La Russie s’apprête à livrer des armes à Aux Forces armées centrafricaines (FACA), avec le feu vert – tacite – des Nations unies, malgré l’embargo imposé au pays depuis 2013. La mise à disposition de ces équipements russes, qui devraient arriver entre les mains des soldats centrafricains dans les trois mois, sera l’objet d’un contrôle strict, assurent les autorités centrafricaines.
En reconnaissant Jérusalem comme capitale d’Israël, mercredi 6 décembre, Donald Trump a provoqué une vague de colère au Moyen-Orient qui ne se calme pas. Ce vendredi 15 décembre, à nouveau, le Hamas a appelé à des manifestations. Professeur de philosophie à l’université de Paris-Créteil, Ali Benmakhlouf interroge le rapport du président des États-Unis à cette « réalité » qu’il invoque pour asseoir sa décision.
Tout n’est pas prêt pour l’adhésion du Maroc à l’organisation régionale. Il y a bien quelques retards d’ordre technique, mais aussi des réserves politiques. Décryptage.
Alors que le procès de Khalifa Sall, qui devait s’ouvrir ce jeudi, a été reporté au 3 janvier prochain, le dossier est au cœur d’un bras-de-fer entre le Conseil de Paris et l’Alliance pour la République (APR), le parti de Macky Sall. En cause : la création d’un « Observatoire international des maires en danger » qui doit aboutir à la création d’un statut de protection pour les élus « injustement » poursuivis devant la justice.
La compagnie aérienne marocaine attaque Abdelkader Messahel à Paris pour diffamation suite à ses propos sous-entendant qu’elle s’adonnait au trafic de drogue. Les banques marocaines pourraient riposter aussi.
À l’issue d’une réunion de soutien au G5 Sahel ce mercredi à la Celle Saint-Cloud, en banlieue parisienne, l’Arabie saoudite a annoncé qu’elle soutenait la mise en place de la force conjointe de l’organisation sahélienne à hauteur de 100 millions de dollars. De leur côté, les Émirats arabes unis donneront 30 millions de dollars.
Le cabinet d’avocat américain Cunningham Levy Muse, engagé par le gouvernement rwandais, publie un rapport préliminaire sur le « rôle des officiels français dans le génocide contre les Tutsis ». Il recommande à l’Etat rwandais de poursuivre une « investigation complète » sur la « connaissance, la conduite et la complicité des responsables français ».
Mis sur pied en août dernier pour aiguiller le chef de l’État français sur le continent, le conseil présidentiel pour l’Afrique (CPA) a organisé sa première conférence de presse lundi à Paris pour présenter ses membres et ses objectifs.
Le ministre rwandais de la défense, James Kabarebe, était convoqué le 14 décembre par un juge parisien qui entendait le confronter à un ancien militaire rwandais accusant le FPR d’être impliqué dans l’attentat du 6 avril 1994. Contestant la crédibilité de ce témoin de la 25e heure, ses avocats ont sèchement décliné la convocation. Jeune Afrique révèle en exclusivité la teneur de leur arguments.
Après l’Algérie, la semaine dernière, cap sur la Tunisie. Au menu de cette visite du président français annoncée pour les 1er et 2 février prochain à Tunis : économie et lutte contre le terrorisme.
Reconduction des sanctions contre les proches du président congolais Joseph Kabila, appel au respect du calendrier électoral… Réuni lundi à Bruxelles, le Conseil de l’UE s’est une nouvelle fois prononcé sur la situation politique et sécuritaire en RDC.
Une étape de la visite du président français en Algérie, la semaine dernière, a été annulée in extremis. Selon le programme initial, Emmanuel Macron devait en effet se rendre à l’université.
Les présidents de la RDC, du Congo et de l’Angola se sont retrouvés samedi à Brazzaville pour une réunion tripartite avec notamment à l’ordre du jour la sécurité en Afrique centrale, a-t-on appris de source diplomatique.
Les alliances nouées pendant la Guerre froide ont la vie dure. Sous pression des sanctions de l’ONU et des menaces américaines, de nombreux pays africains ont pris leurs distances avec la Corée du Nord, mais pas au point de lui tourner définitivement le dos.
Le Sommet UA-UE s’achevait, le 30 novembre, à Abidjan ; au-delà du succès de l’organisation, les résultats illustrent ce confort réifiant de la diplomatie qui consiste à traiter les effets pour mieux différer les causes.
L’économiste togolais, habitué des sorties médiatiques critiques envers le franc CFA, a été suspendu de son poste de directeur de la Francophonie économique et numérique au sein de l’OIF. En cause : un texte, publié fin novembre.
A l’occasion de sa visite en Algérie mercredi, Emmanuel Macron s’est dit « prêt » à ce que Paris restitue les crânes de révoltés algériens tué au XIXème siècle conservés au Musée de l’Homme à Paris. En échange, il a réclamé des autorités algériennes de faciliter le retour au pays des harkis et fils de harkis qui le souhaitent.
Face aux étudiants burkinabè, le président français Emmanuel Macron s’est présenté comme le représentant d’une nouvelle génération en rupture avec la Françafrique. Mais, comme ses prédécesseurs, il a fait de belles promesses difficiles à tenir…
Dans le désert diplomatique d’un processus de paix qui n’en est plus un, le président américain a pris le risque de mettre le feu aux poudres avec sa décision de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël.
Pour sa première visite officielle en Algérie, Emmanuel Macron n’a pas dérogé à la tradition du « bain de foule » algérois. Mais contrairement à ses prédécesseurs, c’est sans Abdelaziz Bouteflika qu’il s’est plié à l’exercice.
Les alliés des États-Unis au Moyen Orient et les diplomaties européennes ont critiqué la décision de Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capital d’Israël. Alors que le département américain a lancé « immédiatement » les préparatifs de déménagement de l’ambassade, le Conseil de sécurité des Nations unies doit se réunir en urgence vendredi matin.
Le président des Etats-Unis a reconnu mercredi Jérusalem comme capitale d’Israël. Une rupture spectaculaire avec la politique de ses prédécesseurs qui suscite une vague de réprobation et de craintes d’une possible flambée de violence.
Le président français est à Alger pour une visite d’une journée pour échanger avec les dirigeants algériens sur le renforcement de la coopération économique et sécuritaire.
Plusieurs dirigeants ont manifesté leur inquiétude face à l’annonce d’une déclaration potentiellement explosive de Donald Trump qui doit s’exprimer, mercredi, sur le statut de la ville de Jérusalem. Le président américain pourrait reconnaître Al Qods (« Jérusalem », en arabe) comme la capitale d’Israël.
Le roi du Maroc interpelle le président américain après que ce dernier a annoncé son intention de transférer l’ambassade des États-Unis en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem. Mohammed VI, dont les compatriotes soutiennent largement la cause palestinienne, préside aussi un puissant comité de solidarité avec la ville de Jérusalem, bras armé de l’action diplomatique marocaine dans la région.
Le ministère français des Affaires étrangères espère que la nomination d’Emmerson Mnangagwa comme président va renforcer les liens économiques de Paris avec Harare.
À croire qu’il ne peut pas s’en empêcher. À force d’être cool, de parler cash, de jouer avec les petites blagues ironiques comme on se chambre entre barbes-de-trois-jours et associés de start-up, Emmanuel Macron a du mal à éviter les dérapages dès qu’il sort de ses notes.