Jabbar Al-Luaibi, le ministre irakien du Pétrole a demandé au géant pétrolier angolais de reprendre ses activités d’exploration sur deux blocs repris à l’État islamique près de la ville de Mossoul. Sonangol y avait arrêté ses opérations en février 2014.
Conakry, Douala, Niamey et Ouagadougou… Après une première à Yaoundé au Cameroun en juin dernier, le groupe de communication et de divertissement Vivendi avance ses pions dans son plan de développement d’un réseau panafricain de salles de cinéma et de concert, CanalOlympia.
En Afrique, contrairement à une idée répandue, les flux d’investissements directs étrangers n’ont jamais reculé durablement : selon les statistiques de la Cnuced, ils ont doublé dans les années 1980 à 2,2 milliards de dollars, avant d’atteindre 6,2 milliards en 2000.
Malgré le ralentissement de ces dernières années, la longue décennie de croissance qu’a connue l’Afrique après le tournant du millénaire lui aura permis de rattraper une partie du retard des vingt années précédentes et peut-être même d’engranger quelques réelles avancées économiques.
Après avoir abandonné toute planification à la suite des plans d’ajustement structurel des années 1990, déléguant le pilotage économique aux institutions de Bretton Woods, les puissances publiques ont repris en main dans les années 2000 leurs stratégies économiques.
Une délégation du Fonds Monétaire international (FMI) séjourne depuis jeudi à Lomé. La mission doit parvenir à la conclusion d’un programme de facilité élargie de crédit (FEC) avec le Togo, censé permettre au pays de maintenir son taux de croissance.
Poissons, voitures, plantes médicinales… plusieurs hausses des droits de douanes sont entrées en vigueur au 1er janvier selon une circulaire de la direction des douanes consultée par Jeune Afrique. Elle matérialise l’élargissement de l’assiette fiscale voulu par l’exécutif au prise avec un déficit commercial récurrent, l’entrée en vigueur d’un accord de libre-échange avec l’Union européenne et la possible ouverture de négociations avec le FMI.
Les députés togolais ont adopté le budget pour 2017, qui s’équilibre en recettes et en dépenses à 1 227,4 milliards de F CFA (1,8 milliard d’euros), soit une progression de plus de 22% par rapport au budget initial de 2016.
La Banque centrale a indiqué dans un communiqué publié dimanche 1er janvier que la croissance devrait atteindre 2,9% cette année, contre 7,7% de croissance annuelle moyenne entre 2010 et 2015.
La chute vertigineuse des prix du pétrole (45 dollars en novembre dernier contre 100 dollars en juin 2014) a alourdi les finances publiques de l’Algérie, très dépendante de l’or noir. Pour amortir le choc en l’absence d’une réelle diversification économique, le pays continue de puiser dans ses réserves de change.
Le porte-parole du ministère chinois du Commerce, Sun Jiwen, a annoncé que les investissements directs non financiers sur le continent africain ont augmenté de 31% au cours des dix premiers mois de l’année par rapport à la même période en 2015.
Le nouveau patron des patrons ivoiriens veut créer des « champions nationaux ». Cela passe notamment par une participation accrue des entreprises locales aux grands marchés.
Fin 2015 déjà, malgré l’approche de la présidentielle, le gouvernement avait annoncé des mesures d’austérité, dont le gel du recrutement des fonctionnaires.
Le ministre tchadien des Finances et du Budget, Mbogo Ngabo Seli, revient sur les seize mesures de réforme adoptées il y a trois mois pour permettre au pays de surmonter la crise.
D’après les données collectées par le Centre d’analyse et de recherche sur la politique économique et sociale, plus de 70% des entreprises créées de 2010 à 2015 n’avaient pas survécu au mois de mai 2016.
Pour celles qui veulent créer leur entreprise, les difficultés sont nombreuses. La plus grande : réunir les fonds nécessaires. Les banques vont-elles enfin s’intéresser au formidable potentiel que les futures patronnes représentent ?
Estimant la situation macro économique et financière de la Communauté économique et monétaire des États d’Afrique centrale (Cemac) suffisamment préoccupante, le président camerounais Paul Biya a organisé, le 23 décembre, une conférence extraordinaire de cette organisation sous-régionale appartenant à la zone franc.
La morosité des cours des matières premières continue de peser lourdement sur le pays grand producteur de cuivre, de cobalt ou de zinc. Ce lundi, la Banque centrale de RDC a discrètement ramené sa prévision de croissance à 2,5%, moitié moins que les 5,3% évoqués en juin.
Dans l’ambitieux projet économique présenté par Patrice Talon, l’investissement public occupe une large place. Mais de nombreux Béninois restent dubitatifs.
Surfant sur une transition politique relativement avancée qui lui a valu le prix Nobel de la paix, la Tunisie a organisé, les 29 et 30 novembre, une conférence internationale destinée à lui permettre de relancer son économie.
Oui, il y a un ralentissement de la croissance économique moyenne du continent, mais il faut faire attention aux grandes disparités que cache cette moyenne.
Le Nigeria a promis de récompenser financièrement et de protéger ceux qui dénonceraient des détournements de fonds publics. Mercredi, la ministre des Finances, Kemi Adeosun s’est même publiquement engagée à verser aux lanceurs d’alerte une commission sur « le montant total recouvré ».
Le chef d’État vient de boucler sa visite officielle en France. Après avoir conclu une convention de coopération à l’Élysée avec le groupe pétrolier Total, il s’est rendu à l’Institut français du pétrole et des énergies nouvelles (IFPEN) de Reuil Malmaison, en banlieue parisienne. En ligne de mire : l’exploitation des hydrocarbures au large du Sénégal.