La zone panafricaine de libre-échange survivra-t-elle à la crise du Covid-19 ? En sortira-t-elle renforcée ? Un séminaire du Africa CEO Forum* explore les scénarios possibles.
À 67 ans, Abdel Hamid Mamdouh est l’un des quatre Africains à briguer la direction générale de l’Organisation mondiale du commerce. Pour gagner, il mise sur sa longue expérience au sein de l’institution et sur le soutien de son gouvernement.
Baisse du chiffre d’affaires, suppressions d’emplois, arrêt des investissements… La chambre consulaire de l’UEMOA s’inquiète des conséquences de la pandémie sur les entreprises de la région.
Pour le député sénégalais Mamadou Lamine Diallo, la réputation et l’indépendance du continent risqueraient de souffrir d’une annulation pure et simple de la dette publique des États.
Alors que le gouvernement d’Abdelmadjid Tebboune annonce la fin de la règle du 51/49 pour les investissements étrangers, l’examen du texte soulève plusieurs questions.
Si les représentants de la France ne siègeront plus au sein des instances monétaires, Paris conservera un droit de regard, notamment en cas de crise, sur la gestion de la nouvelle monnaie.
Le Mali est l’un des premiers pays au monde dont le Club de Paris a suspendu le service de la dette. Vingt pays africains sont en attente de la même mesure. Décryptage.
Le conseil des ministres français a adopté le 20 mai un projet de loi qui modifie son accord monétaire avec les huit pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), faisant suite à la réforme surprise du franc CFA annoncée en décembre.
-2,5 % selon la Banque européenne de développement, -4,3 % pour le FMI, ou même -10 % selon des experts tunisiens. Derrière la disparité des chiffres, des méthodologies mais surtout des visions de sortie de crise divergentes.
Après un chiffre d’affaires en baisse de 30 à 40 % pour les mois de mai et juin du fait de la crise liée au coronavirus, les centres d’appels marocains tablent sur un retour à la normale pour la fin de l’année. Le point avec Otmane Serraj, le président de l’Association marocaine de la relation client.
Les ministres des Finances et du Développement de 16 pays africains signent cet appel à doter l’Afrique de moyens pour amortir l’impact de la crise et amorcer une reprise rapide et vigoureuse.
Pour quels motifs les allégations contre le patron de la Banque africaine de développement (BAD) ont-elles été rejetées ? JA décrypte l’audit du comité d’éthique.
Conseiller à la présidence sénégalaise et ex-administrateur au Fonds monétaire international, Daouda Sembène propose cinq mesures à mettre en place pour faire face à cette crise exceptionnelle.
Dans leur rapport « Crise sanitaire Covid-19 : des lueurs d’espoir au bout du tunnel », les analystes d’Attijari Global Research se sont penchés sur les secteurs qui bénéficient ou vont bénéficier d’une nouvelle dynamique de croissance du fait de la crise.
Le conseil d’administration a décidé le 4 mai de décaisser une nouvelle enveloppe au titre de la facilité de financement rapide pour répondre aux besoins urgents en matière de lutte contre la pandémie de Covid-19, après deux précédents rendez-vous infructueux.
Si la pandémie du coronavirus n’avait qu’une seule vertu, ce serait la renaissance du débat africain qu’elle provoque à l’heure actuelle. En effet, rarement les décideurs et intellectuels africains se sont autant exprimés par voie de tribunes, d’articles, d’appels divers et variés.
Selon l’agence de notation S&P Global Ratings qui s’est penchée sur les 22 États africains qu’elle suit, ces quatre pays sont ceux qui risquent d’avoir le plus de mal à faire face à leurs dettes privées.
Dans une lettre adressée au Premier ministre guinéen, la Banque mondiale estime que le plan de riposte à la crise sanitaire coronavirus lancé par Conakry surévalue de 45 millions d’euros le coût de l’électricité.
Le Fonds monétaire international (FMI) a approuvé le 28 avril un prêt massif de 3,4 milliards de dollars pour aider le Nigeria à faire face aux conséquences économiques et sociales de l’épidémie de Covid-19.
Dans une tribune adressée à Jeune Afrique, Abdoulaye Daouda Diallo, ministre des Finances du président sénégalais Macky Sall, répond aux arguments des opposants, dont son homologue béninois, à la demande d’annulation des créances institutionnelles des pays africains dans le contexte de la pandémie du Covid-19.
Le président de la Banque africaine d’import-export consacre 3 milliards de dollars à la réponse au Covid-19. Et entre financement du commerce et appui aux banques, il vise au moins deux fois ce volume en liquidités apportées aux économies en difficulté.
L’institution internationale, qui salue la réponse « ferme » de Kinshasa face à la pandémie, vient d’approuver une aide de 363,3 millions de dollars en sa faveur. De quoi alléger les pressions sur les réserves en devises du pays, qui couvrent à peine un mois d’importation.