Le rapport 2019 sur les pays les moins avancés (PMA), publié mardi 19 novembre par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced), propose qu’ils soient aidés à se doter d’un État fort grâce au renforcement de leurs capacités de négociations, de planification et d’organisation.
Directeur général de la Confindustria Assafrica & Mediterraneo, Pier Luigi d’Agata brosse le tableau de l’activité des investisseurs italiens en Afrique.
Le principal e-commerçant du continent a suspendu pour une durée indéterminée son site de vente en ligne au Cameroun. Au moins 200 employés se retrouvent sans activités, alors que les pertes du groupe s’accumulent, malgré des ventes en hausse. La direction évoque les difficultés inhérentes au « contexte particulier » du pays.
L’Union européenne, la France et le Royaume-Uni multiplient les projets envers les jeunes entrepreneurs libyens. Pour les éloigner des milices, préparer l’après-guerre et se positionner auprès des futurs décideurs comme alliés stratégiques.
René Emmanuel Sadi, ministre de la Communication camerounaise estime que Washington s’est basé sur une version erronée des faits pour retirer au Cameroun son traitement commercial préférentiel dont le pays bénéficiait dans le cadre de l’African Growth and Opportunity Act (Agoa). Les États-Unis pointent en particulier des atteintes aux droits humains commis par les forces armées camerounaises.
L’action de la société immobilière est le titre le moins cher de la cote casablancaise. Une chute interminable qui démontre le manque de confiance dont souffre le groupe.
Les échanges illicites sont dans le viseur du gouvernement kenyan, qui, après une série de lois restrictives, a entrepris de sortir les billets les plus fréquents de la circulation pour lutter contre l’évasion fiscale et le blanchiment d’argent. La mesure parachève la surveillance de la monnaie mobile et la répression des cryptomonnaies décentralisées.
Si les plateformes d’échange de cryptomonnaies sont généralement accessibles aux détenteurs d’euros ou de dollars, c’est désormais au tour du naira nigérian d’être accepté par l’une d’elle, Binance. Le Kenya et l’Afrique du Sud sont également dans le viseur de la société.
Selon le gouvernement nigérien, la fermeture en août par le Nigeria de ses frontières avec ses voisins a entraîné une baisse de ses recettes douanières d’environ 40 milliards de francs CFA (60 millions d’euros).
En évoquant début novembre un retrait des réserves de change du franc CFA déposées en France, le président béninois Patrice Talon a relancé le débat sur une réforme de cette devise, un chantier compliqué tant sur le plan économique que diplomatique.
L’Europe reprend d’une main l’aide qu’elle apporte de l’autre à l’Afrique. Telle est la conclusion de l’étude « Politique agricole commune : quelle cohérence avec le développement des agricultures paysannes du sud » publiée en octobre par Coordination Sud.
La disparition du franc CFA a été au cœur d’une conférence de quatre jours à Tunis sur la souveraineté monétaire en Afrique, organisé du 6 au 9 novembre par la fondation allemande Rosa Luxemburg. Dans le même temps, Patrice Talon, le président du Bénin, annonçait un retrait des réserves de changes de France.
Estimé à deux milliards de dollars, le projet permettra de produire des engrais à destination de l’Afrique de l’Ouest à partir des ressources présentes dans le sous-sol togolais.
Le manager franco-sénégalais, nouveau président du comité Afrique du patronat français, défend les avantages comparatifs des entreprises hexagonales et leur adaptabilité aux réalités du continent. Sans craindre l’instauration de l’eco.
Le succès des idées critiques à l’égard du capitalisme porte un économiste proche de la gauche comme Thomas Piketty à une reconnaissance internationale. Dans son dernier ouvrage, « Capital et idéologie », il décortique les systèmes esclavagistes et coloniaux.
Président délégué du Conseil français des investisseurs en Afrique (Cian), Étienne Giros se défend de mener des actions de lobbying, assurant porter des « convictions, en matière de développement notamment ». Entretien.
Le président Cyril Ramaphosa a ouvert la Conférence pour l’investissement en Afrique du Sud le 5 novembre, dont il attend 73 milliards d’euros en neuf ans. Bien que l’agence Moody’s n’a pas déclassé à nouveau le pays, la charge de la dette demeure menaçante.
Dans son rapport 2019 sur le développement africain, la Commission économique de l’Union africaine, en collaboration avec l’OCDE, relève l’insuffisance de création d’emplois de qualité sur le continent, et suggère un meilleur accompagnement politique au profit de la productivité des entreprises.
Révélations sur la liste confidentielle des grands patrons chinois qui accompagneront Jack Ma, fondateur du géant du e-commerce AliBaba, lors de sa visite inédite à Lomé le 14 novembre, prélude à une offensive potentielle de l’homme d’affaires et de ses partenaires en Afrique francophone.
Le projet de loi de finances pour l’exercice 2020 a été adopté par le gouvernement. En nette hausse, le nouveau budget pose la question de la mobilisation des recettes escomptées. Le gouvernement travaille sur plusieurs dispositifs, via notamment la numérisation des échanges ou en ciblant les obligations fiscales du secteur minier.
L’organisation patronale devrait élire son nouveau président le 22 janvier prochain. Dans l’attente des élections, Mohamed Bachiri a été choisi pour assurer l’intérim.
Plusieurs pays du continent ont amélioré le climat de l’investissement sur leur territoire pour aider les entreprises à investir, à se développer et à créer des emplois.
Depuis trois ans, les taux d’intérêt des prêts bancaires sont plafonnés. La mesure, combattue depuis le début par les banques, affiche un bilan décevant d’après le FMI. Le président Uhuru Kenyatta veut supprimer ce plafond, quitte à affronter une fronde parlementaire.
La Banque mondiale vient de publier une note sur la conjoncture économique de Madagascar. Intitulée “Un nouveau départ ?”, l’étude prévoit un petit ralentissement de la croissance en 2019, avant une reprise, normalement, dans les prochaines années.
Si la conjoncture mondiale freine la reprise dans les économies du Maghreb et du Moyen-Orient, selon les prévisions du FMI publiées le 28 octobre, des raisons plus locales comme les déficits, les dettes et la mauvaise gouvernance y contribuent aussi.
Sur ordre du président camerounais, l’attribution, après appel d’offres, de la concession du terminal à containers du Port de Douala à TIL, filiale du groupe italo-suisse MSC, vient d’être gelée. Elle était contestée par le groupe français Bolloré Transport & Logistics depuis janvier 2019.
Le ministre gabonais des Affaires étrangères Alain Claude Bilié-By-Nzé présentera la réforme de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), que le Gabon préside actuellement, au président congolais Félix Tshisekedi, au début du mois de novembre.
Cet expert de l’agence de notation américaine, responsable de l’Afrique francophone, pointe les risques d’un endettement trop important en devises. Et juge peu probable le lancement effectif de l’eco dès 2020.
La publication du rapport Doing Business 2020 par le groupe Banque mondiale le 24 octobre confirme que l’Afrique améliore trop lentement son climat des affaires. Parmi les 50 pays à avoir fait le plus de progrès au monde, seuls deux sont africains.
Abdellatif Jouahri, le gouverneur de Bank Al-Maghrib n’entend pas céder au FMI, qui souhaite voir le Maroc accélérer sa libéralisation du régime de change pour le dirham. Le royaume attendra encore avant d’engager une nouvelle étape de cette réforme.