 de l’Agence française de développement (AFD). Mais elle s’agace quand le président français lui dit crûment ses vérités.
Par plusieurs gestes hautement symboliques en direction du continent africain, le président français Emmanuel Macron montre qu’il veut changer de paradigme. Sans pour autant renoncer à ses positions stratégiques.
Lors d’un point de presse tenu le 17 octobre à Kinshasa, Léonard She Okitundu, chef de la diplomatie de la RDC, a indiqué avoir officiellement transmis à Luanda « l’indignation et les vives protestations » de Kinshasa à la suite de la brusque expulsion de quelque 200 000 Congolais de l’Angola.
En marge du sommet de l’OIF à Erevan, le président français Emmanuel Macron a rencontré son homologue congolais Denis Sassou Nguesso, et s’est entretenu en tête à tête avec Ali Bongo Ondimba.
Le ministre français de l’Économie, Bruno Le Maire, a annoncé le 18 octobre qu’il ne se rendrait pas à Riyad, où il devait assister au sommet économique prévu du 23 au 25 octobre, en raison de la disparition du journaliste saoudien Jamal Khashoggi.
Depuis la disparition du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, il y a deux semaines à Istanbul, de nombreux partenaires économiques du royaume ont décidé de ne pas assister à la 2e édition du sommet « Future Investment Initiative », prévu du 23 au 25 octobre à Riyad. Ira, n’ira pas : simple effet d’annonce ou réel boycott ? Éléments de réponse.
Tout aura été tenté auprès de Michaëlle Jean, la secrétaire générale sortante de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), pour qu’elle retire sa candidature avant le sommet d’Erevan, durant lequel Louise Mushikiwabo a été élue.
Khalid Zerouali, directeur de l’immigration et de la surveillance des frontières, revient pour Jeune Afrique sur l’évolution des flux migratoires qui partent ou transitent par le Maroc et expose les contours de la coopération qu’il appelle de ses vœux avec l’Union européenne.
Le Parquet de Paris a requis un non-lieu pour les neuf Rwandais soupçonnés d’être impliqués dans l’attentat du 6 avril 1994. Parmi eux, sept proches du gouvernement rwandais. Leur avocat, Bernard Magain, salue « une étape très importante dans la reconnaissance de l’innocence » de ses clients.
La ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, a été désignée secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) pour un mandat de quatre ans par les chefs d’État et de gouvernement réunis lors du sommet d’Erevan. Elle prendra ses fonctions le 3 janvier.
Deux visions divergentes se sont exprimées lors de la cérémonie d’ouverture du XVIIe sommet de la Francophonie. Le Français Emmanuel Macron veut un espace où « personne n’a de leçon à donner ». La secrétaire générale sortante, Michaëlle Jean, a pour sa part estimé « qu’une organisation qui ruse avec ses valeurs et ses principes est déjà moribonde ».
Quelques heures avant l’ouverture du sommet d’Erevan, l’Arabie saoudite a décidé de reporter sa demande d’adhésion à l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Cette décision devrait éviter un débat qui s’annonçait vigoureux entre les chefs d’État francophones.
Au Sahel désormais, le facteur islamique est un levier de politique étrangère, et même les puissances occidentales ont fini par se convertir à la diplomatie religieuse.
Élection de la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), participation des chefs d’État et étude des demandes d’adhésion à l’organisation : le point sur les trois sujets à surveiller lors du XVIIe sommet de la Francophonie, qui se tient jusqu’au 12 octobre à Erevan, en Arménie.
En préambule du Sommet de la Francophonie d’Erevan, les ministres des Affaires étrangères de l’organisation se sont mis d’accord pour ouvrir deux nouveaux bureaux régionaux, à Tunis et Beyrouth.
L’ex-patron de la DGSE, Bernard Bajolet, a fait scandale en Algérie en parlant de « momification du pouvoir ». Celui qui fut aussi l’ambassadeur de France à Alger revient pour jeune Afrique sur sa vision des relations franco-algériennes.
Double coup de pouce américain pour le G5 Sahel, Alpha Condé annoncé à Doha, trois juristes planchent sur les demandes d’adhésion à la Cedeao… Chaque semaine, Jeune Afrique vous invite dans les coulisses de la diplomatie africaine.
Le gouvernements du Canada et du Québec ont annoncé mardi qu’ils se rallieraient au « consensus » en faveur de la candidature de la Rwandaise Louise Mushikiwabo à la tête de l’OIF.
Le Traité d’interdiction des armes nucléaires, adopté à l’ONU en juillet 2017, n’a pour l’instant été signé que par 21 États africains. Et un seul l’a ratifié : la Gambie. Beatrice Fihn lance un appel pour que les nations africaines « refusent d’être prise en otage par les caprices de quelques hommes avec le doigt sur le bouton ».
Crise migratoire, reprise en main du processus politique en Libye… Ces deux dossiers, intimement liés, empoisonnent les relations entre la France et l’Italie. Dans le dossier libyen, Paris et Rome ne sont d’accord sur rien.
La Gambie, l’Irlande, l’État américain de la Louisiane et Malte ont demandé à intégrer l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) à l’occasion du sommet d’Erevan. Les chefs d’État doivent aussi se prononcer sur le cas, beaucoup plus épineux, de l’Arabie saoudite.
Le président ivoirien s’est montré diplomate lors de l’âpre débat qui s’est joué pour la désignation du nouveau directeur exécutif de l’Organisation internationale du cacao (ICCO).