En 2021, les pays du Maghreb et du Moyen-Orient ne veulent plus être dépendants d’États étrangers. Le Maroc, notamment, est en train de déployer une politique de puissance assumée.
Présent dans l’électroménager, les télécoms, le textile ou encore l’informatique, le patron du groupe familial Noubru basé à Kribi exporte dans toute la sous-région et poursuit sa diversification.
Alors que le Burkina Faso importe 60 % de sa consommation d’électricité, son ministre de l’Énergie, des Mines et des Carrières, Bachir Ismaël Ouédraogo, mise sur le solaire et les PME locales pour développer la production.
En 2020, le Cameroun a connu, du fait de la crise sanitaire, sa première récession depuis trois décennies. La reprise espérée cette année va dépendre notamment de la conclusion d’un nouvel accord avec le FMI.
Porté par des personnalités du monde politique et économique, un think-tank veut proposer des solutions pour améliorer l’accès aux capitaux du continent.
Si Londres n’a pas encore dévoilé de stratégie claire en amont du sommet prévu en novembre à Glasgow, le secteur des nouvelles technologies liées à l’environnement est l’un des principaux atouts des entreprises britanniques, en particulier en Afrique.
À l’heure du Brexit et de la pandémie de Covid-19, Emma Wade-Smith, première commissaire pour le commerce jamais nommé au Royaume-Uni pour gérer les relations avec l’Afrique, se veut optimiste sur l’évolution des échanges entre Londres et le continent.
Alors que le Rwanda s’apprête à doubler – de 100 à 200 millions de dollars – son aide au secteur privé face au Covid, l’industrie touristique se taille la part du lion.
Menée chaque année auprès des « leaders d’opinion » africains, l’enquête Africaleads confirme en 2021 le décrochage de la France. Si les grandes puissances restent en tête du classement, cette édition est marquée par une forte progression de la Turquie et des pays du Golfe.
Le président du Groupement des entreprises de Madagascar appelle le gouvernement à redonner la priorité à l’intérêt général sur les intérêts particuliers.
Fort de ses 60 contrats nationaux, le gestionnaire marocain des déchets grignote les parts de marché des groupes européens au sud du continent. Il est l’un des trois pionniers africains de l’environnement sélectionnés par Jeune Afrique
Dépollution, gestion des déchets, ingénierie verte : une poignée de groupes locaux est parvenue à damer le pion à des leaders du secteur comme Veolia ou Suez.
Revenir au statu quo pré-Covid-19 serait une erreur. Accélérer les réformes est désormais une question de survie pour la Tunisie, le Maroc, l’Algérie et la Mauritanie, estiment deux expertes du FMI.
Une supervision unique des entreprises publiques pour améliorer leurs performances : c’est ce que préconise l’institution qui presse Tunis de procéder à des réformes libérales pour juguler une crise macro-économique qui ne cesse de s’accentuer.
Une fusion des deux géants français ferait du groupe le premier opérateur en Afrique avec un chiffre d’affaires de près de 2 milliards d’euros et une présence dans une douzaine de pays. Mais le risque d’avoir à faire face à une levée de boucliers sur le continent est réel.
Le Congo a retrouvé l’aide du FMI en juillet 2019 avant de la voir suspendue six mois plus tard, faute d’accord avec ses créanciers Glencore et Trafigura. La situation pourrait se débloquer au cours de ce premier semestre.
Condition préalable à la renégociation des dettes africaines pour le G20, l’implication du secteur privé dans le processus demeure incertaine selon les agences de notation. L’Éthiopie servira de cas d’école.
Le rétablissement du programme prévu avec le FMI, suspendu tant que les discussions entre l’État et les négociants pétroliers n’auront pas abouti, est la principale urgence du Premier ministre congolais.
À son CV impressionnant et à sa puissance de travail peu commune, la Dame de fer nigériane devra ajouter patience et art du compromis pour réformer en profondeur une institution clé en perte de vitesse. Elle entre en fonction le 1er mars 2021.
Alléger, voire annuler la dette, comme le prône le président sénégalais, ou flécher les capitaux vers les entreprises du continent, solution privilégiée par l’ancien patron franco-ivoirien de Credit Suisse ? Le débat sur la relance est ouvert.
Taxe foncière, TVA agricole, agence de recettes fiscales : voilà quelques-unes des idées fortes pour bâtir une politique fiscale africaine moderne que défendent les économistes Rabah Arezki (BAD) et Grégoire Rota-Graziosi (Cerdi).
L’ancien conseiller de François Mitterrand et d’Emmanuel Macron a répondu aux questions de Jeune Afrique sur les tendances de fond et les « disruptions » appelées à affecter les perspectives du continent.
Plan émergence Madagascar, dépréciation de l’ariary, Covid-19, situation d’Air Madagascar… Jeune Afrique a rencontré le représentant du FMI sur la Grande Ile.
Les groupes extractifs ont décidé d’appuyer les efforts du gouvernement pour appuyer un développement minier artisanal responsable coexistant avec les sites industriels.
Le nouveau maire de Douala, Roger Mbassa Ndine, entend bien prendre la main sur le véhicule d’investissement de la ville. Mais son prédécesseur, Fritz Ntonè Ntonè, ne l’entend pas de cette oreille.
Première Africaine à la tête de l’institution, la Nigériane devra déployer ses talents de négociatrice pour relancer une organisation bien à la peine. Voici ses chantiers prioritaires.
D’un optimisme prudent quant aux effets de la pandémie en RDC cette année, l’agence internationale de notation insiste sur l’importance de l’appui extérieur et s’inquiète des « difficultés entourant la prise de décisions politiques ».
L’analyse des classifications montre qu’une moitié des États africains peuvent espérer émerger à moyen terme. Des constantes apparaissent qui désignent les mieux placés… pour l’instant.