Double coup de pouce américain pour le G5 Sahel, Alpha Condé annoncé à Doha, trois juristes planchent sur les demandes d’adhésion à la Cedeao… Chaque semaine, Jeune Afrique vous invite dans les coulisses de la diplomatie africaine.
Le gouvernements du Canada et du Québec ont annoncé mardi qu’ils se rallieraient au « consensus » en faveur de la candidature de la Rwandaise Louise Mushikiwabo à la tête de l’OIF.
Le Traité d’interdiction des armes nucléaires, adopté à l’ONU en juillet 2017, n’a pour l’instant été signé que par 21 États africains. Et un seul l’a ratifié : la Gambie. Beatrice Fihn lance un appel pour que les nations africaines « refusent d’être prise en otage par les caprices de quelques hommes avec le doigt sur le bouton ».
Crise migratoire, reprise en main du processus politique en Libye… Ces deux dossiers, intimement liés, empoisonnent les relations entre la France et l’Italie. Dans le dossier libyen, Paris et Rome ne sont d’accord sur rien.
La Gambie, l’Irlande, l’État américain de la Louisiane et Malte ont demandé à intégrer l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) à l’occasion du sommet d’Erevan. Les chefs d’État doivent aussi se prononcer sur le cas, beaucoup plus épineux, de l’Arabie saoudite.
Le président ivoirien s’est montré diplomate lors de l’âpre débat qui s’est joué pour la désignation du nouveau directeur exécutif de l’Organisation internationale du cacao (ICCO).
Dominique de Villepin, l’ex-Premier ministre français, et Jean-François Copé, qui fut son ministre du Budget, ont répondu à l’invitation de Salaheddine Mezouar, président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM).
L’histoire montre que, sans le soutien des peuples, les institutions intergouvernementales sont condamnées. Alors que démarre le sommet d’Erevan, et dans un contexte où le multilatéralisme est sans cesse en recul, l’économiste Kako Nubukpo et l’historienne Caroline Roussy lancent un appel à une « francophonie de l’action » qui « assume son devoir de subversion ».
Le soutien du président français à la candidature de Louise Mushikiwabo a surpris. De l’option africaine voulue par Emmanuel Macron au choix de la ministre rwandaise des Affaires étrangères, retour sur plusieurs mois de tractations diplomatiques.
Qui, de Michaëlle Jean, la sortante, ou de Louise Mushikiwabo, la grande favorite, sera élue secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) à l’issue du sommet d’Erevan, en Arménie, le 12 octobre ?
La secrétaire générale sortante aborde l’élection en position d’outsider. Seul un ferme veto de ses partisans visant sa rivale pourrait lui permettre d’obtenir un second mandat.
Dix ans après la réforme qui le relégua au second plan dans l’enseignement, l’administration et l’ensemble de la fonction publique, le français effectue un discret retour.
L’Afrique est l’avenir de la Francophonie. Le continent rassemble plus de la moitié des États membres de l’OIF et la majorité de la population concernée. C’est donc une évidence : le poste de secrétaire général doit revenir à un Africain.
Fière de son bilan, attachée à une Francophonie politique, porteuse de « valeurs universelles », la Canadienne fourbit ses armes à la veille du sommet de l’OIF, à Erevan. Non sans égratigner au passage l’« inélégance » du président français Emmanuel Macron et le « relativisme » de sa rivale, la Rwandaise Louise Mushikiwabo.
Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU, a demandé mercredi au Conseil de sécurité « de prolonger d’un an le mandat » de la force de paix Minurso au Sahara Occidental, afin de soutenir la reprise de négociations politiques début décembre à Genève.
Pour la première fois, la plus haute juridiction administrative française a condamné, le 3 octobre, l’État à indemniser un fils de harki pour les conditions de vie « indignes » réservées aux supplétifs de l’armée française en Algérie à leur arrivée en France.
L’ex-ministre algérien de l’Énergie n’exclut pas de se présenter à la présidentielle de 2019, Marcel Niat, président du Sénat camerounais, est actuellement soigné en France… Chaque semaine, Jeune Afrique vous dévoile les coulisses du pouvoir. Plongée dans les secrets des chefs d’État et de leur premier cercle.
Loïc Folloroux, fils de Dominique Ouattara, était dans la délégation lors de la visite officielle du président ivoirien à Doha, Najat Vallaud-Belkacem prospecte en Arabie saoudite, le conseil présidentiel que dirige Fayez al-Sarraj pourrait être remanié… Chaque semaine, Jeune Afrique vous invite dans les coulisses de la diplomatie africaine.
Contrôle des naissances, lutte contre la pauvreté, éducation, politique africaine de Donald Trump… Le milliardaire américain revient pour Jeune Afrique sur les activités de la Fondation Bill et Melinda Gates qu’il copréside et livre son regard sur l’évolution du continent.
Ahed Tamimi est arrivée lundi 1er octobre en Tunisie, où elle a été invitée par le président tunisien Béji Caïd Essebsi. Une occasion pour la présidence de réaffirmer le soutien de la Tunisie à la cause palestinienne.
Pendant que Donald Trump démontre son désintérêt personnel – voire son mépris – pour le continent africain, son épouse en foule le sol. Et les États-Unis continuent d’y jouer un rôle de leader, dans bien des domaines…
Le président burkinabè rencontrera son homologue français à Paris. Roch Marc Christian Kaboré et Emmanuel Macron évoqueront avant tout les questions de sécurité.
Mécontent des hausses du prix du baril de pétrole, le président américain s’en est pris à l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et à l’Arabie saoudite.
Dans leur livre « Nos chers espions en Afrique », les journalistes Antoine Glaser et Thomas Hofnung expliquent comment les services de renseignement français orientent la politique africaine de la France et défendent les intérêts de l’ex-puissance coloniale dans son ancien pré-carré africain. Interview.
Si la 73e Assemblée générale des Nations unies a été marquée par l’absence de nombreux chefs d’État africains, ceux qui ont fait le déplacement ont multiplié les rendez-vous bilatéraux. Tour d’horizon.
Le Front Polisario, qui lutte pour l’indépendance du Sahara occidental, a salué dimanche l’invitation à des discussions, lancée par l’émissaire de l’ONU Horst Koehler, pour tenter de relancer un processus de paix moribond.
La presse espagnole réveille un serpent de mer : le projet de relier l’Afrique et l’Europe. Une idée plus justifiée que jamais eu égard aux échanges entre les deux rives.