Les déficits se creusent, les monnaies se déprécient, la croissance ralentit… Le surendettement est encore loin, certes, mais les pays subsahariens doivent ajuster sans tarder la structure de leur budget : moins de matières premières, plus d’impôts.
La première économie africaine a adressé deux demandes d’emprunt, l’une à la Banque mondiale, l’autre à la Banque africaine de développement (BAD), notamment pour financer le déficit galopant de l’État.
C’était lors du sommet de Johannesburg, en juin 2015. Les chefs d’État et de gouvernement décidaient de « s’approprier » le budget de l’Union africaine (UA).
À cause du retard de pluies dans le royaume, le gouvernement marocain a décrété vendredi un plan d’urgence de 4,5 milliards de dirhams (417 millions d’euros) pour faire face à la sécheresse. Mais, vu l’importance de l’agriculture dans l’économie, la croissance de l’année 2016 semble déjà affectée.
La Banque centrale de Tunisie (BCT) a publié le 28 janvier sa note de conjecture pour l’année 2015. Elle y décrit une économie qui a connu « un fléchissement de l’activité » dû en particulier au terrorisme et la persistance des difficultés structurelles du pays à accélérer le rythme des réformes, notamment concernant le secteur bancaire et fiscal. Pourtant les signes de résilience sont là !
Ouagadougou abrite du 24 au 26 février prochains, la quatrième édition du forum de développement des entreprises en Afrique de l’ouest, Africallia. La capitale burkinabè sera ainsi une plateforme d’affaires pendant 48 heures. Cette année, l’accent sera notamment mis sur les opportunités du secteur de l’énergie.
L’Association du notariat francophone (ANF) met toujours en avant sa proposition de « titre sécurisé simplifié », imaginée en 2011, et mène un lobbying intense auprès de l’Assemblée parlementaire de la francophonie.
Le jeune patron de 38 ans est le premier responsable subsaharien élu à la présidence du Centre des jeunes dirigeants d’entreprises (CJD) International. Il prend la succession du Tunisien Slim Ben Ammar.
L’exécutif burkinabè a annoncé la mise en place d’un comité interministériel pour se prononcer sur la transparence de 18 contrats passés entre octobre et décembre par le gouvernement de Transition. Le montant de ces marchés s’élève, selon nos informations, à environ 111 millions d’euros.
Sortie de l’agroalimentaire, désendettement, stabilisation du management… Le patron de la SNI a commencé à déployer la nouvelle stratégie du holding marocain.
Mais il lui reste encore beaucoup à accomplir.
Selon un rapport rendu public mardi par Amnesty International et Afrewatch, des enfants travaillent dans des « conditions périlleuses », aux côtés des adultes, pour l’extraction du cobalt dans le sud de la RDC. Les multinationales fermeraient les yeux sur cette situation dramatique. Faux, rétorque Kinshasa qui se dit « victime d’une guerre commerciale ».
Conakry a accueilli le lundi 18 janvier le forum d’affaires Maroc – Guinée, conjointement organisé par l’Agence de promotion des investissements privés (Apip-Guinée) et la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM).
La balance commerciale de l’Algérie a été déficitaire de 13,71 milliards de dollars en 2015, selon les chiffres divulgués par l’agence de presse officielle « APS ».
Ouvert fin 2014 à Ouagadougou, l’incubateur d’entrepreneurs sociaux compte dans ses rangs cinq start-up d’intérêt général et entend se développer encore. Rencontre avec sa fondatrice la Française Lisa Barutel.
Selon le gouvernement du président Muhammadu Buhari, 55 personnes, dont une vingtaine d’anciens gouverneurs d’États et de ministres, sont soupçonnés d’avoir détourné 6,72 milliards de dollars de fonds publics entre 2006 et 2013. L’opposition crie à la chasse aux sorcières.
Une nouvelle polémique a éclaté au Sénégal, au sujet du taux de croissance du PIB en 2015. L’opposition conteste le taux de 6,4 % annoncé par le gouvernement. Un rapport du FMI, qui l’évalue à 5,1 %, a aggravé la controverse. Décryptage.
Alors que le gouvernement est décidé à réformer le régime des pensions civiles, les syndicats jouent leur dernière carte pour le faire reculer. Les détails d’une réforme qui devrait passer dans la douleur
Si l’équipe économique du gouvernement ivoirien est restée la même, deux changements majeurs ont été opérés. Kaba Nialé est nommée ministre du Plan et du Développement, laissant son poste de ministre chargée de l’Économie et des Finances à Adama Koné, jusque-là directeur général du Trésor.
Pour le patron du Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire, la hausse du volume d’investissements agréés devrait se poursuivre cette année. Le Cepici s’est fixé pour objectif d’atteindre 900 milliards de F CFA (1,37 milliard d’euros) d’investissements agréés en 2016.
Les groupes africains s’imposent de plus en plus sur le continent face aux multinationales. Portrait de 3 patrons, du nord au sud, qui réussissent leur pari de se déployer au-delà des frontières de leur pays.
Les champions nationaux gagnent de plus en plus de parts de marché sur le continent… au détriment des multinationales. Mais quelles sont les clés de leur réussite ?
En visite au Cameroun, la directrice générale du Fonds monétaire international estime que le choix des autorités d’instaurer des incitations et des régimes dérogatoires pour attirer les investisseurs n’est pas judicieux. Elle leur conseille aussi d’investir dans des infrastructures à valeur ajoutée, au lieu de « multiplier les projets indéfiniment ».
En 2015, les opérateurs marocains ont représenté 22 % des entreprises agréées par le Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (Cepici), guichet unique de l’investissement direct dans le pays, devançant ainsi les entreprises françaises (16 %).
La Conférence permanente des chambres consulaires africaines et francophones (CPCCAF) est dirigée depuis le 1er janvier par le Togolais Germain Essouhouna Meba. Revue des dossiers qui l’attendent.
La valeur ajoutée du secteur agricole marocain reculera de -3,4 % sur les trois premiers mois de l’année, ce qui tirera l’ensemble de l’économie au ralenti à +2,2 %, moitié moins qu’au premier trimestre 2015.
Dresser la liste des personnalités qui marqueront l’Afrique en cette année qui débute est un exercice périlleux, même si les élections, les crises dont l’épilogue se fait attendre ou les événements sportifs et culturels mettront certainement en avant des protagonistes bien connus. « Jeune Afrique » vous propose une liste non-exhaustive. Parmi eux, Kemi Adeosun, ministre nigérianne des Finances.