Le milliardaire anglo-soudanais affirme que « les ressources sont là », mais qu’elles ne sont pas investies de manière adéquate pour assurer le développement du continent.
Le discours du 22 juin du chef de l’État malien a été largement repris dans la presse ouest-africaine. Mais on lui a attribué certains propos qui n’ont jamais été prononcés.
Assala Energy, Fly Gabon, Ceca-Gadis… Le gouvernement de transition a racheté quelques géants locaux, ou est entré dans leur capital, en dépit d’un endettement déjà conséquent et des inquiétudes du FMI.
Rien ne va plus entre Niamey et Porto Novo. Le pétrole ne jaillit plus du pipeline, la frontière est toujours fermée et le port de Cotonou tourne au ralenti. Chaque jour, la facture s’alourdit un peu plus pour les deux pays. Décryptage en infographies.
Les analystes de JPMorgan Chase estiment que le statut de créancier privilégié de certaines banques de développement africaines pourrait être remis en question. Avec, à la clé, un risque de dégradation de leur note de crédit.
Invoquant des risques budgétaires et de liquidité accrus, l’agence de notation a dégradé la note souveraine de Libreville. Et s’inquiète quant à la trajectoire des finances pour 2025.
Voyant une occasion de renforcer leur puissance économique et leur position militaire en Afrique, les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite tentent d’imposer leur pouvoir aux factions belligérantes dans ce conflit ignoré de la communauté internationale.
La Banque européenne d’investissement va prêter 450 millions d’euros au pays gouverné par Kaïs Saïed, qui est confronté à une forte inflation et à une croissance qui stagne.
Les deux pays ouest-africains multiplient les initiatives pour le « réchauffement » de leurs relations restées longtemps agitées. Objectif : booster les échanges commerciaux en toute confiance.
La réglementation de la sous-traitance dans les marchés publics est passée sous le contrôle d’une fédération ad hoc (ARSP) sous la houlette de Miguel Kashal Katemb. Une décision qui déplaît fortement au secteur privé dirigé par Robert Malumba Kalombo au sein de la FEC.
La dynamique économique de la Chine en Afrique, autrefois caractérisée par de vastes investissements dans les infrastructures et les ressources naturelles, subit les effets d’un ralentissement économique notable. Une occasion pour le continent de clamper la perfusion.
La Corée a annoncé vouloir faire de la Tunisie sa porte d’entrée sur le continent africain. Un objectif qui reste encore largement à concrétiser, selon le secrétaire général de la Chambre de commerce tuniso-coréenne (CCTC).
TRIBUNE – Alors que la Banque centrale européenne a baissé, le 6 juin, son taux directeur de 25 points de base, deux jours plus tôt, la BCEAO a maintenu le sien à 3,5 %. Une mauvaise décision, pour l’économiste Magaye Gaye.
Malgré des tensions inflationnistes persistantes et un franc congolais au plus bas, l’économie du pays, toujours portée par le secteur extractif, affiche l’un des taux de croissance les plus élevés du continent.
L’État du Sénégal a réalisé avec succès une émission d’eurobonds d’un montant de 750 millions de dollars. Après la Côte d’Ivoire, le Bénin et le Kenya, c’est le quatrième pays d’Afrique subsaharienne à recourir au marché cette année.
Le ministère tunisien du Commerce promet de jouer les passerelles entre les produits iraniens et le marché africain. Cette stratégie, si elle se confirme, marquerait un tournant commercial majeur pour Tunis. Pour l’heure, elle suscite surtout des craintes.
Actif au sein de l’Agence de promotion des investissements et des grands travaux (Apix) sous Macky Sall, il en a désormais pris les rênes sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye. Rencontre avec le plus jeune patron de cette structure étatique, qui ambitionne de « faire bouger les lignes ».
Ce double docteur en économie aura parmi ses principales missions de poursuivre la diversification de l’économie d’un pays qui reste très dépendant des richesses de son sous-sol. Portrait.
Instruments de lutte contre le changement climatique, les crédits carbone représentent aussi une source de financement potentielle pour le continent. Manque de régulation, faible transparence, risque pour la souveraineté des États… Les chantiers sont cependant nombreux. Paul Muthaura, CEO de l’Initiative des marchés carbone en Afrique (ACMI), nous livre ses analyses en vidéo.
Alors que les assemblées annuelles de la Banque africaine de développement, qui se déroulent du 27 au 31 mai à Nairobi, mettent l’accent sur la réforme de l’architecture financière internationale, Akinwumi Adesina a lancé une nouvelle charge contre les agences de notation.
Le président sénégalais se rend pour la première fois dans un pays de l’Alliance des États du Sahel (AES). Il pourrait jouer le rôle de médiateur entre celle-ci et l’organisation ouest-africaine.
Alors que le lobbying des potentiels candidats à la succession d’Akinwumi d’Adesina devrait s’accélérer à l’occasion des assemblées annuelles, la priorité des actionnaires de la BAD est l’augmentation générale de capital appelable.
Nouvelle stratégie décennale, augmentation du capital, lobbying des candidats à la succession d’Adesina… Jeune Afrique lève le voile, en exclusivité, sur le programme officiel et officieux des assemblées annuelles de la Banque africaine de développement, organisées à Nairobi du 27 au 31 mai.
Les dossiers chauds de la BAD, épisode 1/2 – Alors que le président de la Banque africaine de développement vient de remporter une victoire avec la réallocation des DTS du FMI, « Jeune Afrique » lève le voile sur la stratégie décennale de l’institution qui doit être présentée à l’occasion des assemblées annuelles organisées à Nairobi. Révélations.