Développement du secteur privé, ajustement des politiques publiques, intérêt pour les marchés subsahariens… Le dirigeant tunisien livre son analyse des dynamiques maghrébines.
Le gouvernement algérien a fait marche arrière fin janvier en soumettant les marchandises suspendues à l’importation en 2018 à une surtaxe, pour « encourager la production locale », mais aussi pour respecter des engagements internationaux, notamment avec l’UE.
L’amélioration du climat des affaires, les réalisations industrielles ou la baisse du déficit budgétaire démontrent le succès de l’expérience des deux gouvernements au cours de ces sept dernières années, et affirment la justesse de l’approche adoptée par le PJD, selon l’économiste Nawfal Naciri.
Après avoir levé 3,5 milliards de dollars en mai 2018, Luanda devrait à nouveau solliciter les marchés internationaux en 2019, a déclaré la secrétaire d’État au Trésor, Vera Daves.
Finances publiques sous contrôle, fin des coupures de courant, réalisation d’infrastructures, le bilan du chef de l’État sénégalais, candidat à un second mandat, est positif. Mais pour la population, l’émergence reste encore lointaine.
Initialement groupe de médias, propriétaire notamment de Multichoice (DStv, M-Net et SuperSport), l’entreprise sud-africaine a annoncé le 25 janvier le rachat total d’Avito, le leader russe des sites de petites annonces. Une acquisition qui pousse le groupe à séparer ses activités en deux entités distinctes.
L’institution financière recommande au royaume d’enclencher sans tarder une deuxième phase du processus de flexibilité de la monnaie nationale. Mais les autorités financières cherchent à éviter les erreurs du passé.
Pour renflouer les caisses de l’État, la Direction générale des impôts marocaine (DGI) a multiplié le nombre des contrôles fiscaux auprès des plus grands groupes marocains.
Malgré le conflit l’ayant opposé aux loteries africaines francophones ces dernières années, la société de paris hippiques continue de miser gros sur le continent.
Deux ans après le lancement du Programme d’actions du gouvernement, la relance est bien engagée dans tous les secteurs clés. Mais cette croissance retrouvée est-elle pérenne ? Et profitera-t-elle vraiment à tous ?
La démographie, avec la géographie, fait l’histoire de l’humanité. Cela n’a jamais été aussi vrai qu’en ce XXIe siècle débutant, marqué par l’effondrement démographique de nombreux pays dits avancés, l’explosion démographique de l’Afrique et la poursuite de phénomènes migratoires apparus à la fin du XXe siècle, et qui font régulièrement la une des médias.
La 7e édition du Africa CEO Forum, qui se tiendra à Kigali, au Rwanda, fin mars, réunira 1 500 participants, grands décideurs de l’industrie, de la finance et de la politique, venus de plus de 70 pays pour parler d’intégration régionale.
Le lancement de la méga-raffinerie de Lekki, prévu pour 2020, devrait permettre au groupe Dangote de voir son chiffre d’affaires passer de 5 à 28 milliards de dollars. De quoi impulser le développement du groupe nigérian au-delà même des frontières du continent.
L’amitié liant Ali Bongo Ondimba à Mohammed VI n’assure aucun traitement préférentiel aux entreprises marocaines sur le marché gabonais, insiste-t-on à Rabat, mis à part l’exemption de visa aux frontières. « L’amitié entre le souverain et le président demeure personnelle, il n’y a jamais eu de relations d’affaires entre eux », précise une source marocaine.
L’Afrique est le continent dont la population urbaine a la plus forte croissance au monde. Les inconvénients de cette situation sont nombreux, d’autant que les bienfaits des espaces verts sont peu valorisés dans les études de développement.
Ils seront seulement 6% d’Africains parmi les 150 chefs d’entreprises attendus au sommet « Choose France ! », porté par le président français Emmanuel Macron. Et parmi eux, les Nigérians se taillent la part du lion.
Le 1er janvier, l’Afrique du Sud a lancé la mise en œuvre d’un salaire minimum national à 3 500 rands (221,9 euros) par mois. Nicolas Pons-Vignon, chercheur senior à l’université du Witwatersrand à Johannesburg, en analyse les conséquences.
Délogé du Gabon, en froid avec la Guinée et le Maroc, le numéro un mondial des services à l’environnement traverse une période difficile, alors qu’arrive un nouveau directeur Afrique-Moyen-Orient.
Moins de milliardaires, mais plus riches en moyenne. C’est ce qui ressort du classement des grandes fortunes africaines du magazine Forbes. Si l’Africain le plus riche reste Aliko Dangote (10,3 milliards de dollars), la deuxième place revient à son compatriote, le magnat des télécoms Mike Adenuga (9,2 milliards de dollars).
Salaheddine Mezouar, le président de la CGEM, a accepté de renoncer à la moitié des membres qu’il avait initialement désignés au conseil d’administration de l’organisation patronale. Les tensions au sein du patronat semblent s’apaiser.
Alors que le gouvernement tente de limiter la fonte des réserves de change, de nouvelles dispositions applicables depuis le début de l’année limitent les recours à des opérateurs étrangers. Ces mesures, censées permettre de lutter contre l’évasion fiscale et la fuite de devises, inquiètent les gérants de PME.
Les dirigeants du groupe français se sont accordés avec les autorités gabonaises pour mettre fin au contentieux qui opposait depuis février 2018 l’État du Gabon à Veolia.
Al Kitenge, entrepreneur, consultant et économiste, est le Grand Invité de l’économie RFI-Jeune Afrique, samedi 12 janvier 2019 sur RFI, à 12 h 10 heure de Paris, 10 h 10 TU.
Le magnat camerounais de 85 ans est décédé le 11 janvier à Paris. Ce pionnier de l’industrie locale laisse un empire qui s’est fait une place forte dans l’élevage.
La Franco-Marocaine de 49 ans prendra officiellement, le 1er mars, la tête du géant belge de la chimie Solvay. Portrait d’une ingénieure brillante et engagée.
Après deux années de récession, la croissance reprend timidement des couleurs en Afrique centrale. Mais, si la catastrophe a pu être évitée, il y a encore loin de la coupe aux lèvres.
Tous les pays membres de la Cemac ne respectent pas l’obligation d’apporter leurs gains en devises à la Beac, préférant en déposer une partie sur un compte plus rémunérateur à l’étranger. Rompre avec cette pratique pourrait leur permettre de reconstituer leurs réserves de change, préconise le FMI.