Quels sont les parcours des nouveaux ministres du Tourisme (Nadia Fettah Alaoui), du Travail (Mohamed Amekraz), de l’Enseignement supérieur (Driss Ouaouicha) et de l’Aménagement du territoire (Nouzha Bouchareb), nommés mercredi soir dans le nouveau gouvernement de Saadeddine El Othmani ?
Le ministre de l’Économie et des Finances français Bruno Le Maire et ses homologues africains de la zone franc se réunissent les 10 et 11 octobre à Paris. L’occasion de poursuivre leurs réflexions sur la lutte contre les flux financiers illicites, la sortie de crise des États pétroliers, et le développement des partenariats public-privé.
Les États africains signataires de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca) ne peuvent faire l’économie d’une discussion sur les enjeux environnementaux, cruciaux pour assurer un vrai développement durable.
Guerres commerciales, incertitudes géopolitiques, baisse des prix des matières premières et ralentissement des réformes affaiblissent la croissance en Afrique subsaharienne, alerte la Banque mondiale.
Leader naturel de la Cedeao, le Nigeria, locomotive économique et géant démographique n’assume cependant pas les responsabilités que lui confèrent sa puissance et sa taille.
Nommée à la fin de 2018, l’ancienne ambassadrice en RD Congo, Siri Walt, aujourd’hui cheffe de la division Afrique subsaharienne au département fédéral des Affaires étrangères (DFAE) a pour principale mission d’élargir les relations entre la Confédération et l’Afrique.
Critiqué pour sa faiblesse, le projet de budget 2020 s’achemine vers une refonte avant d’arriver à l’Assemblée nationale. Le gouvernement confirme en parallèle qu’il va négocier un nouveau programme d’aide avec le Fonds monétaire international.
L’élan protectionniste du Nigeria, qui a unilatéralement décidé de fermer ses frontières aux produits en provenance du Bénin et du Niger, est un coup dur porté à la dynamique d’intégration à l’oeuvre au sein de la Cedeao. Un imbroglio diplomatico-économique qui est le symptôme des défis qu’il reste encore à relever, en attendant la création effective d’une monnaie unique.
Depuis près de quarante-cinq ans, les quinze membres de la Cedeao avancent sur la voie de l’intégration. Cependant, beaucoup reste à faire en matière d’infrastructures et d’harmonisation des économies, encore très disparates, pour parvenir à l’édification d’une communauté à part entière.
La mondialisation est décriée, accusée de favoriser les inégalités sans profiter aux pays en développement. Mais des exemples pris sur le continent africain montrent que c’est en fait un manque d’ouverture qui est à blâmer.
L’Afrique doit entièrement revoir son modèle de croissance pour cesser d’être une bombe à retardement du fait de sa démographie. Voilà ce que suggère en substance l’économiste togolais Kako Nubukpo dans un nouvel essai publié aux éditions Odile Jacob.
Le Conseil présidentiel pour l’Afrique (CPA) du président français Emmanuel Macron va organiser une série de débats afin de recueillir des propositions de réforme du franc CFA.
Kristalina Georgieva, économiste bulgare de 66 ans, a succédé le 1er octobre à Christine Lagarde au poste de directrice générale du Fonds monétaire international (FMI). Son parcours à la Banque mondiale ou à la Commission européenne lui a donné plusieurs occasions de travailler avec le continent africain.
Il y a 150 ans, les pays européens profitaient de la banqueroute tunisienne pour s’accaparer le pays. En pleine campagne présidentielle, le parallèle avec la situation de 2019 a parfois été dressé. À tort ou à raison ?
Depuis le 20 août, le Nigeria n’a pas rouvert sa frontière terrestre avec le Bénin aux importations de produits alimentaires et autres véhicules d’occasion. Une situation qui pèse sur l’économie régionale, estime Kwami Ossadzifo Wonyran docteur togolais en économie.
La Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced) propose des outils pour permettre à l’Afrique de lutter, elle aussi, contre le réchauffement climatique. Au premier rangs desquels une économie plus dirigée et un accroissement des investissements dans le secteur de l’énergie.
Le Fonds monétaire international (FMI) et le Sénégal se sont entendus sur un ensemble de politiques macroéconomiques et de réformes censées engager l’État sénégalais à une bonne conduite en termes de croissance et d’endettement, et l’aider à obtenir des financements internationaux.
En chute libre depuis la mi-2014, les cours du brut ont légèrement remonté, le niveau des réserves est à nouveau positif, et le contexte sous-régional moins crispé. Autant de raisons d’espérer de meilleurs lendemains.
La start-up Afrimarket, spécialiste du e-commerce en Afrique de l’Ouest, vient de demander son placement en liquidation judiciaire au tribunal de Paris. L’aventure aura duré six ans, mais en fin de compte les investisseurs se sont retirés face à la prédominance de Jumia.
Pour le président des patrons du Niger, la concurrence avec les multinationales n’est pas équitable même en dépit du faible coût de la main d’œuvre nationale.
Symbole d’un secteur privé en plein renouveau, ces hommes et femmes d’affaires se lancent dans des domaines encore peu développés dans le pays. Portraits.
Pékin s’est engagé à collaborer avec «la Banque mondiale et d’autres institutions financières internationales», mardi à Brazzaville en ouverture de la cinquième édition du forum Investir en Afrique. Parmi les chefs d’État invités, le nouveau président de la RDC Félix Tshisekedi a lancé un appel aux capitaux.
Le cycle de violences xénophobes en Afrique du Sud et les vengeances qui ont eu lieu en représailles au Nigeria ont conduit le chef de l’APC à demander le boycott et la nationalisation d’entreprises sud-africaines implantées dans le pays, avec MTN en ligne de mire.
Alibaba, le géant chinois de la vente en ligne, n’oublie pas le continent dans sa politique d’internationalisation et veut contribuer au renforcement du secteur privé local.
Directeur de recherche émérite au CNRS, le spécialiste des relations sino-africaines Thierry Pairault est le Grand Invité de l’économie RFI-Jeune Afrique samedi 7 septembre sur RFI, à 12 h 10 heure de Paris, 10 h 10 TU.
Poids écrasant de la dette, déficits qui se creusent, investissement privé en berne, infrastructures insuffisantes… Faute d’une vision ambitieuse, les promesses du Printemps tunisien sont restées lettre morte, et les opérateurs étrangers s’impatientent.