John Dramani Mahama a indiqué mardi 22 avril qu’il allait tenter de convaincre ces trois pays de revenir dans le giron de l’organisation ouest-africaine, qu’ils ont quittée au début de l’année.
Décédé lundi, au lendemain de Pâques, le pape François aura mis l’accent durant ses douze ans à la tête du Vatican sur la défense des plus vulnérables, notamment les personnes migrantes, et la résolution de conflits, y compris sur le continent africain. En témoigne son engagement au Soudan du Sud.
Un processus conjoint de l’EAC et de la SADC, un nouveau médiateur pour l’Union africaine, une démarche parallèle à Doha… Malgré la multiplication des initiatives diplomatiques ces derniers mois, les différentes médiations peinent à trouver la bonne formule pour parvenir à une issue à la crise dans l’est de la RDC.
Depuis deux ans, la présidente du Conseil italien déploie diverses stratégies en direction de l’Afrique et s’est particulièrement rapprochée de l’Algérie. Pour son gaz, mais pas seulement.
Teodoro Nguema Obiang Mangue, vice-président équato-guinéen, a démenti samedi 19 avril une information selon laquelle de jeunes équato-guinéens seraient envoyés le front en Ukraine aux côtés de l’armée russe.
À la veille de son cinquième sommet, prévu le 24 avril à Antananarivo, la Commission de l’océan Indien fait face à un défi de taille : concilier ambitions économiques, coopération agricole et tensions géopolitiques, notamment avec la France. Tour d’horizon des enjeux.
Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue espagnol, José Manuel Albares Bueno, se sont rencontrés ce jeudi 17 avril, à Madrid. La relation entre les deux voisins est au beau fixe, les échanges commerciaux entre les deux pays continuant à battre des records.
Alors que les motifs de tension entre leurs deux pays demeurent, notamment au sujet du sort de Mohamed Bazoum, les chefs nigérian et nigérien de la diplomatie se sont rencontrés au Niger. Au programme : économie et sécurité.
Au total, près de 10 ambassades et 17 consulats, notamment en Europe et en Afrique, sont concernés, selon un document interne du département d’État dont le média américain CNN a eu connaissance.
Malgré l’entretien entre Abdelmadjid Tebboune et Emmanuel Macron, après une accalmie de quelques jours, la relation entre l’Algérie et la France se dégrade très sérieusement – et de manière inédite –, avec l’expulsion de douze agents diplomatiques algériens et le rappel de son ambassadeur, le 15 avril.
Après plusieurs semaines d’attente, les passeports de l’Alliance des États du Sahel (AES), mis en circulation fin janvier par le Mali, sont désormais reconnus dans l’espace Schengen. Une validation confirmée par les chancelleries européennes.
Malgré un nouveau regain de tension autour de l’expulsion de fonctionnaires français par Alger, le chef de la diplomatie française a tout de même estimé ce mercredi 16 avril, sur la radio France Inter, qu’il allait falloir « à terme » reprendre le dialogue « dans l’intérêt des Français ».
Trente-quatre ans après sa création, la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental semble plus que jamais compromise. Le repositionnement stratégique de Washington en faveur du Maroc pourrait précipiter une redéfinition de son rôle.
Alors qu’un apaisement se profilait officiellement dans les relations récemment tendues entre les deux pays, Alger demande à douze agents de l’ambassade de France de quitter son territoire. Des expulsions programmées qui relancent, de part et d’autre, les déclarations menaçantes.
Les autorités algériennes ont confirmé lundi 14 avril avoir déclaré persona non grata douze agents français exerçant auprès de l’Ambassade et des consulats en Algérie et leur avoir donné 48 heures pour quitter le territoire. La décision est une mesure de rétorsion après l’arrestation et l’inculpation la semaine dernière à Paris d’un employé de l’un des consulats algériens.
La visite du ministre français de l’Intérieur s’inscrit dans un contexte de rapprochement entre Rabat et Paris, alors que, parallèlement, les relations diplomatiques entre la France et l’Algérie ne cessent de se détériorer.
Après Uhuru Kenyatta, Olusegun Obasanjo, Haile Mariam Desalegn ou encore João Lourenço, c’est désormais le président togolais Faure Gnassingbé qui se voit officiellement chargé par l’Union africaine de trouver une issue à la crise dans l’est de la RDC. L’accumulation de ces médiations, le plus souvent avortées, n’est-elle pas le signe d’une impuissance diplomatique ?
Lors d’une visite éclair, le ministre français de l’Intérieur doit rencontrer son homologue marocain, Abdelouafi Lafit. En octobre 2024, en visite officielle dans le royaume chérifien, Emmanuel Macron avait annoncé « un partenariat renforcé » entre les deux pays dans la lutte contre le narcotrafic et l’immigration clandestine.
Alors que les relations entre les deux pays semblaient s’apaiser après des mois de crise, trois ressortissants algériens, dont un employé consulaire, ont été mis en examen le 11 avril, à Paris. Ce qui a provoqué la colère du pouvoir algérien.
Le président français, en contact régulier avec son homologue gabonais, l’a appelé ce 13 avril, après l’annonce des résultats de l’élection, pour le féliciter.
Trois hommes, dont l’un est employé dans un consulat d’Algérie en France, ont été mis en examen, vendredi 11 avril, à Paris, soupçonnés d’être impliqués dans l’enlèvement d’un opposant au pouvoir algérien, Amir Boukhors, dit « Amir DZ ».
Le président togolais, Faure Gnassingbé va succéder au président angolais, Joao Lourenço, qui a renoncé, le mois dernier, au rôle médiateur de l’Union africaine dans le conflit dans l’est de la RDC, après plusieurs tentatives à mettre fin aux hostilités dans la région.
Le Soudan a attaqué Abu Dhabi devant la Cour Internationale de justice pour complicité de génocide à l’encontre des Masalit, une communauté noire du Darfour. Les Émirats arabes unis sont accusés de soutenir les paramilitaires dans la guerre qui déchire le pays depuis deux ans, ce que nie le pays du Golfe.
Les tensions ne cessent de monter entre les deux pays, depuis qu’Alger accuse Bamako d’avoir abattu l’un de ses drones de surveillance sur son propre territoire. Après avoir rappelé leurs ambassadeurs respectifs, ils ont également fermé leur espace aérien l’un à l’autre.
Donald Trump avait offert au royaume chérifien une importante victoire diplomatique en reconnaissant, lors de son premier mandat à la Maison-Blanche, la souveraineté de Rabat. Une reconnaissance que le secrétaire d’État Marco Rubio a réaffirmée à l’occasion de la visite du chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita.
Alors que l’heure semble être à l’apaisement entre Paris et Alger, retour en infographies sur les principales étapes qui ont marqué six mois de tensions et d’escalades verbales entre les gouvernements des deux pays.
Le 7 avril, la présidence congolaise a annoncé la suspension du contrat passé avec Earhart Turner LLC, affirmant vouloir désormais privilégier les canaux officiels. Une décision à laquelle Massad Boulos, le principal conseillé de Donald Trump pour l’Afrique, ne serait pas totalement étranger. Explications.
Le président angolais, également à la tête de l’Union africaine, a proposé de nommer son homologue togolais, Faure Essozimna Gnassingbé, médiateur dans le conflit dans l’est de la RDC. Un choix qui doit encore être confirmé mais qui s’appuie sur des considérations multiples.
Dans un communiqué, le secrétaire d’État Marco Rubio a justifié cette mesure inédite en accusant Juba de ne pas autoriser ses citoyens à retourner sur son sol lorsque Washington souhaite les expulser.