Le président de la Banque africaine d’import-export consacre 3 milliards de dollars à la réponse au Covid-19. Et entre financement du commerce et appui aux banques, il vise au moins deux fois ce volume en liquidités apportées aux économies en difficulté.
L’institution internationale, qui salue la réponse « ferme » de Kinshasa face à la pandémie, vient d’approuver une aide de 363,3 millions de dollars en sa faveur. De quoi alléger les pressions sur les réserves en devises du pays, qui couvrent à peine un mois d’importation.
Chute drastique des cours du pétrole et ralentissement de l’économie mondiale obligent, le gouvernement congolais s’attend à une récession de 9 % du PIB en 2020.
Contrairement à ceux qui, comme Macky Sall et Emmanuel Macron, prônent l’annulation de la dette des pays africains pour faire face à la pandémie de coronavirus, le ministre béninois de l’Économie et des Finances, Romuald Wadagni, estime que d’autres approches doivent être privilégiées.
Le secteur de hébergement/restauration et les TPE sont frappés de plein fouet, annonce le Haut-commissariat au plan qui a dévoilé un rapport sur les conséquences immédiates de la crise sanitaire.
Le conseil d’administration du FMI a approuvé le décaissement de 886,2 millions de dollars pour aider la Côte d’Ivoire à faire face aux besoins urgents de financement engendrés par la pandémie de Covid-19.
Alors que Cyril Ramaphosa doit exposer son plan de soutien aux entreprises le 21 avril au soir, un sondage révèle que plus de 40 % des entreprises sud-africaines redoutent de ne pas survivre à la pandémie de coronavirus et au confinement total qui leur est imposé depuis plus de trois semaines.
Déjà cosignataires de la tribune « Il faut alléger la dette africaine pour combattre le coronavirus », publiée le 11 avril par Jeune Afrique, les huit grands noms africains de la politique et de l’économie reviennent ici sur la décision des ministres des Finances du G20 d’une suspension partielle du service de la dette de 77 États à bas revenus.
Le patronat veut assouplir les droits sociaux (congés payés, 13e mois, etc.) pour financer les salaires, se réfugiant derrière les décrets-lois du gouvernement. Les syndicats de salariés montent au créneau.
Après avoir compté ses morts, le continent devra faire face à un défi encore plus grand, celui de relever une économie déjà fébrile, de redresser un continent fragile et de faire entrer définitivement l’Afrique sur la voie de la croissance inclusive et durable.
Berceau de la pandémie de coronavirus, la Chine envoie du matériel sanitaire à travers le continent. Mais ces efforts suffiront-ils à faire oublier ses manquements dans la gestion de la crise et les traitements discriminatoires dont sont victimes les ressortissants africains sur son territoire ?
Chute des prix du pétrole et pandémie provoqueront une récession dans la majorité des pays du nord de l’Afrique en 2020, indique le FMI dans sa dernière publication.
Par sa participation aux différents fonds d’urgence lancés par les gouvernements africains, mais aussi par des dons matériel ou encore la mise à disposition de sa logistique, le secteur privé du continent s’implique massivement dans la lutte contre le Covid-19.
Face à l’urgence d’apporter à l’Afrique une aide financière lui permettant de faire face à la pandémie, huit grand noms africains de la politique et de l’économie prennent à leur tour la parole pour appeler à une suspension immédiate du remboursement de la dette.
Le Premier ministre congolais, Clément Mouamba, vient de signer un protocole d’accord avec le trader Orion. Cette convention prévoit une décote de 30 % de sa dette et un différé de remboursement de quatre mois.
Dans une lettre ouverte au chef du gouvernement, les lauréats du prix Nobel de la paix 2015 donnent leurs solutions pour sortir de la crise du coronavirus. Parmi elles, l’abrogation de la dette extérieure et un soutien accru aux entreprises.
Les fonds qui seront débloqués pour faire face aux mesures de confinement en Afrique peuvent être perçus comme de simples dépenses de gestion de crise. Mais ils peuvent aussi constituer une opportunité d’accélération du changement structurel en Afrique.
Dans son rapport « Africa’s Pulse 2020 », la Banque mondiale confirme une récession en Afrique subsaharienne. Elle préconise de maintenir ouvert les couloirs logistiques entre les pays et demande aux créanciers de la zone de geler le service de la dette.
Après son enlèvement, en octobre 2018, l’homme d’affaires tanzanien Mohammed Dewji déclare vouloir « se recentrer » sur sa famille et sur l’impact de ses investissements. Mais les affaires du « plus jeune milliardaire africain » restent florissantes.
C’est la première fois que le royaume fait appel à la « Ligne de précaution et de liquidité », un dispositif auquel il souscrit depuis 2012 afin d’être en capacité de de limiter l’impact des chocs extérieurs.
Le président gabonais a annoncé un arsenal de mesures destinées aux entreprises et aux ménages afin de contrer la crise économique consécutive au choc sanitaire du coronavirus.
L’application de vidéoconférence Zoom comporte des « vulnérabilités critiques » qui pourraient permettre à un attaquant d’accéder à des données confidentielles et d’exécuter des commandes à distance, prévient l’Administration de la défense nationale.
Angel Gurría, secrétaire général de l’OCDE, et Achim Steiner, administrateur du Pnud, exhortent les gouvernements et les dirigeants d’entreprise à agir dès aujourd’hui pour atténuer l’ampleur de la crise liée au coronavirus.
Par courriers interposés, la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et le groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM) se sont mutuellement reprochés de ne pas être la « hauteur », alors que la crise sanitaire ébranle le monde des affaires.
L’instrument d’échanges commerciaux entre l’Europe et l’Iran, destiné à contourner les sanctions américaines contre la République islamique, a enregistré mardi sa première transaction.
L’heure est à la mobilisation générale du côté des Nations unies. Leur secrétaire général, António Guterres, vient de rendre public un rapport sur la lutte contre le coronavirus. Il revient pour Jeune Afrique sur les priorités identifiées par l’ONU.
Coopération et solidarité. C’est le message que les Nations unies ont voulu faire passer en présentant ce 31 mars un rapport sur les impacts du coronavirus et une amorce de plan pour le vaincre. Mais tout repose sur la bonne volonté des États.
La Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (Cnuced) a demandé, le 30 mars, que les pays en développement reçoivent une aide de 2 500 milliards de dollars pour surmonter le choc sanitaire et économique du Covid-19 et notamment que 236 milliards de dollars de la dette africaine soient reportés ou annulés.
En Tunisie, les ouvertures des entreprises et industries pendant le confinement sont soumises à autorisation préalable du gouvernement. Si les secteurs de la santé et de l’alimentation sont autorisées, des demandes plus inattendues sont aussi prises en compte.