Venus à Paris afin de mobiliser les bailleurs pour les Comores, le chef de l’État Azali Assoumani et son gouvernement sont repartis avec 4,3 milliards de dollars de promesses de financement.
Le chef du gouvernement marocain se rendra accompagné d’une importante délégation à Paris mi-décembre, à l’occasion de la Rencontre annuelle de haut niveau France-Maroc.
Six chefs d’État ouest-africains ont soutenu qu’il n’y aura pas de développement si le FMI, la Banque mondiale et l’OCDE ne révisent pas leurs analyses macro-économiques sur leurs pays.
Que deviendront tous ces experts autoproclamés en politique monétaire après la disparition du franc CFA ? Quand le débat devra bien finir par s’apaiser, et qu’il ne leur sera plus possible de se défausser sur la France pour expliquer la situation économique de ses anciennes colonies ?
Le gouverneur de la Banque centrale des Comores dresse le portrait de l’économie de l’archipel, entre besoins de financement, dépendances aux importations et aux dépenses publiques.
Et si le diagnostic des institutions internationales sur le Maghreb et le Machrek était erroné ? C’est la thèse de ce spécialiste de la finance qui a conseillé divers gouvernements.
C’est un bilan en demi-teinte qui se dessine après la troisième édition de l’initiative Compact with Africa qui a réuni, le 19 et le 20 novembre à Berlin, douze chefs d’État africains autour d’Angela Merkel, la chancelière allemande. L’enjeu était d’intégrer les entreprises aux investisseurs qui comptent en Afrique.
On dénombre 643 hubs sur le continent en 2019, bien plus qu’en 2018, et pourtant 110 hubs ont fermé ces cinq dernières années. La faute le plus souvent à un excès de confiance des start-up dans l’assistance des hubs. L’étude d’AfriLabs et Briter Bridges dresse un panorama riche en enseignements sur le secteur.
Sur fond de crise politique, le Parlement balaie les tabous en matière de financements et d’investissements étrangers. Mais la portée et l’efficacité de ces réformes interrogent.
Dans un contexte de préparation à la sortie de l’UE, la diplomate détaille la stratégie mise en place pour veiller au mieux aux intérêts du Royaume-Uni sur le continent.
Le foncier reste en débat au Gabon, après le recul du gouvernement sur les possibilités de mise à disposition des terres de l’État sur le marché national et international. Pour beaucoup, la gestion des titres fonciers mériterait d’être révisée au vu des problèmes récurrents en matière d’attribution des terres.
La filiale britannique d’Alstom devra verser une amende de 15 millions de livres (17,5 millions d’euros) pour des faits de corruption en Tunisie remontant à la dictature de Ben Ali.
Si la stabilité politique est acquise aux Comores, et la page des coups d’État incessants désormais tournée, l’économie du pays peine à décoller. La Conférence des partenaires au développement des Comores, les 2 et 3 décembre à Paris, sera donc cruciale.
Le projet d’une monnaie ouest-africaine unique, l’eco, envisagé depuis 1983, doit en principe aboutir d’ici à quelques mois, en 2020. Un tel horizon parait pour le moins ambitieux, quand on considère ce que signifie vraiment l’instauration d’une véritable monnaie commune.
Le président camerounais Paul Biya a présidé vendredi à Yaoundé l’ouverture d’un sommet extraordinaire de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), qui regroupe six pays, pour débattre notamment de l’avenir du franc CFA.
Les douze chefs d’états africains partenaires de l’initiative Compact with Africa étaient à Berlin cette semaine pour faire le point sur cette alliance et renforcer les échanges commerciaux germano-africains.
En 2018, la présidence congolaise a dépensé près de cinq fois le budget qui lui avait été alloué, selon un rapport de la Cour des comptes qui alerte sur le fait que cette gestion a provoqué des « inégalités de traitement » entre ministères et un sous-financement de projets d’investissements importants pour le pays.
Mi-décembre, le Fonds monétaire international (FMI) devrait accorder à la République démocratique du Congo (RDC) une aide d’urgence, malgré un budget 2020 peu crédible.
Le rapport 2019 sur les pays les moins avancés (PMA), publié mardi 19 novembre par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced), propose qu’ils soient aidés à se doter d’un État fort grâce au renforcement de leurs capacités de négociations, de planification et d’organisation.
Directeur général de la Confindustria Assafrica & Mediterraneo, Pier Luigi d’Agata brosse le tableau de l’activité des investisseurs italiens en Afrique.
Le principal e-commerçant du continent a suspendu pour une durée indéterminée son site de vente en ligne au Cameroun. Au moins 200 employés se retrouvent sans activités, alors que les pertes du groupe s’accumulent, malgré des ventes en hausse. La direction évoque les difficultés inhérentes au « contexte particulier » du pays.
L’Union européenne, la France et le Royaume-Uni multiplient les projets envers les jeunes entrepreneurs libyens. Pour les éloigner des milices, préparer l’après-guerre et se positionner auprès des futurs décideurs comme alliés stratégiques.
René Emmanuel Sadi, ministre de la Communication camerounaise estime que Washington s’est basé sur une version erronée des faits pour retirer au Cameroun son traitement commercial préférentiel dont le pays bénéficiait dans le cadre de l’African Growth and Opportunity Act (Agoa). Les États-Unis pointent en particulier des atteintes aux droits humains commis par les forces armées camerounaises.
L’action de la société immobilière est le titre le moins cher de la cote casablancaise. Une chute interminable qui démontre le manque de confiance dont souffre le groupe.
Les échanges illicites sont dans le viseur du gouvernement kenyan, qui, après une série de lois restrictives, a entrepris de sortir les billets les plus fréquents de la circulation pour lutter contre l’évasion fiscale et le blanchiment d’argent. La mesure parachève la surveillance de la monnaie mobile et la répression des cryptomonnaies décentralisées.
Si les plateformes d’échange de cryptomonnaies sont généralement accessibles aux détenteurs d’euros ou de dollars, c’est désormais au tour du naira nigérian d’être accepté par l’une d’elle, Binance. Le Kenya et l’Afrique du Sud sont également dans le viseur de la société.
Selon le gouvernement nigérien, la fermeture en août par le Nigeria de ses frontières avec ses voisins a entraîné une baisse de ses recettes douanières d’environ 40 milliards de francs CFA (60 millions d’euros).
En évoquant début novembre un retrait des réserves de change du franc CFA déposées en France, le président béninois Patrice Talon a relancé le débat sur une réforme de cette devise, un chantier compliqué tant sur le plan économique que diplomatique.
L’Europe reprend d’une main l’aide qu’elle apporte de l’autre à l’Afrique. Telle est la conclusion de l’étude « Politique agricole commune : quelle cohérence avec le développement des agricultures paysannes du sud » publiée en octobre par Coordination Sud.
La disparition du franc CFA a été au cœur d’une conférence de quatre jours à Tunis sur la souveraineté monétaire en Afrique, organisé du 6 au 9 novembre par la fondation allemande Rosa Luxemburg. Dans le même temps, Patrice Talon, le président du Bénin, annonçait un retrait des réserves de changes de France.