La publication des résultats officiels de la présidentielle camerounaise donnant le chef de l’État sortant, Paul Biya, vainqueur, a provoqué une série de violences, notamment à Douala. Un coup dur pour l’activité économique du pays, le patronat s’attendant à une facture salée.
Engagé dans le réajustement de son Projet de loi de finances, Libreville a décidé de couper 25 postes de dépenses qui concernent pour la plupart des biens de première nécessité. Un choix à même de nourrir un certain mécontentement dans le pays.
À la veille de l’élection présidentielle ivoirienne, Jeune Afrique revient sur les relations entre la Côte d’Ivoire et le Cameroun, les deux locomotives régionales. Et dresse un constat : nombre de Camerounais choisissent Abidjan au moment de s’expatrier ou de rentrer sur le continent.
Selon le FMI, l’intégration régionale et la compétitivité monétaire peuvent aider le continent africain à supporter la variation des droits de douane américains et à encaisser le surplus d’exportations chinoises bon marché.
Face à une croissance démographique galopante, la Côte d’Ivoire doit impérativement adapter son économie. Comment faire face au grand défi des prochaines décennies ? Décryptage en infographies.
Une importante délégation sénégalaise a fait le déplacement à Washington en marge des assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale. Les négociations pour un nouveau programme ont commencé mais elles s’annoncent compliquées. Coulisses.
Sous la crise politique à Madagascar, une vérité dérangeante : c’est l’économie qui vacille depuis longtemps. Entre pauvreté massive, dépendance extérieure et désindustrialisation, la colère populaire puise ses racines dans un déséquilibre profond et jamais corrigé.
De la « dette cachée » sénégalaise au budget gabonais en passant par le financement de la résilience climatique, les sujets africains ont pris une place centrale lors des assemblées annuelles de la Banque mondiale et du FMI qui s’achèvent le 18 octobre. Décryptage.
Malgré la hausse des droits de douane américains et la baisse de l’aide au développement, la croissance économique du continent résiste en 2025, selon le FMI. Jusqu’à quand ?
Au cours des assemblées qui se tiennent du 13 au 18 octobre à Washington, les participants seront particulièrement attentifs à préserver la place du continent dans le commerce international. Surtout après la fin de l’Agoa, et les comportements erratiques de la Chine et des États-Unis.
Le Sénégal a fustigé, samedi 11 octobre, la dégradation, la veille, de la note de sa dette par l’agence Moody’s, dont l’appréciation est basée, selon lui, « sur des hypothèses spéculatives, subjectives et biaisées ».
Depuis son retour au pouvoir début 2023, le président brésilien Lula a fait du continent une de ses priorités. Si le géant public pétrolier Petrobras est en ordre de marche, le secteur privé du géant sud-américain doit encore être mobilisé.
L’économiste ivoirien Séraphin Prao salue la réussite de l’économie ivoirienne au cours de la dernière décennie, mais n’élude pas les vulnérabilités persistantes dont elle souffre.
Même si la Chine reste le premier partenaire commercial du continent, ses investissements et ses prêts sont en recul. Alors que la course aux minerais critiques se joue, plusieurs pays asiatiques peaufinent leur stratégie africaine.
Très active en Afrique, la Banque mondiale prévoit de centraliser dès début 2026 certaines opérations entre ses branches du secteur public, IDA et BIRD, et celle dédiée au secteur privé, IFC. Un mouvement, révélé par Jeune Afrique, dont l’impact sur le continent reste incertain.
Dette, inflation, UTB, climat des affaires et veille économique… Plusieurs dossiers attendent Badanam Patoki qui hérite d’un portefeuille entièrement recomposé. Décryptage.
En fixant un ultimatum aux entreprises sur les créances de l’État à leur égard, le ministre de l’Économie gabonais entend régler l’épineux problème de la dette intérieure du pays. Une manœuvre pour relancer l’économie et, surtout, retrouver la confiance des bailleurs de fonds internationaux.
À l’offensive sur les plans diplomatique et sécuritaire en Afrique, la Russie investit aussi l’économie pour asseoir son influence. Avec des résultats contrastés.
Des hydrocarbures aux produits pharmaceutiques, en passant par la construction et l’agriculture, les entreprises indiennes ont investi tous les secteurs de l’économie du continent. Et ce n’est que le début.
Après avoir suspendu, pendant quatre mois, les exportations du métal et fixé des quotas, les autorités de la République démocratique du Congo promettent d’interdire les activités des exportateurs irrespectueux de ces nouvelles mesures.
Dans son rapport Africa Pulse, la Banque mondiale relève ses prévisions de croissance pour 30 économies africaines, dont le Nigeria, la Côte d’Ivoire et l’Éthiopie. L’institution salue la résilience du continent face aux chocs mondiaux et appelle à accélérer la création d’emplois.
Logistique, énergie, minerais… Les Émirats arabes unis se sont imposés comme l’un des premiers investisseurs étrangers en Afrique, derrière l’Union européenne et la Chine. Au risque d’être parfois accusés de pratiques néocoloniales.
Déçues par le manque d’efficacité de la rupture promise par João Lourenço lors de son arrivée au pouvoir, en 2017, les élites angolaises semblent particulièrement peu optimistes sur l’avenir de leur pays : voici ce qu’indiquent les résultats du sondage réalisé par Jeune Afrique en Angola, et dans 46 autres pays, entre le 11 août et le 8 septembre.
Plus d’un an après la révélation de la « dette cachée » par le nouvel exécutif sénégalais, Kristalina Georgieva, la directrice générale du FMI, a réuni le conseil d’administration pour évoquer l’affaire et ouvert la voie à un nouveau programme de prêt.
Renégociations des contrats, audits des finances publics… Le directeur général de l’Agence sénégalaise pour la promotion de l’investissement et des grands travaux (Apix) défend la nouvelle approche prônée par Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko tout en envoyant un message d’ouverture auprès des investisseurs étrangers.
De la gestion des déchets à la lutte contre la déforestation, les grandes entreprises multiplient les initiatives pour réduire leur empreinte carbone sur le continent. Mais la frontière entre stratégie vertueuse et greenwashing est parfois difficile à tracer.
Plus d’un an après la première publication de l’audit des finances publiques ayant révélé l’affaire de la dette cachée et alors qu’aucun accord avec le FMI ne se profile à l’horizon, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye s’impatiente. Explications.
Alors que le secteur privé veut avoir droit au chapitre sur les réformes clés du pays, le chef de l’État, candidat à sa succession, s’est toujours attaché à garder ses distances avec les milieux d’affaires locaux. Tout en se montrant mieux disposé à l’égard des investisseurs étrangers.
Le rideau est tombé sur l’African Growth and Opportunity Act (Agoa), pilier de la politique commerciale américaine envers le continent africain depuis vingt-cinq ans. Faute d’accord au Congrès, le régime préférentiel de libre-échange doit expirer ce mardi 30 septembre, sans que sa reconduction ait pu être votée à temps.
Souvent portés aux nues par une population désabusée, les coups d’État ne résorbent pas plus les déficits qu’ils ne résolvent le manque d’infrastructures. Et si la véritable stabilité passait par l’accession au pouvoir de dirigeants capables de présenter un (business) plan crédible ?