Les alliances nouées pendant la Guerre froide ont la vie dure. Sous pression des sanctions de l’ONU et des menaces américaines, de nombreux pays africains ont pris leurs distances avec la Corée du Nord, mais pas au point de lui tourner définitivement le dos.
Le Sommet UA-UE s’achevait, le 30 novembre, à Abidjan ; au-delà du succès de l’organisation, les résultats illustrent ce confort réifiant de la diplomatie qui consiste à traiter les effets pour mieux différer les causes.
L’économiste togolais, habitué des sorties médiatiques critiques envers le franc CFA, a été suspendu de son poste de directeur de la Francophonie économique et numérique au sein de l’OIF. En cause : un texte, publié fin novembre.
A l’occasion de sa visite en Algérie mercredi, Emmanuel Macron s’est dit « prêt » à ce que Paris restitue les crânes de révoltés algériens tué au XIXème siècle conservés au Musée de l’Homme à Paris. En échange, il a réclamé des autorités algériennes de faciliter le retour au pays des harkis et fils de harkis qui le souhaitent.
Face aux étudiants burkinabè, le président français Emmanuel Macron s’est présenté comme le représentant d’une nouvelle génération en rupture avec la Françafrique. Mais, comme ses prédécesseurs, il a fait de belles promesses difficiles à tenir…
Dans le désert diplomatique d’un processus de paix qui n’en est plus un, le président américain a pris le risque de mettre le feu aux poudres avec sa décision de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël.
Pour sa première visite officielle en Algérie, Emmanuel Macron n’a pas dérogé à la tradition du « bain de foule » algérois. Mais contrairement à ses prédécesseurs, c’est sans Abdelaziz Bouteflika qu’il s’est plié à l’exercice.
Les alliés des États-Unis au Moyen Orient et les diplomaties européennes ont critiqué la décision de Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capital d’Israël. Alors que le département américain a lancé « immédiatement » les préparatifs de déménagement de l’ambassade, le Conseil de sécurité des Nations unies doit se réunir en urgence vendredi matin.
Le président des Etats-Unis a reconnu mercredi Jérusalem comme capitale d’Israël. Une rupture spectaculaire avec la politique de ses prédécesseurs qui suscite une vague de réprobation et de craintes d’une possible flambée de violence.
Le président français est à Alger pour une visite d’une journée pour échanger avec les dirigeants algériens sur le renforcement de la coopération économique et sécuritaire.
Plusieurs dirigeants ont manifesté leur inquiétude face à l’annonce d’une déclaration potentiellement explosive de Donald Trump qui doit s’exprimer, mercredi, sur le statut de la ville de Jérusalem. Le président américain pourrait reconnaître Al Qods (« Jérusalem », en arabe) comme la capitale d’Israël.
Le roi du Maroc interpelle le président américain après que ce dernier a annoncé son intention de transférer l’ambassade des États-Unis en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem. Mohammed VI, dont les compatriotes soutiennent largement la cause palestinienne, préside aussi un puissant comité de solidarité avec la ville de Jérusalem, bras armé de l’action diplomatique marocaine dans la région.
Le ministère français des Affaires étrangères espère que la nomination d’Emmerson Mnangagwa comme président va renforcer les liens économiques de Paris avec Harare.
À croire qu’il ne peut pas s’en empêcher. À force d’être cool, de parler cash, de jouer avec les petites blagues ironiques comme on se chambre entre barbes-de-trois-jours et associés de start-up, Emmanuel Macron a du mal à éviter les dérapages dès qu’il sort de ses notes.
Dix mois après avoir qualifié la colonisation de « crime contre l’humanité », le président français effectuera mercredi 6 décembre son premier déplacement présidentiel à Alger. Mais la question mémorielle n’a pas été placée au cœur de cette visite.
Depuis près de quinze ans, ils étaient en froid. Les analystes prédisaient pourtant qu’ils auraient tout Intérêt à se rapprocher. Ce 29 novembre, le Maroc et l’Afrique du Sud se sont engagés sur cette voie.
Marrakech, Ouagadougou, Abidjan, Accra : curieuse séquence que celle que vient de connaître l’Afrique, qui a accueilli, entre le 27 et le 30 novembre, un grand nombre de ses principaux partenaires.
Il joue les médiateurs au Moyen-Orient, s’attache à contrer les climatosceptiques et à relancer une Union européenne à la dérive. Il y a quelques jours, il était sur le continent africain… Présent sur tous les fronts, le président français vise le leadership de l’Occident. Pour le moment, il s’en sort plutôt bien.
Les ministres de l’Environnement d’une centaine de pays se réunissent de lundi à mercredi à Nairobi sous l’égide de l’ONU, pour lancer un appel à lutter contre la pollution, qui tue prématurément chaque année 9 millions d’individus dans le monde.
Le président français Emmanuel Macron a créé la surprise lors de sa tournée en Afrique de l’Ouest en déclarant vouloir « un retour du patrimoine africain à l’Afrique ». Une phrase qui redonne de l’espoir au Bénin, après des mois de tractations.
Entérinant son entrée dans « Compact with Africa », la Tunisie a signé un accord avec l’Allemagne, avec 465 millions d’euros à la clé sous condition d’ouverture aux investisseurs étrangers.
Après la visite du président de la Commission de la Cedeao à Tunis, le secteur privé compte bien transformer l’essai. Des patrons tunisiens sont à la manœuvre et se regroupent pour peser sur les décideurs politiques.
L’ambassadeur du Rwanda en France, Jacques Kabale, est de retour à Paris. Kigali l’avait rappelé, le 14 octobre, « pour consultation », ce qui laissait craindre une rupture des relations diplomatiques.
« Task force » africano-européenne policière et de renseignement, évacuation d’urgence des migrants, commission d’enquête de l’UA. Ce sont les trois axes de la politique anti-esclavagisme en Libye décidée lors du sommet UA-UE qui s’est achevé à Abidjan jeudi.
Se posant en leader des questions de migration au sein de l’Union africaine, le roi du Maroc a adressé mercredi un message au sommet UA-UE d’Abidjan. Il plaide pour une responsabilité partagée afin de dépasser les stéréotypes et de construire un pacte bicontinental.
Mercredi 29 novembre dans la soirée, une réunion d’urgence s’est tenue à l’initiative de la présidence française, en marge du sommet Union africaine-Union européenne sur la lutte contre les trafiquants de migrants vendus comme esclaves en Libye.
Difficile de dire si les terribles images de migrants subsahariens vendus comme esclaves en Libye auront fait office d’électrochoc pour les dirigeants africains et européens. Elles auront eu néanmoins pour conséquence immédiate de placer le sujet au cœur des discussions lors de l’ouverture du sommet UA-UE qui se tient ces 29 et 30 novembre à Abidjan.