Dans son dernier ouvrage, l’économiste Paul Derreumaux revient sur les circonstances dans lesquelles Bank of Africa, groupe tentaculaire implanté dans 18 pays, a vu le jour il y a quarante ans. Aurélie M’Bida, rédactrice en chef adjointe à Jeune Afrique, a extrait la substantifique moelle du récit de cette épopée financière.
Les perspectives des premières banques du royaume – et poids lourds régionaux en Afrique subsaharienne – se sont améliorées, après une année 2022 de consolidation de la reprise.
Venu de la banque privée, le patron béninois de l’institution publique ouest-africaine a bousculé le statu quo pour imposer une stratégie ambitieuse. Au risque de déplaire.
Côte d’Ivoire, Bénin, mais aussi Mali, Burkina Faso et Togo, les pays ouest-africains multiplient les sorties sur leur marché des obligations. Avec le risque croissant de lasser les investisseurs régionaux.
Jusque-là placé sous « surveillance renforcée » par la vigie internationale de la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, le royaume a été retiré de la liste après « des progrès significatifs ».
Trois associations de défense de l’environnement ont cité en justice la première banque européenne, le 23 février, au titre de sa « contribution significative » au réchauffement climatique en raison de ses clients pétroliers et gaziers.
À la demande du président ghanéen de la banque de l’institution, les représentants du Ghana, du Nigeria et de la Côte d’Ivoire ont voté la révision de l’accord passé en 2020, qui donnait au Sénégal la prochaine présidence. JA vous dévoile les coulisses de l’assemblée du 14 février où tout a basculé.
Peu connue du public, l’institution multilatérale a consacré près de la moitié de ses financements au continent. Elle renforce sa force de frappe en faveur de la sécurité alimentaire et du climat.
Le directeur général de la Société internationale islamique de financement du commerce (ITFC) était à Dakar le 30 janvier, où il a rencontré le Premier ministre Amadou Ba, ainsi que la ministre de l’Économie, Oulimata Sarr. Entretien.
À l’approche du scrutin du 25 février, plusieurs banques ont fermé leurs agences face à la colère de clients qui peinent à se procurer les nouveaux billets mis en circulation par la banque centrale.
Porté par ses marchés phares et les infrastructures durables, le groupe français a, sur le continent en 2022, frôlé une croissance à deux chiffres de ses revenus.
Instaurer une culture du partage des données n’est plus une option mais une nécessité pour les assureurs traditionnels, selon l’associé du cabinet de conseil EY.
De l’ONA à Saham en passant par la commission royale sur le modèle de développement et le conseil d’affaires Maroc-Israël, retour sur le parcours d’une centralienne qui « n’aime pas le feu des projecteurs ».
Malgré un chiffre d’affaires record en 2022, le conglomérat tunisien voit le cours de son action dévisser depuis plusieurs mois. En cause, une audacieuse mais coûteuse stratégie, plombée par une conjoncture difficile.
Du Maroc à la France en passant par l’Afrique subsaharienne, les pays du Golfe et Israël, le PDG de Holmarcom possède un puissant réseau. Et pas uniquement dans les milieux d’affaires.
Trois années après le sinistre ayant endommagé les installations de l’unique raffinerie du Cameroun, l’apériteur tarde à indemniser l’assuré. Le peut-il seulement ?
Collaboratrice de Jeannine Mabunda pendant dix ans, cette quadra congolaise est désormais administratrice associée d’un cabinet de conseil en investissements. Elle est aussi à la tête de deux boulangeries dans le Kongo-Central. Portrait d’une businesswoman hyperactive.
Cette nouvelle banque publique est censée décharger le Trésor du coût de la politique immobilière. Mais l’environnement réglementaire et institutionnel restent confus.
Afin de combler leur retard dans la digitalisation de leurs offres et leur organisation interne, les acteurs traditionnels peuvent désormais s’adresser à une pléthore de start-up résolues à moderniser le secteur. Encore faut-il que ces deux mondes se comprennent.
La finance africaine pleure la disparition, à 81 ans, de Pathé Dione, le fondateur et président du groupe de bancassurance Sunu. Quelques mois auparavant, il avait entamé une réorganisation de son groupe, qui prend à présent des allures de testament.
Selon nos informations, Pathé Dione est mort ce 12 janvier à Paris. Nous republions à cette occasion le dernier article paru dans Jeune Afrique sur le groupe de bancassurance du vétéran franco-sénégalais.
L’ancien argentier du royaume et ex-ambassadeur à Paris a pris la tête d’un fonds souverain qui doit capter plus de 10 milliards d’euros d’investissement d’ici à 2026. Un nouveau défi pour celui qui s’est illustré dans sa gestion de la crise du Covid-19.
Cession, inclusion financière, start-up, croissance… Le financier camerounais, qui a pris les rênes d’Oragroup en 2019, balaie pour Jeune Afrique les dernières tendances du secteur bancaire en Afrique et les orientations stratégiques du groupe.