La ministre rwandaise des Affaires étrangères a rarement été sur la même longueur d’onde que les dirigeants français. Elle va pourtant briguer avec leur soutien le secrétariat général de la Francophonie.
Les autorités djiboutiennes n’ont pas apprécié la lettre que les sénateurs américains James Inhofe (républicain) et Martin Heinrich (démocrate) ont adressée le 2 mai à John Bolton, le conseiller à la sécurité nationale.
Après s’être succédé à Paris, les présidents rwandais Paul Kagame et angolais João Lourenço vont se croiser à Bruxelles. Les différentes rencontres bilatérales devraient donner lieu, avec la diplomatie belge, à de nouvelles discussions sur la crise en RDC.
Considérant que certains médias n’avaient pas correctement retranscrit son entretien du 17 mai avec Paul Biya, Peter Henry Barlerin, l’ambassadeur des États-Unis au Cameroun depuis décembre 2017, a diffusé en ligne les propos qu’il a tenus à l’endroit du président.
Les principaux acteurs politiques libyens se sont engagés mardi 29 mai, à Paris, à assurer l’organisation d’élections présidentielle et législatives le 10 décembre 2018. Bien que nombre de questions restent en suspens sur ce document qui n’a pas encore été paraphé, le ton était à l’optimisme à l’issue de la rencontre.
La Tunisie vient d’amorcer un virage important : au premier jour des négociations concernant l’accord de libre-échange complet et approfondi (Aleca), le 28 mai à Tunis, le pays a semblé décidé à prendre son temps avant de parapher l’accord, notamment pour être plus à l’écoute de la société civile.
La décision de Kigali de sponsoriser le club de football d’Arsenal, pour un montant estimé à 40 millions de dollars sur trois ans, suscite la polémique depuis 5 jours. Interrogée par Jeune Afrique, la ministre britannique pour l’Afrique, Harriett Baldwin, affirme « qu’aucune aide britannique n’a été utilisée ».
Le Burkina Faso opérait le 24 mai dernier un changement majeur dans sa diplomatie, en rompant ses relations avec Taïwan, au profit de Pékin. Pour l’historien François Godement, les raisons ne sont pas à chercher du côté du Burkina, mais bien en Chine.
Les représentants des différentes parties prenantes de la crise libyenne, réunis mardi 29 mai à l’Élysée, à Paris, ont signé une déclaration commune prévoyant notamment l’organisation des élections législatives et de la présidentielle le 10 décembre 2018.
Le ministre français des Affaire étrangères envisage ce déplacement qui, s’il se faisait, serait la première visite d’un ministre français à Brazzaville depuis l’élection d’Emmanuel Macron.
La décision de Roch Marc Christian Kaboré de rompre les relations diplomatiques entre Ouaga et Taipei, le 24 mai, est intervenue juste après la publication d’une interview de l’ambassadeur de Taïwan au Burkina Faso qui a fortement déplu.
Le souverain pontife et le président béninois ont notamment évoqué, vendredi 18 mai, le dossier de « l’Église catholique de Jésus-Christ », une secte dont les dirigeants avaient soutenu Patrice Talon pendant la campagne présidentielle.
Reconverti dans le privé, Bernard Kouchner a séjourné fin mai à Abidjan. Administrateur du groupe BDK Financial Group, l’ex-ministre des Affaires étrangères a aidé à y implanter la filiale Banque d’Abidjan.
Plusieurs députés français, dont le vice-président de la commission des Affaire étrangères de l’Assemblée nationale, sont actuellement en Mauritanie. L’objectif : instaurer un contrôle parlementaire sur les activités du G5 Sahel.
Quarante-huit heures après la convocation des ambassadeurs de la France, de l’Angola et du Rwanda à Kinshasa, le président français, Emmanuel Macron, et son homologue angolais, João Lourenço, ont clarifié lundi leur position au sujet de la voie de sortie de la crise en RDC.
Les acteurs majeurs du dossier libyen se réunissent le 29 mai à l’Élysée sur invitation d’Emmanuel Macron. Objectifs : obtenir leur accord concernant la tenue des élections avant 2019 et mettre toutes les parties prenantes face à leurs responsabilités.
En soutenant la candidature de la ministre rwandaise Louise Mushikiwabo à la tête de l’OIF et en multipliant les effets d’annonce aux élites économiques et intellectuelles africaines, le président français Emmanuel Macron a mis le cap sur l’Afrique qui l’intéresse, celle qui gagne.
En visite officielle en France jusqu’au 30 mai, João Lourenço déjeunera et s’entretiendra avec Emmanuel Macron ce lundi 28 mai, puis partira dans le sud du pays, à Toulouse.
L’ancienne ministre française de la Francophonie était à Dakar lors du dialogue interlibyen, du 11 au 13 mai. Elle y a mené des négociations très confidentielles avec des membres de la Fondation Brazzaville et les parties libyennes.
Un quotidien sud africain a révélé des témoignages de femmes dénonçant le sexisme qui sévirait au sein de l’Union africaine, en particulier au cœur de la Commission Paix et Sécurité. Épiphénomène ou tendance lourde ?
L’inauguration de la nouvelle « Place de l’Europe » sur l’île de Gorée, le 9 mai dernier, a donné lieu à de nombreuses réactions virulentes et indignées. Pour Jeune Afrique, le sociologue et directeur de l’Institut des Futurs Africains Alioune Sall revient sur les questions que pose le choix de cette appellation.
Le Burkina Faso a annoncé jeudi la rupture de ses relations avec Taïwan. Un changement majeur pour la diplomatie burkinabè, qui entretenait une coopération privilégiée avec Taipei depuis 1994, au détriment de ses relations avec la République populaire de Chine.
Face à Donald Trump et à ses foucades, le secrétaire général de l’ONU António Guterres a longtemps fait le dos rond. Après le drame de Gaza, il s’est résolu à l’affronter. À ses risques et périls.
Le ministre des Affaires étrangères, Lejeune Mbella Mbella, a fait convoqué Peter Henry Barlerin pour une « mise au point » suite à des propos portant à la fois sur la gestion de la crise anglophone par les forces de sécurité et la longévité de Paul Biya au pouvoir.
Emmanuel Macron a confirmé qu’il était favorable à une candidature de Louise Mushikiwabo, la ministre rwandaise des Affaires étrangères, à la tête de l’Organisation internationale de la Francophonie. L’élection aura lieu les 11 et 12 octobre prochains à Erevan.
Le diplomate angolais a été licencié mardi. Dans la foulée, le président angolais a tenu un discours de fermeté face aux ambassadeurs mêlant redéfinition des missions, mise en garde contre le népotisme et refonte des passeports diplomatiques.
Le président angolais a décidé de rebattre les cartes diplomatiques et d’amorcer un véritable virage diplomatique. João Lourenço multiplie les interlocuteurs sur la scène internationale et fait montre d’une ouverture bien plus grande que son prédécesseur.
La position affichée par l’Angola dans la crise en RDC est claire : les élections de décembre doivent avoir lieu. Mais à Kinshasa, on affirme que les choses sont plus complexes.