Surendettement modéré, confiance renouvelée du FMI, croissance prometteuse mais des secteurs essentiels qui tardent à décoller… À la veille de l’élection présidentielle en RDC, « Jeune Afrique » dresse un panorama du bilan économique du président sortant.
À l’occasion de la publication du dernier recensement, la socio-économiste Arame Gueye Sène revient sur les profondes transformations qu’a connues le Sénégal au cours des deux mandats de Macky Sall.
Alors que les taux d’intérêt atteignent des niveaux les plus hauts enregistrés sur le continent, plusieurs pays présentent un risque de défaut sur leur dette extérieure dès 2024.
En Tunisie, le récent mandat de dépôt émis contre un ancien dirigeant du holding étatique responsable des biens confisqués de la révolution relance la question de la mauvaise gestion des anciennes sociétés du clan Ben Ali.
Présenté comme l’initiative majeure de la COP28, le fonds « pertes et dommages » est perçu comme un élément transformateur pour les pays en développement, et donc pour le continent. L’éclairage de Yamide Dagnet, experte du climat.
Si une voie de négociation en faveur d’un allègement des sanctions a été ouverte par les membres de la Cedeao, réunis à Abuja le 10 décembre, celles-ci ne sont toujours pas levées. Le Niger s’engouffre dans une situation économique de plus en plus difficile, réduisant considérablement ses perspectives de reprise. Décryptage.
Nommé ministre des Comptes publics au sein du gouvernement de la transition dirigée par Brice Clotaire Oligui Nguema, l’ancien ministre du Budget d’Omar Bongo, partisan de la fin des « gaspillages », défend un budget plus rigoureux et plus social que le pouvoir précédent.
En dépit d’un calendrier flou, le démantèlement de la coopération monétaire en Afrique de l’Ouest est désormais plus qu’une éventualité. Au Mali, au Burkina Faso et au Niger, tout comme l’allusion à la présence de l’armée française, l’évocation de l’ancienne monnaie coloniale irrite, et l’heure de sa fin a sans doute sonné.
Pour Ahmed Bennis, directeur général de Tanger Med Zones, les bonnes pratiques qui ont fait le succès des zones économiques spéciales de Tanger peuvent être adaptées à l’échelle panafricaine.
Le conseil d’administration du Fonds monétaire international vient d’approuver un décaissement de 495 millions de dollars pour la Côte d’Ivoire. Mais, avec la hausse des taux d’intérêt, les prêts accordés par l’institution sont de moins en moins avantageux. Explications.
L’ambition est de multiplier par trois les fonds alloués à l’Association internationale de développement (IDA) afin de mieux répondre aux besoins croissants des pays les plus démunis, dont la majorité est en Afrique.
Si la première ville des Émirats arabes unis s’impose peu à peu comme un hub incontournable du business africain, cette réussite permise aussi par l’opacité financière, le contrôle de la presse et les écarts salariaux ne se fait pas toujours dans la plus grande égalité.
D’abord séduites par la connectivité et les facilités fiscales de Dubaï, les entreprises africaines qui y ont installé leur siège voient désormais dans le hub émirati un pôle d’attraction pour leurs meilleurs éléments.
Niamey et Bamako continuent de défaire les liens avec Paris. Tout comme le Burkina Faso qui avait lui aussi dénoncé les accords fiscaux avec la France.
D’ici à deux semaines, une succession de coopérants techniques russes doivent se pencher sur les principaux dossiers de l’économie malienne après la signature de protocoles d’accord dans le domaine énergétique.
Incarnation de la coopération entre la Côte d’Ivoire et le Maroc, l’opération de réhabilitation et de valorisation de la baie reliant le Plateau à Cocody doit renforcer l’attractivité de la capitale économique ivoirienne. Mais si certains chantiers sont bouclés, le chemin est encore long.
Connectivité mondiale, zones franches attractives, infrastructures grandioses… Dès sa naissance, l’émirat a tout fait pour se démarquer de l’économie tout-pétrole de ses voisins. Et attirer ainsi la fine fleur du business international.
Malgré les soubresauts politiques, la banque néerlandaise de développement est plus active que jamais sur le continent. Focalisée sur les secteurs de l’énergie et de l’agrobusiness, ainsi que sur les institutions financières, FMO compte encore augmenter ses engagements dans les années à venir.
Soutien à l’industrie automobile, importance accordée aux infrastructures, notamment routière, maintien de la veille sécuritaire. Voici les principales annonces effectuées lors de la présentation du nouveau budget du Cameroun pour 2024.
Très attendue par le président angolais, João Lourenço, la rencontre avec son homologue américain, Joe Biden, acte le renforcement des relations entre les deux pays. Sans résoudre tous les challenges de la coopération bilatérale.
Rivalité stratégique entre superpuissances, invasion de l’Ukraine par la Russie, guerre israélo-palestinienne… La COP28 s’ouvre dans un contexte géopolitique particulier. Les négociations sur le climat pourraient en pâtir.
De hauts responsables de la Cemac étaient réunis à Paris les 28 et 29 novembre pour convaincre les investisseurs de financer une nouvelle tranche de « projets intégrateurs ». Ils assurent avoir réussi à mobiliser 9,2 milliards d’euros, soit un peu plus qu’escompté, notamment grâce au soutien des Émirats arabes unis.
Le nouveau président de la Commission de la Cemac s’est fixé un objectif : faire de l’intégration régionale un pilier de la relance économique en Afrique centrale. Mais la route est encore (très) longue.
Depuis plusieurs mois, de hauts responsables de la Cemac font le tour du monde pour convaincre les investisseurs de financer une nouvelle tranche de « projets intégrateurs ». Un ultime tour de table est organisé à Paris les 28 et 29 novembre afin de sécuriser près de 9 milliards d’euros. Coulisses.
Si la Banque mondiale accuse des retards dans le décaissement des fonds liés à ses programmes d’aide au pays par rapport aux autres institutions de financement, le cadre réglementaire et l’exécution effective des projets n’y sont pas étrangers.
Déterminés à parler d’une seule voix, les pays africains arriveront à Dubaï avec une série de requêtes. Le rappel de certains engagements non tenus et de grandes ambitions structurantes. En voici la liste.
35 entreprises d’État seront proposées au secteur privé, tandis que le capital de 100 autres sera ouvert. Le FMI avait récemment exhorté Nairobi à réformer son secteur public.
En opération séduction lors des Assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale, l’ancien cadre du secteur privé, soucieux de son image soigneusement forgée de défenseur des populations vulnérables, a fait en sorte que l’on ne s’appesantisse pas sur sa – trop – grande proximité avec les intérêts américains.