Les prévisions de croissance du Fonds monétaire international (FMI) s’assombrissent une fois de plus pour l’Afrique subsaharienne, si l’on en croit les chiffres publiés mardi.
Depuis sa création en 2001, le programme de développement est critiqué pour son inefficacité. Sous l’égide de l’ex-Premier ministre nigérien Ibrahim Assane Mayaki, sa relance semble prometteuse.
L’exécutif burkinabè espère mobiliser plus de 8,5 milliards d’euros de souscriptions pour le financement du Plan national de développement économique et social (PNDES), estimé à quelque 23,5 milliards d’euros (15 395 milliards de francs CFA), lors de la Conférence des bailleurs prévue à Paris les 7 et 8 décembre prochains, a déclaré lundi le Premier ministre Paul Kaba Thieba. Les deux tiers de ce plan seront financés par les investissements publics et privés burkinabè, avait déjà indiqué la ministre de l’Économie et des Finances, Rosine Sori-Coulibaly, le 8 juin dernier.
Après avoir récemment démenti avoir accepté l’offre de la Banque de l’habitat de Tunisie pour le rachat de la Banque de l’habitat de Côte d’Ivoire (BHCI), le comité de privatisation, présidé par Christian Konan Koffi, vient de lancer l’appel d’offres restreint pour sélectionner un conseil pilotant la vente de cet établissement public.
Avec le départ imminent du président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire, la course à la succession s’emballe. Portraits croisés des deux concurrents.
C’est un rendez-vous économique comme tant d’autres sur le continent, ces « invest in » qui font florès depuis quelques années, mais qui revêt dans le cas présent une symbolique bien différente. Et une importance cruciale.
Plusieurs syndicats autonomes appellent à deux nouvelles journées de grève lundi et mardi prochain pour protester contre la réforme du Code du Travail, qui prévoit notamment une révision du système des retraites. Un premier mouvement social avait déjà été observé le 17 octobre.
Il était l’invité mercredi soir de l’Association des étudiants de Sciences Po pour l’Afrique. Bien qu’affaibli par les années, l’ancien chef d’État s’est livré à un plaidoyer virevoltant en faveur la cure qu’il faudrait administrer au développement africain. Sans véritablement entrer dans le détail de sa prescription. Compte-rendu.
Le projet de budget, qui prévoit notamment le gel du salaire des fonctionnaires et la mise à contribution des entreprises, s’est attiré les foudres du syndicat de patrons Utica, qui est monté au créneau mercredi, rejoignant le désaccord de la puissante centrale syndicale UGTT. Présenté par le gouvernement récemment investi de Youssef Chahed, ce projet de budget vise notamment à relancer la croissance en berne et à réduire le déficit budgétaire.
Union africaine, projet d’électrification de Borloo… L’ex-patron de la BAD ne manque pas de sollicitations. Pour l’heure, il continue de dispenser ses conseils aux institutions comme aux entreprises.
Le pétrole, qui constitue 95% des revenus du pays, pénalise lourdement l’économie libyenne. L’effondrement des prix depuis le début du conflit a entraîné une hausse des prix alimentaires et fait exploser le marché parallèle.
Les chiffres de croissance 2016 pour l’Afrique subsaharienne font l’objet d’une attention considérable : 1,6% pour l’édition d’octobre du magazine Africa Pulse de la Banque mondiale, 1,4% pour les Perspectives de l’économie mondiale du Fonds monétaire international (FMI).
Le Cameroun a vu son quatrième emprunt obligataire sur le marché local depuis 2010 dépasser les espérances. La levée de fonds a été sursouscrite à hauteur de 173,1 milliards de francs CFA (115,43%), alors que l’émetteur sollicitait initialement 160 milliards de francs CFA, dans le cadre de l’opération « ECMR 5,5% net 2016-2021 ». L’État camerounais a finalement retenu la somme de 165 milliards de francs CFA (251 millions d’euros).
Déjà à la tête de sa propre agence de communication digitale pour les entreprises implantée en RDC, Luigi Risaci apparaît dans Business True Life, une émission de télé-réalité sur internet dans lequel il met en scène les aléas de la vie des businessmen congolais. Un reportage de « Réussite », l’émission coproduite par le groupe Jeune Afrique, Canal + et Galaxie presse.
