Si les progrès sont réels, la corruption reste endémique. Le gouvernement entend intensifier la lutte contre ce fléau jusqu’à la fin du quinquennat. Et le fait savoir.
Le gouvernement ivoirien maintient sa prévision de croissance économique à 7,5 % pour l’année 2019, malgré les réticences du Fonds monétaire international (FMI) qui l’estimait plutôt à 7,4 %.
Une quarantaine de sociétés internationales ont vu leurs activités en Libye suspendues, après la publication d’un décret du Gouvernement d’union nationale faisant état de l’expiration de leurs droits d’exploitation.
Le président João Lourenço a renvoyé le patron de la compagnie nationale pétrolière qu’il avait nommé pour réformer la société alors que le pays, deuxième producteur d’or noir du continent, est confronté à une pénurie de carburants.
Après les Assises de la fiscalité, qui se sont déroulées à Skhirat les 3 et 4 mai, le ministre marocain des Finances, Mohamed Benchaaboun, évoque l’adoption prochaine d’une loi-cadre repensant l’architecture fiscale du pays.
L’organisation de Bretton Woods a annoncé, ce 9 mai, avoir conclu un accord avec le gouvernement du Congo-Brazzaville, ouvrant la voie à un programme d’aide. Une décision attendue depuis plus de deux ans.
Confrontées à la crise sécuritaire qui secoue la Centrafrique, dont des zones ont été récupérées par des groupes armés rebelles, les Douanes centrafricaines sont régulièrement bloquées dans leurs contrôles. Un manque à gagner important pour le pays, selon Frédéric Inamo, directeur général de l’administration fiscale.
Les salariés des usines de vêtements d’Éthiopie, qui travaillent pour des marques comme Guess, H&M ou Calvin Klein, sont les moins bien payés au monde, avec seulement 26 dollars (23 euros) par mois, selon un rapport rendu public mardi.
Moins de dépenses, plus de recettes, budget maîtrisé… Le nouveau ministre des Finances burkinabè, Lassané Kaboré, est résolu à poursuivre les réformes.
Après le rejet dimanche 5 mai de sa demande de libération provisoire, Issad Rebrab, PDG du groupe Cevital, devrait rester encore un mois en détention avant de pouvoir formuler une nouvelle demande de libération.
Vingt-deux membres de l’Union africaine ont ratifié l’accord prévoyant la création de la Zone de libre-échange continentale, signé le 21 mars 2018 par 49 États africains. Cette dernière verra le jour le 30 mai prochain, mais des règles doivent encore être précisées.
Malgré le contexte difficile, la croissance devrait se maintenir durablement grâce aux efforts des pouvoirs publics, ainsi qu’à la vitalité des secteurs agricole et minier.
Annoncé en conseil des ministres, l’accord de restructuration de la dette congolaise signé le 29 avril avec la Chine pourrait ouvrir la voie à la conclusion d’un programme d’aide du FMI.
Le président djiboutien, Ismaïl Omar Guelleh, a mis à profit son entretien avec son homologue chinois Xi Jinping, le 27 avril, pour solliciter de ce dernier un traitement de faveur afin de rendre sa dette plus soutenable – à l’instar des mesures accordées par la Chine au Cameroun en janvier dernier.
La population des villes africaines augmentera de 24 millions de personnes chaque année jusqu’en 2045. Cette tendance accroît les besoins d’infrastructures de transport, de services de santé, d’éducation, de biens alimentaires, etc.
Le premier sommet intergouvernemental entre les deux pays a eu lieu ce 30 avril à Tunis. L’occasion d’enraciner l’accord de coopération stratégique conclu entre les deux pays en 2012. Au cœur des discussions : la coopération énergétique, avec la signature d’un accord pour le nouveau « pont électrique » entre la Tunisie et la Sicile.
Un guichet unique pour le fisc, une politique intransigeante face à la contrebande mais des délais pour aider le secteur informel à rentrer dans le rang, des taux d’imposition revus à la baisse… Alors que les 3e Assises nationales de la fiscalité s’ouvriront le 3 mai à Skhirat, au Maroc, Mohamed Berrada, président du comité scientifique de ces assises, détaille les pistes envisagées.
La Banque mondiale va octroyer 392 millions de dollars à Madagascar, ont annoncé les présidents de Madagascar, Andry Rajoelina, et de la Banque mondiale, David Malpass, lundi à Antananarivo.
Selon Jihad Azour, directeur du département Moyen-Orient, Afrique du Nord et Asie centrale au Fonds monétaire international (FMI), c’est l’incertitude qui domine sur la croissance des pays du Maghreb et du Moyen-Orient.
Bamako a sollicité le marché financier régional pour une émission obligataire qui a permis de mobiliser 16,5 milliards de F CFA. Pour 2019, l’État malien compte mobiliser 520 milliards de F CFA via l’émission de titres publics destinés à financer des projets de développement.
Le mouvement social qui a secoué la cité minière de Jerada, dans l’est du Maroc, a poussé l’État a remettre cette région au centre des préoccupations, de peur de voir naître un écho au Hirak du Rif. Mais la trêve sociale ne sera durable que si les projets industriels continuent d’affluer.
L’agence de notation Standard & Poor’s maintient la note « B » attribuée à la dette souveraine du pays, à long et à court terme, mais elle s’inquiète d’une hausse des risques budgétaires et sécuritaires.
La Banque africaine de développement (BAD) chiffre à 4,4 milliards de dollars (3,9 milliards d’euros) d’investissements les 30 opérations qui contribueront à renforcer l’intégration économique en Afrique centrale au cours des sept prochaines années.
L’introduction de Jumia à la bourse de New York sous l’étiquette « première start-up africaine » créée la polémique. De nombreuses voix se font entendre parmi les acteurs de l’écosystème tech, sur le continent, pour dénier à l’entreprise ce label. C’est la ligne que défend Issam Chleuh, directeur exécutif de Suguba, qui soutient le développement des start-up en Afrique francophone.
La société boursière congolaise La Financière SA et son dirigeant Innocent Dimi se sont vu retirer leur agrément pour des manquements répétés à la réglementation boursière lors d’opérations pour lesquelles ils intervenaient comme arrangeurs.
Les principaux indicateurs le montrent sans équivoque : huit ans après le soulèvement populaire, la Tunisie se trouve toujours dans une situation économique et sociale que l’on peut, sans crainte de se tromper, qualifier de critique.
En cas de Brexit précipité, sans « deal » préalable, le Maroc sera le principal perdant africain de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. L’Afrique du Sud, elle, pourrait en tirer de juteuses recettes, selon un rapport des Nations unies.
Après avoir restructuré H&S Invest en six pôles, l’ex-ministre marocain Moncef Belkhayat se lance en Asie et prévoit pour son groupe 300 millions de dirhams d’investissement.