Dans un rapport présenté ce jeudi à Paris, la procédure n’a pas été entâchée d’irrégularités malgré sa forte charge politique. Un test pour la transparence de la justice marocaine.
Au moment où se tient à Brazzaville ce jeudi le sommet de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), la RDC continue à accuser ses voisins rwandais et ougandais de ne pas respecter l’accord-cadre d’Addis-Abeba, signé en 2013. Entretien avec le lieutenant-général congolais Denis Kalume, coordonnateur du Mécanisme national de suivi de l’accord-cadre d’Addis-Abeba.
Alors que le verdict du procès des « biens mal acquis », qui vise Teodoro Nguema Obiang Mangue – dit Teodorín -, le vice-président de la Guinée équatoriale, devrait être rendu le 27 octobre à Paris, la diplomatie équato-guinéenne s’active en coulisses.
L’élection de la République démocratique du Congo au sein du Conseil des droits de l’homme des Nations unies a provoqué un tollé parmi les organisations de la société civile. Sonia Tancic, représentante de la FIDH à l’ONU, y voit cependant la possibilité de faire avancer la défense des droits humains dans le pays.
Après le Tchad début août, la Centrafrique vient à son tour de supprimer les visas d’entrée sur son territoire pour les ressortissants de la zone Cemac.
En visite à Owerri, dans le sud-est du Nigeria, Jacob Zuma s’est vu attribuer une médaille par le gouverneur de l’État, qui a aussi fait ériger une statue à son effigie. Un hommage qui passe mal dans les deux pays, alors que le chef d’État sud-africain se trouve sous le coup d’une enquête pour corruption.
Fin septembre, Ahmedou Ould Abdalla, le ministre mauritanien de l’Intérieur, a téléphoné à son homologue marocain, Abdelouafi Laftit, afin que ce dernier se penche sur le cas de deux virulents opposants mauritaniens hébergés par le Maroc.
Alors que les relations diplomatiques entre Paris et Kigali sont redevenues explosives, Jeune Afrique revient en détail sur la dernière pomme de discorde en date : un témoin, apparu in extremis devant la justice française, qui accuse le FPR d’être à l’origine de l’attentat du 6 avril 1994.
L’élection de la République démocratique du Congo au Conseil des droits de l’Homme des Nations unies fait grincer des dents. Son régime est-il légitime pour donner des leçons en matière de droits humains ?
Apparu en mars 2017 après la réouverture inopinée, six mois plus tôt, d’une instruction interminable et controversée, un opposant rwandais qui affirme détenir des informations sur l’attentat qui a servi de prétexte au génocide des Tutsis en 1994 pourrait bien être à l’origine d’un nouveau clash diplomatique entre Paris et Kigali.
Le président ivoirien Alassane Dramane Ouattara est arrivé lundi à Accra pour une visite de deux jours à son homologue ghanéen Nana Akufo-Addo. Après le récent verdict rendu par le Tribunal international du droit de la mer en faveur du Ghana, les deux chefs d’État ont eu à cœur de placer cette rencontre sous le signe de l’amitié.
Septième fortune du continent, le milliardaire égyptien est un véritable touche‑à-tout. Dernière initiative en date : la création du Festival du film d’El-Gouna, sur les rives de la mer Rouge, où il a reçu JA.
Unesco, Togo, sommet UA-UE d’Abidjan : la semaine du 9 octobre a été intense pour Alpha Condé, le chef de l’État guinéen, par ailleurs président en exercice de l’Union Africaine.
La République démocratique du Congo a été élue lundi pour siéger au Conseil des droits de l’homme des Nations unies. Une élection aussi attendue que contestée par les ONG, qui y voient « un mauvais signal ». Washington a également fait part de sa colère.
La ligne de chemin de fer Cotonou-Abidjan faisait partie des sujets abordés par le président béninois lors de sa tournée diplomatique chez ses voisins d’Afrique de l’Ouest.
Le 15 octobre à Kinshasa, le président sud-africain Jacob Zuma a exprimé son « soutien au processus électoral en cours en République démocratique du Congo » après une rencontre avec son homologue congolais Joseph Kabila.
La candidate de la France à la direction générale de l’Unesco l’a emporté après une campagne intense. Elle était en lice face à Hamad Al-Kawari, le représentant du Qatar.
L’État hébreu a annoncé son retrait de l’Unesco le 12 octobre, dans la foulée des États-Unis qui, quelques heures plus tôt, avaient fustigé les positions « anti-israéliennes » de l’organisation onusienne.
Depuis quatre mois, le continent africain se retrouve au centre du conflit entre le Qatar, d’un côté, et le Quartet antiterroriste, composé de l’Arabie saoudite, des Émirats arabes unis, du Bahreïn et de l’Égypte, de l’autre. Entre promesses et pressions, la monarchie saoudienne et son allié émirati y ont lancé un véritable rouleau compresseur diplomatique… Enquête.
Sur le continent, le petit émirat du Qatar se trouve isolé. Tout en saluant les rares États qui n’ont pas suivi Riyad, son chef de la diplomatie, Mohammed Ibn Abderrahmane Al Thani dénonce les manœuvres du Quartet pour rallier les autres à sa cause.
Juriste français, spécialiste de la justice internationale et notamment connu pour être l’avocat de Julian Assange, Juan Branco analyse les récentes révélations sur la CPI. Pour lui, elles ne sont pas si étonnantes : elles sont en cohérence avec les fondements de l’institution.
Je ne traiterai pas de l’Afrique cette semaine, mais des deux premières puissances économiques de l’Union européenne. Elles nous intéressent toutes les deux par leur situation actuelle et par leur évolution prévisible. Vous verrez que cette évolution comparée est étonnante.
Un petit ouvrage de vulgarisation consacré au génocide des Tutsis en 1994 au Rwanda, paru en France et destiné notamment aux jeunes, a provoqué la controverse.
La rencontre a finalement eu lieu hier, mardi 10 octobre. Le président français Emmanuel Macron et la chancelière allemande Angela Merkel sont, eux, toujours sur la liste d’attente.
En visite de travail à Paris, le président béninois n’a pu s’entretenir ni avec son homologue français, ni avec le président du Medef, contrairement à ce qu’il espérait avant de s’envoler vers la France.
Voitures « empruntées », contrats passés pour l’achat de matériel… Le ministre ivoirien de la Défense, Hamed Bakayoko, qui a des doutes sur les actions de son prédécesseur lance un audit au sein du ministère.
Le pays de Poutine veut renforcer son influence régionale dans le Maghreb. Au menu : la signature de nouveaux partenariats économiques et la lutte contre le terrorisme.