Du 13 au 16 juin se tient dans la capitale de la RDC la cinquième édition de la Semaine française de Kinshasa. Un rendez-vous annuel destiné à « favoriser les relations économiques » entre les opérateurs français et congolais. Mais pas seulement. Suivez le guide.
Lancée sur internet il y a six semaines, une campagne de boycott contre trois marques tourne à la croisade contre des capitaines d’industrie. Et prend une dimension éminemment politique.
Suivre un modèle de développement calqué sur la Corée du Sud, en misant sur l’industrialisation comme le préconise le président de la Banque africaine de développement, ou tracer son propre chemin en investissant dans l’éducation et la santé, comme le prône le patron de la Banque mondiale ? Les divergences entre les deux hommes sont apparues plus claires que jamais lors de l’assemblée annuelle de la BAD, à Busan.
Premier interlocuteur des multinationales lorsqu’il était à la tête de l’Agence de promotion des investissements privés, cet ancien de Bank of New York Mellon est entré au gouvernement. Au début de sa carrière, il a passé plusieurs années au sein de la banque d’affaires Sterling Merchant Finance.
Paul Biya a signé en début de semaine une ordonnance qui modifie la loi de finances 2018, la mettant en cohérence avec les recommandations du FMI pour le pays. Conséquence : un budget en légère hausse de 3,8 % et de nouveaux emprunts internationaux.
Le deuxième parti d’opposition estime que le gouvernement ne doit pas prendre à la légère les manifestations contre la vie chère. Le parti de l’Istiqlal demande un redressement urgent du pouvoir d’achat des Marocains.
Depuis plus d’un an, le premier port kabyle, Béjaïa, est le théâtre d’une bataille féroce entre le groupe Cevital et Djelloul Achour, le PDG de l’Entreprise portuaire de Béjaïa (EPB).
Près de 2 000 ouvriers de Centrale Danone ont protesté mardi devant le Parlement marocain. Ils s’alarment des conséquences de ce mouvement sur leurs postes et toute l’économie.
L’entreprise Centrale Danone a beaucoup souffert du mouvement de boycott qui dure depuis six semaines. Son chiffre d’affaires et son résultat net ont pris un coup pour cette première partie de saison.
Pour Carlos Lopes, l’imposition fiscale est un contrat social entre les citoyens et le gouvernement. Cela nécessite que les citoyens ordinaires bénéficient des dépenses publiques
Le chef de l’État angolais a notamment réitéré sa promesse de régler la dette d’1 milliard d’euros contractée par Luanda auprès d’entreprises françaises. Il a même livré un échéancier.
Après l’annonce par Centrale Danone d’une réduction conséquente de ses achats, en conséquence du boycott que subit l’entreprise depuis plus d’un mois, le gouvernement a appelé à l’arrêt du boycott.
Contrairement à bien des idées reçues, les migrations favorisent la croissance, indique le dernier rapport de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement.
Avec 15,7 % des Sénégalais âgés de 15 ans ou plus qui sont en quête d’un emploi – un chiffre qui ne prend pas en compte ceux, encore plus nombreux, sans aucune qualification professionnelle -, le pays est confronté à son plus grand défi.
Au contraire du Maroc et de la Tunisie, l’Algérie reste isolée sur le continent africain. Pour l’analyste économique Alexandre Kateb, il manque une vision stratégique, associant les pouvoirs publics et les entreprises, et une feuille de route pour réaliser cette vision.
Hausse du taux directeur, contrôle accru des changes, arrêt des avances directes aux États… Depuis un an, le nouveau gouverneur de la banque centrale s’efforce de reconstituer les réserves de change de la zone.
Le Burkina Faso opérait le 24 mai dernier un changement majeur dans sa diplomatie, en rompant ses relations avec Taïwan, au profit de Pékin. Pour l’historien François Godement, les raisons ne sont pas à chercher du côté du Burkina, mais bien en Chine.
Pour que la Zlec tiennent ses promesses, il faudra des politiques économiques volontaristes et sortir d’un libre-échange vu comme une fin en soi, pour en faire plutôt un instrument de développement. C’est l’analyse de l’économiste Thierry Amougou.
Si le président Lourenço a su envoyer les bons signaux aux investisseurs dès son élection, il y a neuf mois, son pays, l’Angola, est loin d’être sorti de la crise. Bilan de santé d’une économie encore fragile.
Presse, télévision, réseaux sociaux… On n’a jamais autant entendu Francisco Viana. La soixantaine passée, cet entrepreneur métis, né au Portugal d’un père angolais et d’une mère portugaise, est la personnalité montante du patronat.
Le titre de l’étude publiée le 17 mai dernier par l’agence de notation Standard & Poor’s est éloquent : la résurgence des risques sur le remboursement de la dette en Afrique subsaharienne suggère un échec de l’initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE). Le point avec l’auteur du rapport, Ravi Bhatia.
En attendant l’examen de la loi de finances complémentaire 2018 devant le Conseil des ministres, le Premier ministre a d’ores et déjà défendu ses mesures. L’économiste Alexandre Kateb, directeur du cabinet Compétence Finance, y voit un retour à la normale, en accord avec la politique de croissance du pays.
Multipliant les contrats dans le royaume, le groupe poursuit son expansion sur le continent. Il entend bousculer les grands acteurs du secteur grâce à sa politique de prix bas.
S’exprimant lors de la cérémonie d’ouverture des assemblées générales de la Banque africaine de développement, son président a défendu son bilan et exhorté les actionnaires à renforcer les capacités de l’institution.