Alors que l’instabilité politique bouscule les économies africaines, le patron d’Harvest Asset Management défend la nécessité de transformer l’épargne locale en capital productif. Il mise sur le long terme : financer des routes, des entreprises mais aussi, l’avenir des ménages.
Simple parenthèse enchantée ou prémices d’un âge d’or ? Après une série d’introductions emblématiques à la Bourse de Casablanca, plusieurs champions nationaux s’apprêtent à leur tour à franchir le pas.
Prise de participation dans les banques, montage en monnaies locales, partage de risques : la filiale dédiée au secteur privé de la Banque mondiale délaisse les prêts en dollars au profit de financements innovants. Au point de se transformer en capital-investisseur ?
Dans un pays où moins d’un adulte sur dix détient un compte bancaire, Hervé Ghislain Kogboma-Yogo, directeur général de BGFI Bank Centrafrique, voit une opportunité de réconcilier les Centrafricains avec la banque.
La Banco Angolano de Investimentos accélère sa diversification hors pétrole et regarde au-delà de Luanda, avec la RDC en première ligne de son expansion. En misant sur l’essor du corridor de Lobito, la première banque angolaise veut capter les flux miniers et commerciaux qui redessinent l’Afrique centrale.
Le président de la Banque d’investissement et de développement de la Cedeao (BIDC) estime que, si le départ des pays de l’Alliance des États du Sahel de l’organisation régionale a eu des conséquences politiques, il n’a pas perturbé les échanges économiques. Entretien en vidéo.
Pour se réformer et participer au développement des projets structurants du continent, les jeunes fonds souverains et fonds de pension africains doivent à tout prix éviter les placements spéculatifs, prévient le directeur général d’Ecobank.
Le géant français de l’assurance déploie une stratégie offensive pour atteindre deux milliards d’euros de chiffre d’affaires sur le continent, sans extension géographique. L’accent est mis sur la diversification des offres dans huit pays où le groupe figure déjà parmi les cinq premiers acteurs du secteur.
La RDC regorge de minerais critiques indispensables à la transition énergétique. Mais, pour que le pays devienne un acteur incontournable de ce secteur, il est urgent de mobiliser davantage de capitaux, assure le patron du groupe Rawbank. Un entretien vidéo réalisé lors de l’AFIS 2025.
Les performances bancaires révèlent des disparités entre les trois pays membres de l’Alliance des États du Sahel. Tandis que les banques maliennes tirent leur épingle du jeu, leurs homologues du Niger et du Burkina Faso font face à un coût du risque grandissant.
À l’heure où les marchés africains cherchent à se renforcer, le directeur général de la Société financière internationale (IFC) appelle à bâtir des écosystèmes financiers ancrés dans le continent. L’enjeu : financer l’énergie, l’agriculture et l’industrie au service d’une croissance créatrice d’emplois. Un entretien en vidéo réalisé à Casablanca, lors de l’Africa Financial Summit 2025.
Dans le monde bancaire continental, de nombreuses filiales de groupes internationaux sont reprises par des acteurs locaux. Porteur, ce mouvement pose aussi de nombreuses questions dont ont débattu deux experts du secteur, Ridha Meftah et William Nkontchou, qui ont tracé les grandes lignes de l’avenir de la finance africaine.
Les institutions financières d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale accumulent les créances souveraines au détriment du crédit aux entreprises et de leur propre développement. Quelles solutions pour sortir de cette ornière ?
Le groupe bancaire détenu par le marocain BOA-BMCE franchit une nouvelle étape de son développement continental en s’implantant au Gabon et au Cameroun via des succursales. Cette approche prudente privilégie la rentabilité rapide et le ciblage des petites et moyennes entreprises, secteur jugé sous desservi en Afrique centrale.
