Le président Brice Clotaire Oligui Nguema a mis la main sur un banquier chevronné qui est également une pièce essentielle du système financier régional. Les nouvelles fonctions du dirigeant de BGFI Bank rebattent les cartes au sein de son groupe mais aussi au-delà.
Le Maroc devient le premier pays d’Afrique à lancer un marché de produits dérivés depuis trois décennies. Une avancée stratégique pilotée par la Bourse de Casablanca, qui inaugure son contrat à terme sur le MASI 20. Pour son directeur général, cette innovation vise autant à renforcer la liquidité qu’à attirer de nouveaux investisseurs, locaux comme étrangers.
Fragilisé par le scandale des créances douteuses dans le secteur oléicole, le gérant des intérêts des Al Thani, la famille régnante du Qatar, poursuit la valse de directeurs au sein de la banque tunisienne.
Les banquiers du continent ne se contentent plus de combler le vide laissé par les prêteurs mondiaux, ils sont en train de devenir la force motrice de la transformation économique de l’Afrique. Même s’il leur reste à rassurer les investisseurs internationaux, qui peinent encore à leur faire confiance.
En Afrique de l’Ouest, l’inquiétude des acteurs de la fintech ne faiblit pas. La délivrance des agréments se fait au compte-gouttes et le spectre d’une disparition programmée de nombre d’entités grandit.
Avec la flambée du cours du métal jaune, les avoirs en or de l’institution monétaire ouest-africaine ont augmenté de 38 % en un an. Saluée par certains, cette évolution pose aussi des questions.
L’influent banquier gabonais vient d’être nommé ministre d’État en charge de l’Économie, des Finances, de la Dette et des Participations. Il aura pour tâche principale de rassurer les bailleurs et investisseurs, régionaux comme internationaux.
Bien que souvent annoncée à vendre, la filiale ivoirienne du géant français renforce ses financements complexes pour rayonner dans toute l’Afrique subsaharienne.
Après une entrée remarquée sur la scène africaine grâce à son rachat de plusieurs filiales de BNP Paribas et de Société générale, le banquier cherche encore à convertir le deal qui le fera entrer dans la cour des financiers incontournables en Afrique de l’Ouest.
En plein essor au niveau mondial, ces fonds, qui rachètent des actifs détenus par d’autres gestionnaires, émergent sur le continent. Ils sont vus comme un remède à l’actuelle inertie de l’industrie.
Auréolé d’une réussite confirmée aux États-Unis, le banquier américano-burkinabè peine encore à s’imposer comme un acteur incontournable de la finance ouest-africaine.
En décidant d’encadrer les services de paiements dans l’Union monétaire ouest africaine, la Banque centrale cherche à assainir ce secteur et surtout à pérenniser la stabilité du système financier. Mais le bras de fer engagé crée un vent de panique chez les opérateurs privés.
À l’heure où la Banque africaine de développement s’apprête à tourner la page Adesina, les candidats à sa succession ont dévoilé leurs ambitions, entre continuité et rupture annoncée avec le président sortant. Jeune Afrique a passé en revue leurs programmes.
À partir de la Côte d’Ivoire, le groupe nigérian, également présent au Sénégal, au Mali, au Burkina Faso et au Bénin, est très offensif dans le secteur extractif, ce qui lui permet d’afficher une forte croissance dans l’ensemble de la zone.
La récente volte-face juridique d’Abuja en faveur des monnaies numériques ouvre la voie à une surveillance plus stricte du secteur mais aussi à une plus grande confiance de la part des investisseurs.
Au moins deux établissements de crédit se trouvent fortement fragilisés par des créances douteuses à cause d’une fraude massive dans le très sensible secteur oléicole.
Mansan Dominique Diagou Ehilé, chargée du pôle assurance du groupe ivoirien, a lancé un plan visant à rendre les assurances enfin attractives pour les Africains.
Contrairement à d’autres régions du monde, le continent africain a enregistré une hausse des investissements en 2024. Celle-ci est portée par des secteurs résilients, et la participation de nouveaux fonds étrangers et locaux.
Pilotée par l’Union africaine, la future agence panafricaine de notation (Afcra) doit voir le jour avant la fin de l’année. Et défendre une approche du risque adaptée aux réalités du continent, contre les évaluations, de plus en plus critiquées, des agences de notation S&P, Fitch et Moody’s.
Malgré le divorce entre la Cedeao et l’AES, le groupe financier marocain BOA-BMCE entend bien approfondir sa présence en terres ouest-africaines, en se concentrant sur les PME.
En mettant fin à l’exception accordée jusqu’ici aux banques nigériennes dans le traitement des titres d’État, la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) veut les forcer à régulariser leurs comptes. Sauf que la décision, loin de faire l’unanimité, a de lourdes conséquences pour Niamey et les banques de la région.
Un an après la fusion de Sanlam et d’Allianz en Côte d’Ivoire, la nouvelle société se trouve largement en tête du marché. Pour ses dirigeants, Mamadou G.K. Koné et Philippe Attobra, il s’agit de profiter de cette position pour ouvrir les marchés, plutôt que d’assécher la concurrence.
Malgré la rupture des discussions avec l’institution financière internationale, la Tunisie sera bien présente aux traditionnelles assemblées printanières qui se tiendront à Washington. Il ne s’agira pas de recoller les morceaux, mais d’affirmer son émancipation.
Complémentaires malgré des stratégies opposées, les établissements étatiques et les filiales des grands groupes financiers régionaux sont au coude-à-coude en Afrique de l’Ouest.
Après avoir fait ses preuves en Côte d’Ivoire, où elle finance notamment les campagnes agricoles, la Banque nationale d’investissement (BNI) étudie l’option d’étendre ses activités ailleurs en Afrique de l’Ouest. Un pari qui est loin d’être gagné.
Le groupe bancaire britannique vient d’exprimer son intérêt à s’implanter dans le royaume chérifien, attiré par les retombées de la coupe du Monde et les grands projets énergétiques.
Le dirigeant de la plus grande société de gestion d’actifs au monde, Larry Fink, appelle à ouvrir l’accès aux marchés privés à tous. Un big bang qui suscite le débat sur le continent.
Forte d’une trentaine d’années d’expérience, la nouvelle patronne de la Banque centrale populaire (BCP) connaît très bien ses concurrents. Dans un secteur en pleine reconfiguration, cette fille d’ambassadeur au style « cash » ne veut pas bousculer l’ordre établi.