Les « incertitudes » qui planent sur l’économie mondiale depuis le Brexit ont conduit la Banque centrale de Maurice à baisser son taux directeur. Fixé à 4,4% depuis plusieurs années, le Repo Rate est passé à 4%, a annoncé Bank Of Mauritius mercredi.
On croyait que le gouvernement mauritanien avait compris qu’il lui fallait développer d’urgence l’entreprise privée, qu’elle soit nationale ou à capitaux étrangers.
Dans un communiqué au ton surprenant, la Primature dénonce une « mafia financière connectée à la Banque centrale » au sein de la Biac, la troisième banque du pays, actuellement sous administration provisoire. La Banque centrale dément et s’offusque.
C’est ce que met en avant un rapport de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement consacré aux fausses factures dans l’import-export de matières premières, rendu public samedi. Les cas du cacao en Côte d’Ivoire ou des hydrocarbures au Nigeria sont notamment passés au crible.
Dans une nouvelle mise à jour de son rapport « Perspectives de l’économie mondiale », le Fonds monétaire international a drastiquement réduit sa prévision de croissance en Afrique subsaharienne ramenée à +1,6 % contre un taux de +3 % évoqué en avril.
Le gouvernement ghanéen a ramené à +4,1 % sa prévision du taux de croissance du PIB du pays cette année, contre un taux de +5,4 % annoncé auparavant. Un taux de croissance encore plus bas (+3,2 %) avait été évoqué début juillet.
Exportations, aide publique au développement, transferts de revenus… Dans un rapport publié mi-juillet, le think tank britannique Overseas Development Institute (ODI) tâche de jauger les répercussions du Brexit sur les pays en développement, notamment africains. Facture estimative due à la chute de la livre sterling et au ralentissement de l’économie outre-Manche : 3,8 milliards de dollars. Explications.
Le Conseil de la nation a approuvé dimanche le nouveau Code de l’investissement, validé en juin dernier par les députés. Le nouveau texte affecte notamment les dispositifs relatifs à la promotion de l’investissement mais n’élimine pas du droit algérien la clause 49 %-51 %, qui exige une participation locale majoritaire dans les principaux projets d’investissement.
Les entreprises ivoiriennes ont surclassé leurs consœurs marocaines en devenant le premier investisseur dans le pays au premier semestre 2016, avec 31 % des investissements contre 15 % pour les opérateurs du royaume chérifien.
Les réserves de change de l’Algérie devraient chuter à 116 milliards de dollars fin 2016, a estimé le Premier ministre Abdelamalek Sellal. La loi de finances prévoyait un niveau de 121 milliards de dollars à la fin de cette année.
Pour nombre d’observateurs, c’est avant tout une question politique. Pour se libérer de ses créanciers, l’État doit relâcher sa tutelle sur l’économie. Comprendre : privatiser.
Secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique depuis 2012, Carlos Lopes a accordé un entretien à Jeune Afrique en marge du Conseil exécutif du 27e sommet de l’Union africaine (UA), réuni à Kigali les 13 et 14 juillet.
Theresa May est la deuxième femme après Margaret Thatcher à accéder à la plus haute fonction politique du Royaume-Uni. Quels sont ses rapports avec les États africains ? Éléments de réponse avec The Africa Report.
Dans son rapport national sur l’emploi en Tunisie, l’Institut arabe des chefs d’entreprises (IACE) fait un état des lieux du marché du travail, avec ses perspectives et ses failles. Quels secteurs recrutent le plus ? Pourquoi les délais de recrutement sont-ils si longs ? Réponses en quelques chiffres.
Dans un contexte marqué par un recul de la valeur ajoutée du secteur agricole, le PIB du Maroc ne devrait croître que de +1,5 % cette année, contre 4,5 % en 2015. Selon les estimations du Haut-Commissariat au Plan, une reprise est attendue en 2017, avec une croissance anticipée à 3,5 %.
Le gouvernement angolais a abaissé ses prévisions de croissance pour l’année 2016 à 1,3 %, contre 3 % annoncés auparavant. Le budget a été réduit de 6 milliards de dollars.
Dans sa nouvelle édition (n°2986 en kiosques du 10 au 16 juillet), « Jeune Afrique » présente une analyse détaillée de la situation (difficile) de la filière arachide au Sénégal et se penche sur les responsabilités des acteurs de la filiale, de l’État aux industriels en passant par les acheteurs asiatiques.
Ce vendredi 08 juillet, le dinar tunisien s’échange à 2,43 euros. La monnaie a perdu près d’un quart de sa valeur (-25,15 %) entre le 16 décembre 2010 (veille de l’immolation de Mohammed Bouazizi, déclencheur de la révolution) et aujourd’hui. Une dépréciation qui s’accentue au fil du temps.
Selon l’agence « Reuters », le ministère des Finances de la République démocratique du Congo (RD Congo) va rembourser environ 700 millions de dollars de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) payés par les groupes miniers actifs dans le pays.
Formation, environnement, santé… L’établissement camerounais de microfinance ne se contente pas d’encourager les bonnes pratiques en matière de responsabilité sociétale des entreprises (RSE) chez ses clients, il les met également en œuvre en son sein.
Selon les informations de « Jeune Afrique », Inforisk, le spécialiste de l’information commerciale au Maroc vient d’intégrer le prestigieux réseau Dun & Brandstreet, qui compte une base de données de 250 millions d’entreprises à travers le monde.
Premier Africain noir nommé au poste d’économiste en chef pour l’Afrique à la Banque mondiale, Albert Zeufack s’est fixé une mission : donner ses lettres de noblesse au rôle d’économiste sur le continent, notamment auprès des autorités politiques.
Les Vengeurs du delta du Niger (NDA) ont revendiqué dimanche cinq nouvelles attaques contre des infrastructures pétrolières et gazières dans l’Etat du Delta, dans le sud du Nigeria, d’où provient une grande partie de l’or noir du premier producteur d’Afrique.
L’Assemblée nationale sénégalaise a adopté, le mercredi 29 mai, la première loi de finances rectificative (LFR) de l’année 2016. Une enveloppe de 221,203 milliards de F CFA (337,22 millions d’euros) est ajoutée aux 3 022 milliards de F CFA du budget initial.
Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé jeudi que l’Angola a interrompu le processus de demande d’aide financière, sollicitée par le pays en avril, alors qu’un pré-accord sur un prêt d’environ 4,5 milliards de dollars était déjà conclu.
Installés à Tanger, deux entrepreneurs, un Béninois et un Togolais, proposent des solutions informatiques pour les administrations publiques et les universités. Un moyen de renforcer l’accessibilité aux usagers et de lutter contre la corruption. Leurs deux sociétés, créées au Maroc, ne comptent pour l’heure que quelques contrats mais intéressent de nombreuses institutions.