Malgré un ralentissement dû à de mauvaises récoltes qui ont fait chuter ses rendements agricoles, le Maroc conserve de solides atouts économiques notamment dans les secteurs de l’automobile ou de la banque, note la Banque mondiale dans un rapport rendu public lundi. L’institution monétaire internationale, qui table sur un retour de la croissance à +4% à moyen terme — contre +1,5% cette année — appelle cependant le pays à des réformes visant à gagner des gains de productivité et à réduire les inégalités.
La puissante centrale syndicale s’oppose au projet de budget 2017 du gouvernement et appelle à la mobilisation. Principal motif d’insatisfaction pour l’Union générale des travailleurs tunisiens : le gel des salaires des fonctionnaires, prévu pour une année au moins.
Au lendemain de la publication d’une déclaration à la justice sud-africaine du ministre des Finances qui faisait état de quelque 500 millions de dollars de transferts suspects de plusieurs sociétés liées aux frères Gupta, ces riches industriels indiens proches du chef d’État sud-africain Jacob Zuma et suspectés de corruption, le patron de leur société d’investissement, Oakbay Investments, annonce sa démission lundi — officiellement pour des raisons de santé.
Le conglomérat kényan, dont le principal actionnaire est le tycoon Chris Kirubi, a sollicité l’expertise de l’ancien président de la BAD dans la cadre de son expansion à l’est et à l’ouest du continent.
En conflit avec le Président Jacob Zuma, le ministre sud-africain des Finances, Pravin Gordhan, a évoqué, dans un compte-rendu de justice rendu public dimanche, la somme de 6,8 milliards de rands (430 millions d’euros) de mouvements de fonds suspects effectués par les frères Gupta, des industriels indiens soupçonnés de trafic d’influence et de corruption, depuis 2012.
En amont de la Conférence d’appui au développement et à l’investissement, plus connue sous le nom de Tunisia 2020, qui se tiendra fin novembre dans la capitale, les organisateurs escomptent un afflux d’investisseurs.
Si la baisse est moins forte qu’en 2016, le budget 2017 au Gabon devrait afficher une diminution de -5%. En cause : la chute continue du cours du brut qui affecte l’économie du quatrième producteur de pétrole africain depuis deux ans.
Baptisé « TPCI-2016-2026 », le nouvel emprunt obligataire émis par l’État ivoirien doit permettre notamment de financer les investissements prévus au budget 2016. D’une durée d’un mois, la période de souscription a démarré le 10 octobre.
Après un nouveau blocage dû à un mouvement social, le site de production de phosphate de Metlaoui, dans le centre de la Tunisie, a retrouvé une activité normale. Il appartient à la Compagnie des phosphates de Gafsa, l’un des principaux employeurs de la région.
Selon une enquête parlementaire rendue publique jeudi, plus de 10 000 terrains ont été attribués de façon illégale ou utilisés à des fins de spéculation par certaines compagnies, dont l’une appartenait à Alizéta Ouedraogo, proche de l’ancien président Blaise Compaoré. La commission qui a mené l’enquête demande maintenant à ce que des poursuites soient engagées contre les élus responsables des attributions.
Alors que se profilent les traditionnelles ventes aux enchères de la haute joaillerie organisées en novembre à Genève, la maison de Grisogono dévoilait mi-septembre l’une de ses récentes acquisitions, The Constellation, une pierre de 813 carats – soit 162,6 g pour 6 cm de diamant brut – extraite d’une mine botswanaise et achetée au canadien Lucara Diamond pour la bagatelle de 63 millions de dollars (56 millions d’euros).
L’arrivée du pétrolier la filiale de Canadian Natural Resources, CNR International Côte d’Ivoire, ne dit rien des espoirs du pays dans le domaine de l’or noir.
L’ancien courtier préside le cercle d’affaires Suisse-Afrique. Une association B2B qui constitue une plateforme d’échanges unique pour le secteur privé helvétique.
Or, pétrole, sucre, café, céréales… Tout (ou presque) se vend et s’achète au niveau mondial depuis la Suisse. Un créneau qui implique des sommes colossales et de nombreux acteurs.