Un drone de surveillance armé, de fabrication turque, s’est écrasé sur le territoire malien, proche de la frontière algérienne, dans la nuit du 31 mars au 1er avril. Alger en a revendiqué la destruction. Bamako évoque une « action hostile » de la part de son voisin.
Jean-Noël Barrot s’est entretenu durant plus de deux heures avec le président Abdelmadjid Tebboune lors de sa visite en Algérie ce 6 avril. Le garde des Sceaux français, Gérald Darmanin, devrait quant à lui rencontrer prochainement son homologue algérien.
Alors que Donald Trump avait affirmé son ambition de prendre le contrôle de la bande de Gaza et d’en faire la « Riviera du Moyen-Orient », le président français compte, lui, plaider au Caire pour la levée du blocus israélien sur l’aide humanitaire et manifester son opposition à des déplacements forcés de population.
Au programme de la visite du chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, pour concrétiser le réchauffement bilatéral entre l’Algérie et la France après huit mois d’une crise qui a mené les deux pays au bord de la rupture, une entrevue avec le président Abdelmadjid Tebboune.
Des discussions se sont tenues à Doha entre le gouvernement congolais et des représentants de la rébellion, et doivent se poursuivre pour tenter de mettre fin au conflit, a indiqué une source proche des pourparlers.
Il y a six mois, devant le Conseil de sécurité des Nations unies, il évoquait sa démission sur un mode presque provocateur, faute de « progrès significatifs ». Alors que la situation demeure inchangée, l’envoyé personnel du secrétaire général est à nouveau attendu, le 14 avril prochain, pour présenter un rapport semestriel qui pourrait être son dernier.
Ce 3 avril, les ministres des Affaires étrangères du Mali, du Niger et du Burkina Faso rencontrent, à Moscou, leur homologue Sergueï Lavrov. Rien de nouveau, sinon la volonté de voir l’Alliance des États du Sahel parler d’une voix commune.
Le ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a participé à cette réunion et a dit avoir « bon espoir » d’aboutir à des avancées entre les deux pays, que ce soit sur la libération de l’écrivain Boualem Sansal ou sur les expulsions d’Algériens sous OQTF.
Ces dernières semaines, Nouakchott a procédé à des vagues d’expulsion d’étrangers en situation irrégulière. Parmi ces refoulés, des Maliens, des Sénégalais, des Ivoiriens, ou encore des Guinéens, pour qui la Mauritanie constitue un point de départ vers l’Europe.
Selon les informations de Jeune Afrique, des représentants de la rébellion, ainsi que des délégations rwandaise et congolaise, ont été conviés à Doha. L’objectif : poursuivre les discussions entamées le 18 mars sous l’égide de l’émir Al Thani.
En réunissant les présidents congolais et rwandais le 18 mars, l’émir du Qatar a réussi là où plusieurs médiations avaient échoué. Le rôle que Doha pourrait jouer alors que l’EAC et la SADC entrent à leur tour en scène demeure toutefois incertain.
Le président congolais devait se rendre en visite officielle en France les 5 et 6 avril. Mais il a été contraint de reporter ce déplacement, pour des raisons familiales.
Après l’abandon du président angolais de son rôle de médiateur, les dirigeants régionaux ont désigné une équipe plus inclusive « des femmes, des régions et des langues » pour tenter de réamorcer le processus de négociation.
Malgré des progrès encourageants fin 2024, la médiation dirigée par le président angolais a fini par tourner court. Un échec qui semblait de plus en plus inévitable pour le nouveau président de l’Union africaine. Analyse.
Habitué des tweets polémiques, le général Muhoozi Kainerugaba a annoncé sur X que les forces armées ougandaises (UPDF), qu’il dirige, entreraient dans la ville aux côtés du M23 « d’ici à une semaine ».
LE MATCH DE LA SEMAINE – Convaincu que Bruxelles s’est rangé derrière Kinshasa dans le conflit, le Rwanda a rompu ses relations diplomatiques avec la Belgique, le 17 mars. Cette décision intervient après des années de crise entre les deux pays, comme l’illustrent les récentes passes d’armes entre leurs ministres des Affaires étrangères.
En décidant de présenter Firmin Edouard Matoko quelques jours seulement avant la date limite de dépôt des candidatures, le Congo a surpris tout le monde, à commencer par l’Égypte. Le président Abdel Fattah al-Sissi était en effet convaincu de bénéficier du soutien de Brazzaville.
Le président algérien a estimé que, dans le grave contentieux actuel entre son pays et la France, son homologue est « l’unique point de repère » pour régler les différends.
L’Algérien de 59 ans a été condamné par la justice française à cinq mois de prison avec sursis pour des propos appelant à la violence. Son expulsion avortée en janvier, alors qu’Alger avait refusé de l’accueillir sur son territoire, avait provoqué les foudres du gouvernement français, en pleine crise diplomatique entre les deux pays.
Les représentants de la Cenco et de l’ECC, engagés dans une tentative de médiation depuis l’offensive du M23 dans l’est de la RDC, sont reçus ce 19 mars au palais de l’Élysée.
Les présidents congolais et rwandais se sont entretenus ce mardi 18 mars à Doha, au Qatar. Ils ont, selon le gouvernement de Kinshasa, décidé d’un cessez-le-feu et « sont convenus de poursuivre les discussions ».
Le vice-président équato-guinéen était en visite à Bangui ce 14 mars. Il y a rencontré le chef de l’État centrafricain pour évoquer leurs alliances avec la Russie et plusieurs dossiers politiques et économiques. Coulisses.
Sur fond de guerre des visas et de tensions croissantes avec Alger, Paris menace désormais d’ « étudier les exonérations exceptionnelles » accordées aux diplomates et à leurs familles.
Attendus dans la capitale angolaise le 18 mars pour des pourparlers avec la délégation envoyée par Félix Tshisekedi, les rebelles du M23 ont finalement annulé leur venue, selon un haut cadre du mouvement.
Le 16 mars, 171 camions citernes ont livré à Bangui du carburant venu de Russie. Le Cameroun retenait jusqu’ici la cargaison, mais une discrète mission ministérielle a débloqué la situation.
Bruxelles a finalement approuvé le 17 mars des sanctions contre des militaires rwandais et des cadres du M23. Les rebelles, attendus à Luanda pour dialoguer avec les autorités congolaises, poursuivent leur progression dans l’est de la RDC.
Le ministre français de l’Intérieur a menacé de démissionner s’il n’obtenait pas les moyens de mettre au pas Alger sur la question des OQTF d’Algériens présents en France. Un chantage sur fond politicien que le Premier ministre, François Bayrou, a tenté de déminer.
Alors que l’Angola a annoncé des pourparlers directs cette semaine entre les rebelles du M23 et Kinshasa, Kigali accuse Bruxelles d’avoir « pris parti » dans le conflit dans l’est de la RDC et de vouloir maintenir une forme de domination coloniale sur le Rwanda.