Entre promesses de financements non tenues et projets verts en quête de capitaux, l’Afrique peine à transformer l’ambition climatique en réalité économique. Les débats lors de l’AFIS 2025 à Casablanca l’ont montré : des solutions locales et innovantes existent mais souvent ignorées par les grands bailleurs.
En vingt-trois ans à la tête de Bank Al-Maghrib, il a géré plusieurs grandes crises tout en renforçant l’indépendance de l’institution. Il pourrait partir en décembre… À moins que le roi Mohammed VI en décide autrement.
300 CHAMPIONS DE LA FINANCE – Pour la première fois depuis dix ans, la place mauricienne devance sa concurrente marocaine, selon le dernier rapport de référence. Mais l’écart entre les deux est ténu dans un contexte de rude compétition pour capter les capitaux venant du Golfe.
Malgré une croissance économique de 3,7 % par an et des investissements directs étrangers en hausse de 75 %, l’Afrique peine à mobiliser ses ressources financières internes. L’Africa Financial Summit met l’accent sur la nécessité de lever les obstacles réglementaires et de développer les marchés financiers locaux pour atteindre une véritable souveraineté financière.
300 CHAMPIONS DE LA FINANCE – Forte d’une trentaine d’années d’expérience et d’un parcours assez atypique, la présidente-directrice générale de la Banque centrale populaire a su, au fil de sa carrière, se bâtir un large réseau qui s’étend des milieux d’affaires à la haute fonction publique.
Le directeur général d’Equity Bank Group plaide pour une nouvelle approche de l’investissement africain, fondée sur l’intégration régionale, la mobilisation du capital local et la valorisation des ressources du continent. Un entretien en vidéo réalisé en amont de l’AFIS 2025.
300 CHAMPIONS DE LA FINANCE – Aux manettes du premier réassureur panafricain depuis 2011, ce passionné intarissable pose un regard aussi sévère qu’optimiste sur son secteur d’activité.
300 CHAMPIONS DE LA FINANCE – Intelligence artificielle, plateforme de paiements transfrontaliers, réorganisation structurelle… La plus panafricaine des banques a progressé dans notre classement grâce à une stratégie qui tend à optimiser ses points forts.
300 CHAMPIONS DE LA FINANCE – Le Nigeria et l’Uemoa ont imposé à leurs banques un calendrier strict afin de relever leur capital social. Pour faire face à cet impératif, des dizaines d’établissements se sont rangés en ordre de bataille pour attirer les investisseurs. L’état des courses en infographies.
300 CHAMPIONS DE LA FINANCE – La dernière édition de notre classement souligne des tendances communes à tous les groupes bancaires. Et si les établissements anglophones restent en tête, leurs homologues marocains rattrapent leur retard.
300 CHAMPIONS DE LA FINANCE – Notre classement des banques nationales 2025 dessine une géographie financière dominée par l’Afrique anglophone, dont le potentiel de développement contraste avec le ralentissement de la zone CFA. Abidjan parvient cependant à tirer son épingle du jeu.
La forte reprise des financements vers les jeunes pousses africaines s’accompagne de dynamiques visant à fortifier un secteur qui a pâti d’un trop grand enthousiasme.
Deux rachats récents témoignent de l’appétit des financiers régionaux pour le secteur extractif. Cette tendance reflète la montée en puissance des établissements bancaires locaux, qui exploitent leur connaissance du secteur pour diversifier leurs portefeuilles d’investissement.
Avec la création de Wave Bank Africa, la fintech espère transformer son avantage concurrentiel obtenu sur le mobile money en véritable portefeuille de clients bancarisés.
Après plus de cinq ans à la tête de la Bourse de Casablanca, le discret polytechnicien – passé par l’IFC à Washington et la City à Londres – a été nommé par Mohammed VI à la tête de l’instance de contrôle du marché des capitaux.
Les récents mouvements stratégiques des deux compagnies d’assurance dans le royaume donnent du crédit à l’hypothèse d’un rapprochement ou, a minima, d’une complémentarité commerciale renforcée.